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Des rendements records pour les investisseurs malgré un volume de transactions au plus bas depuis 4 ans

Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson 1er Trimestre 2014.


Au 1er trimestre 2014, les transactions de fusions-acquisitions finalisées dépassant les 100 millions de dollars américains ont atteint leur niveau le plus faible depuis quatre ans (notamment en Europe et en Asie), selon l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson. Seules 154 transactions ont été réalisées (vs. 172 au 1er trimestre 2013 et 161 au 1er trimestre 2012).

Néanmoins, la performance financière des entreprises ayant finalisé des fusions-acquisitions a atteint un niveau record. Les entreprises qui ont conclu des transactions au premier trimestre 2014 ont surperformé l’indice MSCI World de 11,5 points de pourcentage (pp).

François Cheynet, Directeur du département Retraites et Avantages sociaux International, indique : « Il est certain que la reprise va en s’accélérant, mais les entreprises restent encore très prudentes dans leurs stratégies d’acquisition. La hausse apparente des opérations de fusions-acquisitions qui avait été annoncée ne s’est pas encore traduite par une augmentation du nombre de transactions finalisées. Il apparaît également de manière claire que la majorité des entreprises concluant des transactions sont plus prudentes qu’auparavant et préfèrent acquérir dans leur propre région ou pays plutôt que de chercher des opportunités plus éloignées. Peu d’entreprises semblent prêtes à se risquer à des transactions internationales ou inter-régionales. ».

Une baisse des volumes mais une performance accrue

Globalement, le 1er trimestre 2014 est en corrélation avec les tendances observées récemment, à savoir une baisse annuelle des volumes mais une forte surperformance pour les entreprises qui finalisent des transactions.
Ces trois dernières années, le volume des transactions est passé du chiffre record de 796 en 2011, à 768 en 2012, pour s’établir à 720 en 2013. Le nombre de transactions finalisées au premier trimestre 2014 (154) est inférieur à celui enregistré pour les premiers trimestres 2011 (176), 2012 (161) et 2013 (172). Cependant, la performance financière des entreprises acquéreuses est en constante amélioration depuis le milieu de l’année 2012. D’une surperformance de 1,7 pp par rapport au marché en 2012, elle a régulièrement augmenté presque tous les trimestres pour atteindre 11,5 pp de plus que l’indice du marché au 1er trimestre 2014.

« Cela fait maintenant deux ans que les acquéreurs n’ont pas sous-performé par rapport au marché, et ce trimestre en particulier a vu la meilleure performance depuis la première édition de l’Observatoire il y a six ans. Malgré cela, nous n’assistons pas au boom du nombre de transactions de fusions-acquisitions auquel nous pourrions nous attendre au vu de la bonne santé du marché. Prudence et retenue ont été les mots d’ordre pendant la récession, et il semble que les conseils d’administration ne soient pas prêts de se défaire de l’aversion au risque qui leur est propre, malgré le sentiment général de consolidation de la reprise », ajoute François Cheynet.

L’Amérique du Nord domine le marché, l’Europe est à la traîne

Une analyse des activités de fusions-acquisitions par régions montre que les entreprises nord-américaines continuent de dominer le marché : elles représentent près des deux tiers (61 %) des transactions finalisées dans le monde, la majorité de ces opérations (79 %) ayant été conclues au niveau national.

Les entreprises de la région Asie-Pacifique ont finalisé plus de transactions que les entreprises européennes pendant neuf des dix derniers trimestres et ont encore devancé le vieux continent ce trimestre, avec 30 transactions conclues dans la région contre seulement 26 en Europe.

Le nombre de transactions finalisées par des acquéreurs basés en Europe et en Asie-Pacifique est toutefois bien en-dessous des moyennes de ces régions, qui ont toutes les deux affiché un nombre d’opérations conclues inférieur à celui qu’elles avaient enregistré au premier trimestre 2013.

« La prédominance de l’Amérique du Nord est encore plus évidente ce trimestre, et elle est accentuée par la chute du nombre d’acquéreurs en Europe et dans la région Asie-Pacifique. Bien qu’il ne s’agisse que d’une manifestation ciblée d’une tendance générale, ces deux régions vont devoir tout mettre en oeuvre pour éviter de se faire davantage distancer », conclut François Cheynet.

Méthodologie de l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson
- Toutes les analyses sont faites du point de vue de l’acquéreur.
- La performance du cours de l’action est mesurée en pourcentage de variation au cours de la période allant de six mois avant la date d’annonce de la transaction à la clôture du trimestre.
- Toutes les transactions à la suite desquelles l’acquéreur a obtenu moins de 50 % des actions de la cible ayant été exclues, les achats minoritaires n’ont pas été pris en compte. Toutes les transactions dont l’acquéreur détenait plus de 50 % des actions de la cible avant l’acquisition ayant été exclues, les acquisitions complémentaires n’ont pas non plus été prises en compte.
- Les données de transaction proviennent de Thomson One Banker*.
*Thomson One Baker est un outil de recherche puissant qui permet aux banquiers d’affaires, chercheurs et gestionnaires de portefeuille d’accéder à une gamme complète de données financières et de documents de référence dans un environnement très fonctionnel.

A propos de l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson
Depuis 2008, Towers Watson a mis en place un Observatoire trimestre des fusions-acquisitions, réalisé en partenariat avec Cass Business School (City University, Londres). Chaque trimestre, cet observatoire recense et analyse l’ensemble des transactions M&A au niveau mondial dont le montant est supérieur à 100 millions de dollars US*. Par son antériorité et la richesse des données analysées, l’Observatoire dégage des tendances à court, moyen et long terme sur chaque continent. Il analyse également la performance des investisseurs dans le cadre des transactions M&A.
*hors entreprises familiales non cotées et fonds souverains.

A propos de Towers Watson
Towers Watson (NYSE, NASDAQ : TW) est l’un des plus importants cabinets mondiaux de conseil au service des entreprises pour améliorer leur performance dans les domaines du capital humain et financier et de la gestion du risque. Avec plus de 14 000 collaborateurs dans le monde, nous proposons conseils, technologies et solutions en matière de politiques d’avantages sociaux, de gestion des talents, de rémunération, de gestion du risque et des actifs qui y sont liés.
towerswatson.com/fr-FR

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Mercredi 30 Avril 2014




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