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Définir et optimiser sa politique et sa stratégie bancaire en période de crise

Compte-rendu du petit déjeuner du mardi 9 juin 2009 Marianne Experts - DFCG


Nous avons identifié au cours de nos dernières missions 4 conséquences directes de la crise :
- Un resserrement des conditions de crédit
- Une réduction du nombre d’opérateurs bancaires
- Une augmentation des postes, des tarifs et des frais et commissions sur les services
- Une inertie et une certaine arrogance de la part des banquiers

En ce qui concerne le fonctionnement du crédit, nous avons rappelé au cours de cette conférence que le principal fournisseur de dépôt est le crédit : le crédit crée des dépôts.
D’autre part, les banques ne se refinancent sur le marché interbancaire que pour une part que l’on évalue aux alentours de 10% des besoins de ressources par rapport au crédit.
Or, la banque répercute sur 100% des crédits la légère hausse enregistrée sur le marché interbancaire, malgré l’injection massive de liquidités de la part des banques centrales.
Les actions de régulation entreprises par la BCE depuis fin 2008 ont permis d’encadrer le taux interbancaire de refinancement entre le taux de prêt marginal et le taux de facilités de dépôt sur une base se situant entre l’EONIA et l’Euribor 1 Mois. Dans ce sens, sur tous les financements court terme, les banquiers devraient continuer à pratiquer l’EONIA comme taux de référence, voire l’Euribor 1 Mois dans des cas extrêmes.

Au cours de cette conférence, nous avons aussi abordé l’ensemble des frais et commissions bancaires ayant fait l’objet d’abus et de dérives tarifaires, exemples à l’appui.
Il semblerait que cette crise n’ait pas contraint les banquiers à lever le voile sur leurs pratiques ; elle oblige de ce fait à repenser « la croissance », le financement, la gouvernance et la relation Entreprise / Banque. Dans ce sens, nous préconisons une action tridimensionnelle prenant en compte les
aspects internes et externes à l’entreprise, ainsi que la relation bancaire.

En interne, ce travail passe par :
- Une optimisation de la répartition des flux en prenant en compte les spécificités et les tarifs bancaires,
- La nécessité de s’engager dans les négociations bancaires en impliquant la direction de l’entreprise, avec une capacité et une volonté de transfert de flux d’ l’ordre de 20% à très court terme.
En externe, il demande de :
- Se connecter à l’observatoire indépendant de référence des conditions bancaires « TRESAUDIT »,
- Organiser un lobbying de contre-pouvoir à travers les associations (AFTE – DFCG – etc…).
Au niveau bancaire, il s’agit de :
- Remettre en cause la logique de tarification bancaire en travaillant à partir du produit net bancaire,
- Ouvrir à la concurrence et proposer de nouveaux entrants,
- Repenser les modes de financement.

Mardi 30 Juin 2009




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