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Crise actuelle et impact sur les conditions d’accès au crédit (KPMG)

Crise des subprimes : l’aide au financement des PME par les établissements de crédits. A la demande de KPMG, l’IFOP a interrogé, du 18 au 27 mars, près de 400 dirigeants d’entreprises, représentatifs des petites et moyennes entreprises françaises pour connaître leur perception de conséquence de la crise actuelle et sur les conditions d’accès au crédit.


Accompagnant 20% des PME françaises de plus de 50 salariés, le cabinet est de plus en plus sollicité par ses clients pour les appuyer dans la production d’une information financière plus approfondie à destination de leurs banques.

« Sous l’effet conjugué de la crise des subprimes et de l’entrée en vigueur, en janvier, de la nouvelle réglementation bancaire, Bâle II, les banques sont, en effet, devenues encore plus vigilantes » déclare Jacky Lintignat, directeur général de KPMG.
C’est pourquoi, il nous est apparu nécessaire de connaître la perception des PME et mesurer l’impact de ces changements dans leur environnement financier.

Pour près de trois quarts des chefs d’entreprises, la crise des subprimes impacte, ou impactera, l’accès au crédit

Près de 72% des chefs d’entreprises interrogés partagent le sentiment que la crise des subprimes aux Etats-Unis depuis l’été 2007 a eu, ou va avoir, des impacts négatifs importants sur les conditions d’accès aux crédits des entreprises, contre 26% qui ne partagent pas cet avis.
Ce ressenti négatif est plus particulièrement marqué dans les secteurs de l’industrie (78%) et du commerce (75%), une tendance que l’on retrouve surtout parmi les dirigeants installés en région parisienne (75%).
Le cabinet observe également une moindre inquiétude dans les grosses PME (100 à 249 salariés) (69%) et dans le secteur du BTP (67%).

Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à penser qu’il leur faudra présenter plus d’éléments financiers pour obtenir un crédit

41% des chefs d’entreprises estiment, dans le cadre d’une négociation de crédit, que les banques leur demandent plus d’éléments financiers depuis le début de la crise, contre 2% qui pensent le contraire (52 % n’ont pas le sentiment qu’il y ait plus ou moins d’éléments demandés). 44% des entreprises de 20 à 49% de salariés se sentent particulièrement concernées par cette « obligation ».

Ce gap traduit clairement une prise de conscience forte de la part des dirigeants et le besoin qu’ils auront désormais de préparer, en amont, des garanties et des éléments financiers solides démontrant le bon état de santé financière de leur entreprise.
« Pour ce faire les entreprises auront tout intérêt à prendre le temps de recueillir auprès de leurs banquiers toutes les informations nécessaires sur les critères quantitatifs et qualitatifs des systèmes de notation utilisés en interne » selon Jacky Lintignat.

Une « acceptation » prononcée pour les entreprises de bien vouloir fournir plus d’éléments financiers pour obtenir un crédit

Face à cette inquiétude et aux besoins de financement que les dirigeants d’entreprises doivent satisfaire, ils sont plus des ¾ (77%) à déclarer être prêts à fournir plus d’éléments financiers à leurs banques pour obtenir un crédit pour leur entreprise.
D’une façon logique, ce sont les dirigeants qui se sont montrés les plus pessimistes quant à l’impact de la crise sur leur possibilité d’emprunter, qui sont prêts et favorables à délivrer plus d’information auprès de leur banque.
Cette « acceptation » a aussi été identifiée auprès des chefs d’entreprises qui pensent que les établissements financiers vont être de plus en plus nombreux à demander des garanties fortes.
Les dirigeants semblent donc être prêts à jouer le jeu de la consolidation et de leurs enrichissements de leur dossier de demandes de crédits.

Néanmoins Jacky Lintignat reste optimiste pour les entreprises « sous réserve d’une stratégie adaptée, d’une bonne connaissance du contexte économique actuel et de faire de son banquier un allié, se financer dans de bonnes conditions est, en effet, encore possible... »

Méthodologie

- Echantillon de 403 entreprises, représentatif des petites et moyennes entreprises françaises
- Echantillonnage effectué sur la base de la taille salariale, du secteur d’activité et de la région et d’un redressement selon les données INSEE
- Interview téléphoniques du 18 au 27 mars

KPMG en France

Premier cabinet d’audit, d’expertise comptable et de conseil, KPMG est membre de KPMG International, réseau de cabinets nationaux indépendants, présent dans 145 pays. Ses activités s’exercent au sein de deux grands départements :
- KPMG Audit, dédié à l’audit et l’advisory de « grands comptes » français et groupes internationaux, a développé les pôles de compétences suivants : services financiers, industrie, énergie et technologie, grande distribution et loisirs, services aux collectivités,
- KPMG Entreprises, dédié au commissariat aux comptes et à l’expertise comptable des PME/PMI et des TPE et qui accompagne les acteurs du secteur non marchand et celui du secteur public.
KPMG accompagne ainsi 65 000 clients en France, dont 20 % des PME de plus de 50 salariés, ainsi que 90 % des entreprises du CAC 40 et 70 % du SBF 250 dans le cadre de ses activités d'audit et de conseil.

www.kpmg.com

Mardi 22 Avril 2008




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