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Du compétiteur à l’angoissé : comment manager des collaborateurs difficiles ?

Tout manager expérimenté sait qu’il n’est pas toujours évident de gérer des profils très différents. Certaines personnalités performantes mais difficiles exigent ainsi un management adapté voire sur-mesure. Robert Half Management Resources, leader mondial du recrutement, livre 5 clés pour adapter efficacement le management à ces profils à part.


Olivier Gélis
Olivier Gélis
En management, le plus grand défi consiste à gérer les employés difficiles, ceux qui répondent parfaitement aux attentes mais qui ont parfois tendance à énerver leurs collègues et leurs managers. Robert Half Management Resources dresse les portraits de personnalités types fréquemment rencontrées dans l’entreprise et les styles de management qui fonctionnent le mieux avec chacune d’entre elles :

1. La plante verte
C’est un collaborateur introverti qui préfère travailler dans son coin sans faire de vagues. Il n’est pas du genre à présenter de nouvelles idées lors des réunions, ni à socialiser aux fêtes du bureau. En fait, il arrive même de ne pas remarquer sa présence tant il est occupé à faire avancer les projets avec un maximum de zèle.
Ici, la meilleure stratégie à adopter ne consiste pas à essayer de transformer la « plante verte », mais plutôt à miser sur ses points forts. Au lieu de s’énerver parce que cette personne n’émet jamais la moindre idée dans un contexte formel, il faut solliciter ses suggestions par écrit ou dans le cadre d’un groupe restreint.
Il est important toutefois de ne pas exclure ce type de personnalité pour les postes à responsabilités. Les gens les plus réservés sont souvent à l’écoute des autres, bien organisés et réfléchissent avant d’agir, ce qui les rend efficaces pour diriger des équipes.

2. Le « je sais tout »
Il peut se montrer impoli, s’impatienter ou s’énerver parce que les autres ne possèdent pas son niveau d’expertise. Comme il pense toujours avoir raison, le « je sais tout » peut s’avérer l’un des employés les plus délicats à gérer.
Ce type de personnalité requiert un style de management ferme. Comme ce salarié risque de monopoliser la parole pendant les réunions si on lui en laisse la possibilité, intervenir et veiller à ce que les autres puissent exprimer leurs opinions et leurs idées est primordial. De plus, il est conseillé
d’envisager d’envoyer le « je sais tout » suivre une formation en gestion relationnelle pour l’aider à affiner ses compétences en communication interpersonnelle.
Si l’individu en question est vraiment incollable dans son domaine, il peut être un bon formateur en transmettant ses connaissances aux autres collaborateurs.

3. L’angoissé
« Il réagit très bien à la pression », c’est la dernière expression qui vient à l’esprit pour le qualifier. Il est parfaitement capable de faire ce qu’on lui demande et a largement prouvé qu’il sait tenir les délais. Mais la simple idée de démarrer un gros projet lui fait perdre ses moyens. Son angoisse a même tendance à rejaillir sur ses collaborateurs et managers.
Ce type de personnalité aime tout ce qui est structuré et prévisible. Plus son manager est organisé, moins cet employé sera susceptible de paniquer au début d’une nouvelle mission. Il faut le rassurer en établissant la liste des principales étapes d’un projet et de toutes les ressources disponibles pour le soutenir dans son travail. Prendre aussi le temps de vérifier sa progression régulièrement peut s’avérer efficace et lui fournir un feedback en lui affirmant que tout se passe bien.

4. L’employé à la cool
L’opposé de l’angoissé est l’employé à la cool. Il est compétent, mais son comportement inquiète les autres, qui se demandent si les objectifs seront atteints dans les délais impartis. Cet employé un peu apathique peut-il vraiment s’engager à assurer un travail de qualité ?
Dans ce cas, le style de management idéal doit être direct, mais décontracté. Si l’employé donne satisfaction dans son travail et respecte le règlement de l’entreprise, le manager doit résister à la tentation du micro-management. Il est conseillé de le motiver plutôt par la confiance en lui fournissant des instructions claires. Il peut aussi s’avérer payant de lui déléguer des responsabilités, l’employé à la cool donne le meilleur de lui-même quand on lui laisse carte blanche pour s’attaquer aux projets de manière créative.

5. Le compétiteur
Le compétiteur accorde une importance démesurée à des questions apparemment anodines. Il vit chaque chose comme un concours et n’hésite pas à marcher sur les plates-bandes de ses collègues si cela lui permet de « gagner ».
La solution pour adoucir son attitude ? Lui donner plus de travail. Le compétiteur n’entrera pas dans ses petits jeux habituels s’il a une longue liste de tâches à accomplir. Il est important que son manager se demande également comment transformer l’état d’esprit compétitif de ce dernier en atout pour son équipe. Par exemple, il se montrera performant si lui est confié la négociation des tarifs avec de nouveaux fournisseurs.

« Gérer les collaborateurs difficiles fait partie des attributions de tout manager, explique Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half France. Le manager doit s’adapter. Dans les cas les plus extrêmes, il doit pouvoir imposer ses conditions en termes de performance et de comportement. Cette clarté et cette fermeté sont nécessaires pour le salarié concerné, mais aussi pour toute l’équipe qui peut parfois attendre cette mise au point. Avec un management structuré, prenant en compte les particularités de chacun, on peut obtenir le meilleur de chaque employé, même des plus difficiles. »

Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half France

Les médias du groupe Finyear


Mardi 14 Octobre 2014




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