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Coface revoit ses évaluations risque pays : Japon, US, Portugal, Australie, Nouvelle-Zélande, Argentine, Ukraine...

Coface fait un point trimestriel sur les risques pays dans le monde, en analysant le comportement des entreprises.


Plusieurs évaluations ont été modifiées compte tenu des tendances suivantes :
- Etats-Unis et Japon, deux puissances mondiales en convalescence
- Premières difficultés pour les indutries australienne et néo-zélandaise
- Risques toujours en hausse en zone euro, notamment, au Portugal
- Coup d’arrêt à l’amélioration du risque en Argentine
- Des signaux positifs pour la Tunisie

Révisions des évaluations risque pays : Amélioration au Japon et aux Etats-Unis, mais la montée des risques se poursuit en zone euro

Avertissement : L’évaluation risque pays Coface mesure le niveau moyen de risque d’impayés présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales. Elle ne concerne pas la dette souveraine. Pour la déterminer, Coface combine les perspectives économiques, politiques et financières du pays, l’expérience de paiement de Coface et l’environnement des affaires du pays. Les évaluations se situent sur une échelle de 7 niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D.

Selon Coface, l’économie mondiale est marquée à l’heure actuelle par une divergence au sein des trois grandes zones avancées : la contraction de l’activité en zone euro en 2012 se confirme (-0.3% prévu en 2012 contre -0,1% précédemment) alors que l’on constate une stabilisation du régime de croissance nord-américain à 2% et une reprise de l’activité au Japon, portant la croissance à 1,8%, après -0,9% en 2011.

C’est dans ce contexte contrasté que Coface procède à l’amélioration des évaluations de sept pays dont les Etats-Unis, le Japon et revoit à la baisse les évaluations de neuf autres pays dont le Portugal et l’Argentine.

Les entreprises américaines et japonaises profitent de leur conjoncture bien orientée
Des signes de reprise économique amènent Coface à placer sous surveillance positive l’évaluation A2 des Etats-Unis et à lever la surveillance négative sur l’évaluation A1 du Japon.
La confiance et la consommation des ménages américains se redressent, en dépit de la progression du prix de l’essence à la pompe et de la stagnation du revenu disponible. L’orientation à la hausse du marché de l’emploi touche désormais un nombre important d’Etats, mais son rythme reste pour le moment insuffisant pour faire baisser rapidement le chômage. Les entreprises sont globalement peu endettées, très profitables et ont vu leurs investissements s’accélérer en 2011. Les PME américaines restent toutefois fragiles en raison de leurs difficultés d’accès au crédit. Coface constate une bonne tenue de son expérience de paiement sur les entreprises d’outre-Atlantique.

Après un coup de frein suite aux cataclysmes du mois de mars 2011, l’économie japonaise verra une reprise portée par la demande domestique et le regain des exportations. Moteur traditionnel de la croissance japonaise, les exportations bénéficieront de la reprise de l’activité aux Etats-Unis et du dynamisme de l’Asie émergente. Même dans un contexte de contraction de l’activité, le comportement de paiement des entreprises japonaises est resté bien orienté.

Les entreprises européennes toujours dans la tourmente, notamment au Portugal
La contraction de l’activité en zone euro se confirme, notamment en Italie, en Espagne et au Portugal.
Les prévisions de croissance pour 2012 pour l’Italie et l’Espagne sont revues à -1,5 et -1,2% respectivement. Alors que ces deux économies majeures de la zone euro ont été déclassées en janvier 2012 en A4, l’expérience de paiement enregistrée par Coface continue de s’y détériorer début 2012.

Coface observe parallèlement une nette dégradation de la situation des entreprises portugaises. La récession risque d’être encore plus prononcée en 2012 (-4%). Déclassé à A4 en mars 2011, ensuite mis sous surveillance négative en septembre dernier, le Portugal voit son évaluation baisser d’un cran, à B. Malgré l’aide européenne reçue, la solvabilité de l’Etat continue à se dégrader et la cure d’austérité est prolongée, dans la perspective notamment d’un tassement de la demande européenne. La situation des entreprises portugaises se caractérise, tout comme en Espagne, par une explosion de leur endettement externe qui culmine à plus de 180% du PIB actuellement, ce qui explique leur forte vulnérabilité aux difficultés conjoncturelles. De fait, depuis 2011, Coface enregistre une explosion des impayés, notamment dans les secteurs de la construction, de la distribution et du textile.

En Nouvelle Zélande et Australie, malgré une croissance porteuse, le secteur manufacturier est en difficulté
Malgré une croissance solide attendue en 2012, de +2,8% pour l’Australie et de +3,2% pour la Nouvelle-Zélande, les évaluations A1 de ces deux pays sont mises sous surveillance négative. Tirée par le secteur minier, cette hausse masque les difficultés du secteur manufacturier et du tourisme, davantage sensibles à la compétitivité-prix. L’accès au crédit demeure difficile pour les entreprises hors secteur minier, avec des délais de paiement qui s’allongent : plus de la moitié des entreprises australiennes interrogées ont vu les délais de paiement consentis à leurs clients augmenter de plus de 60 jours. Les faillites d’entreprises se sont accélérées, pour atteindre une progression de 17% en Australie et 109% en Nouvelle-Zélande en février 2012 sur six mois glissants.

En Argentine, les mesures restrictives prises par l’administration portent un coup d’arrêt à l’amélioration du risque constatée en 2011
Coface lève la surveillance positive de l’évaluation C de l’Argentine. La situation des entreprises s’est en effet tendue début 2012. Coface constate des retards de paiement suite à des mesures de contrôle des changes et des importations, dans un contexte de dégradation des comptes publics et extérieurs. Dans les pays émergents, les tendances protectionnistes, particulièrement présentes en Amérique latine, sont devenues un facteur-clé du risque de crédit des entreprises. Malgré une conjoncture souvent favorable, l’accès aux devises pour les importateurs peut en effet parfois – et de manière imprévisible- devenir plus difficile en raison d’une décision réglementaire.

A propos de Coface
Le groupe Coface, un leader mondial de l'assurance-crédit, propose aux entreprises du monde entier des solutions pour les protéger contre le risque de défaillance financière de leurs clients, sur leur marché domestique et à l’export. En 2011 le Groupe a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 1,6 milliard d’euros. Ses 4 600 collaborateurs assurent un service de proximité dans 66 pays. Chaque trimestre, Coface publie son évaluation du risque pays dans 157 pays, en s'appuyant sur sa connaissance unique du comportement de paiement des entreprises et sur l'expertise de ses 250 arbitres.
En France, le Groupe gère également des garanties publiques à l'exportation pour le compte de l'Etat.
Coface est filiale de Natixis dont le ratio Core Tier one s'élève à fin décembre 2011 à 10,2%.
www.coface.fr

Mardi 24 Avril 2012




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