C’est dans ce contexte de reprise confirmée que Coface améliore des évaluations de plusieurs économies européennes et émergentes.
Allemagne, Autriche, Royaume-Uni et Espagne : l’amélioration sous le signe de la reprise de l’investissement
La reprise en Europe de l’Ouest conduit à une stabilisation, voire une amélioration des risques.
Il a fallu 5 ans pour que l’Allemagne et l’Autriche reviennent dans la catégorie des meilleurs risques A1, au même titre que les Etats Unis, le Japon et la Suisse. L’Allemagne confirme son rôle de moteur européen, avec une croissance remarquablement équilibrée (estimée à 2% en 2014, après 0,5% en 2013) : la consommation, historiquement molle, est vive et l’investissement a nettement repris. La confiance des acteurs économiques est donc forte, soutenue par le recul du nombre (-8% sur un an) et du coût (-30%) des défaillances. En Autriche, les entreprises bénéficient du faible coût du crédit et des reprises allemandes, américaines et est-européennes et disposent d’une trésorerie élevée. A part la faillite d’Alpine Bau en 2013, le pays voit les défaillances d’entreprise baisser depuis plusieurs mois.
L’évaluation du Royaume-Uni est reclassée en A2. Estimée à 2,7% en 2014, sa croissance serait aussi dynamique que celle des Etats-Unis et dépasserait l’Allemagne (2%). La reprise de la consommation est soutenue par une baisse du taux de chômage. Le régime de croissance britannique s’assainit, avec désormais un fort dynamisme de l’investissement des entreprises qui sera un moteur majeur de l’activité en 2014 et 2015. La banque d’Angleterre a en outre pris des mesures pour limiter la frénésie immobilière et favoriser l’accès des PME au crédit. Enfin l’industrie britannique affiche des pans de renouveau, caractérisés par une innovation dynamique, comme en témoignent les succès à l’exportation de la pharmacie, de l’automobile et des industries aéronautiques et de défense.
Encore un changement positif pour une autre économie d’Europe très touchée par la crise: l’évaluation B de l’Espagne est désormais assortie d’une surveillance positive. La reprise espagnole s’accélère avec une croissance de 1,2% prévue pour 2014 et de 1,7% pour 2015. Les exportations progressent, favorisées par la réduction des coûts de main d’œuvre, et sont particulièrement dynamiques à destination des pays émergents. Malgré la dette élevée du secteur privé, le désendettement des entreprises est engagé. On constate un net redressement de la situation financière de celles-ci : elles ont rétabli leur taux de marge (45% en 2013) et leur autofinancement (supérieur à 100%). Les niveaux élevés du chômage et de la dette des ménages présentent des vulnérabilités majeures. Toutefois, les signes de reprise de la demande interne, après les performances remarquables des exportations, constituent un élément positif indéniable.
La Lettonie subit de plein fouet le contexte géopolitique en Russie et Ukraine
La Lettonie, qui perd la surveillance positive de son évaluation B, pâtit de la dépendance de la Russie pour son approvisionnement en gaz. Les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine susceptibles d’affecter la confiance des acteurs économiques est-européens et la forte dépendance du pays envers le gaz russe expliquent ce retrait de la surveillance positive.
Kenya, Rwanda, Nigéria, Sri Lanka : un potentiel élevé
La croissance restera soutenue dans les pays émergents : 4,4% en 2014 et 4,7% en 2015. Ils bénéficient toujours de l’expansion de leur classe moyenne et profitent des meilleures perspectives de croissance dans les économies avancées, notamment via leurs exportations. Toutefois, le dynamisme des « grands » émergents sera limité par des contraintes d’offres internes et des risques politiques et sociaux.
A l’inverse, d’autres pays émergents prometteurs ne souffrent pas ou peu de ces faiblesses. Malgré un environnement des affaires souvent difficile, le potentiel de croissance est particulièrement élevé dans plusieurs pays africains et asiatiques. Ce constat conduit Coface à améliorer d’un cran les évaluations pays du Kenya (B), du Nigeria (C) et du Rwanda (C). Le Sri Lanka bénéficie aussi d’une croissance soutenue (estimée à 7% en 2014 et à 6,5 en 2015 par Coface), tirée par la consommation grâce à la forte progression des revenus et aux transferts de la population expatriée.
Le Sri-Lanka et le Kenya font partie des 10 pays émergents que Coface a détectés comme des émergents prometteurs.
