« Au-delà du Guggenheim» The Independent, 22 août 1998
Né en 1944 sur l'île de Madère, José Berardo est l'un des plus importants entrepreneurs portugais. Iconoclaste, émigré en Afrique du Sud à 19 ans où il fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines dont le commerce de l’or et du vin, la banque et les télécommunications, il assemble, à son retour au Portugal, une des collections d’art moderne et contemporain des plus intéressantes d'Europe.
Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat - à l'image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid - avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, qui permet de « faire l’expérience du XXe siècle » selon ses mots, est désormais présentée dans un musée portant son nom, situé entre la Tour de Belém et le monastère des Jerónimos. Lors de son ouverture au public en juin 2007, le Premier Ministre José Sócrates s’enthousiasmait : « Auparavant, la route européenne de l’art moderne s’arrêtait à Madrid ; à compter d’aujourd’hui, elle commence ici.»
Les plus de soixante-dix oeuvres présentées au Musée du Luxembourg s'articuleront autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant-la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).
Cette exposition, placée sous le commissariat d'André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste reconnu de la peinture du XXe siècle, s'insère tout naturellement dans la programmation Art moderne du Musée du Luxembourg initiée en 2000 par le Sénat en hommage à la prestigieuse histoire du Musée qui fut de 1818 à 1937 le premier musée français des artistes vivants. La scénographie sera réalisée par Frédéric Lebard, architecte DPLG.
www.museeduluxembourg.fr/
Né en 1944 sur l'île de Madère, José Berardo est l'un des plus importants entrepreneurs portugais. Iconoclaste, émigré en Afrique du Sud à 19 ans où il fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines dont le commerce de l’or et du vin, la banque et les télécommunications, il assemble, à son retour au Portugal, une des collections d’art moderne et contemporain des plus intéressantes d'Europe.
Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat - à l'image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid - avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, qui permet de « faire l’expérience du XXe siècle » selon ses mots, est désormais présentée dans un musée portant son nom, situé entre la Tour de Belém et le monastère des Jerónimos. Lors de son ouverture au public en juin 2007, le Premier Ministre José Sócrates s’enthousiasmait : « Auparavant, la route européenne de l’art moderne s’arrêtait à Madrid ; à compter d’aujourd’hui, elle commence ici.»
Les plus de soixante-dix oeuvres présentées au Musée du Luxembourg s'articuleront autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant-la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).
Cette exposition, placée sous le commissariat d'André Cariou, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Quimper et spécialiste reconnu de la peinture du XXe siècle, s'insère tout naturellement dans la programmation Art moderne du Musée du Luxembourg initiée en 2000 par le Sénat en hommage à la prestigieuse histoire du Musée qui fut de 1818 à 1937 le premier musée français des artistes vivants. La scénographie sera réalisée par Frédéric Lebard, architecte DPLG.
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