L’évaluation risque pays Coface mesure le niveau moyen de risque d’impayés présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales à court terme. Elle ne concerne pas la dette souveraine. Pour la déterminer, Coface combine les perspectives économiques, politiques et financières du pays, l’expérience de paiement de Coface et l’environnement des affaires du pays.
Les évaluations risque pays et environnement des affaires se situent sur une échelle de 7 niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D et peuvent être assorties de surveillances.
Coface.com
Allemagne, Autriche, Royaume-Uni et Espagne : l’amélioration sous le signe de la reprise de l’investissement
La reprise en Europe de l’Ouest conduit à une stabilisation, voire une amélioration des risques.
Il a fallu 5 ans pour que l’Allemagne et l’Autriche reviennent dans la catégorie des meilleurs risques A1, au même titre que les Etats Unis, le Japon et la Suisse. L’Allemagne confirme son rôle de moteur européen, avec une croissance remarquablement équilibrée (estimée à 2% en 2014, après 0,5% en 2013) : la consommation, historiquement molle, est vive et l’investissement a nettement repris. La confiance des acteurs économiques est donc forte, soutenue par le recul du nombre (-8% sur un an) et du coût (-30%) des défaillances. En Autriche, les entreprises bénéficient du faible coût du crédit et des reprises allemandes, américaines et est-européennes et disposent d’une trésorerie élevée. A part la faillite d’Alpine Bau en 2013, le pays voit les défaillances d’entreprise baisser depuis plusieurs mois.
L’évaluation du Royaume-Uni est reclassée en A2. Estimée à 2,7% en 2014, sa croissance serait aussi dynamique que celle des Etats-Unis et dépasserait l’Allemagne (2%). La reprise de la consommation est soutenue par une baisse du taux de chômage. Le régime de croissance britannique s’assainit, avec désormais un fort dynamisme de l’investissement des entreprises qui sera un moteur majeur de l’activité en 2014 et 2015. La banque d’Angleterre a en outre pris des mesures pour limiter la frénésie immobilière et favoriser l’accès des PME au crédit. Enfin l’industrie britannique affiche des pans de renouveau, caractérisés par une innovation dynamique, comme en témoignent les succès à l’exportation de la pharmacie, de l’automobile et des industries aéronautiques et de défense.
Encore un changement positif pour une autre économie d’Europe très touchée par la crise: l’évaluation B de l’Espagne est désormais assortie d’une surveillance positive. La reprise espagnole s’accélère avec une croissance de 1,2% prévue pour 2014 et de 1,7% pour 2015. Les exportations progressent, favorisées par la réduction des coûts de main d’œuvre, et sont particulièrement dynamiques à destination des pays émergents. Malgré la dette élevée du secteur privé, le désendettement des entreprises est engagé. On constate un net redressement de la situation financière de celles-ci : elles ont rétabli leur taux de marge (45% en 2013) et leur autofinancement (supérieur à 100%). Les niveaux élevés du chômage et de la dette des ménages présentent des vulnérabilités majeures. Toutefois, les signes de reprise de la demande interne, après les performances remarquables des exportations, constituent un élément positif indéniable.
La Lettonie subit de plein fouet le contexte géopolitique en Russie et Ukraine
La Lettonie, qui perd la surveillance positive de son évaluation B, pâtit de la dépendance de la Russie pour son approvisionnement en gaz. Les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine susceptibles d’affecter la confiance des acteurs économiques est-européens et la forte dépendance du pays envers le gaz russe expliquent ce retrait de la surveillance positive.
Kenya, Rwanda, Nigéria, Sri Lanka : un potentiel élevé
La croissance restera soutenue dans les pays émergents : 4,4% en 2014 et 4,7% en 2015. Ils bénéficient toujours de l’expansion de leur classe moyenne et profitent des meilleures perspectives de croissance dans les économies avancées, notamment via leurs exportations. Toutefois, le dynamisme des « grands » émergents sera limité par des contraintes d’offres internes et des risques politiques et sociaux.
A l’inverse, d’autres pays émergents prometteurs ne souffrent pas ou peu de ces faiblesses. Malgré un environnement des affaires souvent difficile, le potentiel de croissance est particulièrement élevé dans plusieurs pays africains et asiatiques. Ce constat conduit Coface à améliorer d’un cran les évaluations pays du Kenya (B), du Nigeria (C) et du Rwanda (C). Le Sri Lanka bénéficie aussi d’une croissance soutenue (estimée à 7% en 2014 et à 6,5 en 2015 par Coface), tirée par la consommation grâce à la forte progression des revenus et aux transferts de la population expatriée.
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