Dans le cadre de sa nouvelle étude internationale « Innover et tirer profit des ruptures technologiques », KPMG a interrogé 668 dirigeants du secteur des technologies à travers le monde sur les enjeux liés à l’innovation technologique et les perspectives attendues pour les prochaines années.
A l’heure où les avancées technologiques se succèdent à un rythme effréné, les entreprises font aujourd’hui face à trois enjeux structurants pour leurs activités et leur fonctionnement : le Cloud Computing, le développement des applications mobiles et les réseaux sociaux. En outre, la carte des pays leaders de l’innovation évolue avec un poids croissant des pays asiatiques, notamment de la Chine.
Le Cloud Computing perçu comme la rupture technologique la plus structurante, devant le développement du m-commerce et les réseaux sociaux
Les dirigeants du secteur des technologies interrogés estiment à 56 % que le Cloud Computing constituera la rupture technologique la plus déterminante pour les consommateurs dans les années à venir (dont le Software as a Service à 30 %), dès lors qu’il devrait permettre de développer de nouvelles technologies offrant de nouveaux services. Le m-commerce, couvrant le commerce et les services sur mobile, arrive en seconde position, pour 53 % des personnes interrogées.
Pour 55% des dirigeants interrogés, le Cloud Computing est également perçu comme l’innovation technologique la plus structurante pour les entreprises elles-mêmes dans les années qui viennent, dont le SaaS (Software as a Service) pour 22 % et le IaaS (Infrastructure as a Service) pour 21 %. Les personnes interrogées voient le Cloud Computing comme un outil permettant de générer des économies de coûts et pouvant constituer une plateforme pour de nouveaux modèles économiques.
« Le cloud computing et les terminaux mobiles offrent de vraies opportunités de transformation, avec plus de flexibilité et plus de rapidité dans la gestion du système d’information. Ces projets exigent plus d’attention à la complexité des interconnections, au partage de données, et à la gestion des prestataires. », indique Laurent Gobbi, Associé, responsable des activités IT Advisory de KPMG en France.
Par ailleurs, près de 30% considèrent que les technologies mobiles vont poursuivre leur développement, notamment l’internet mobile, et faire évoluer notre écosystème. Parmi ces innovations facilitant la mobilité, les smartphones et les tablettes sont cités comme les plus impactantes par 22 % des personnes interrogées.
« Nous assistons à une véritable dynamique exponentielle d’adoption de ces technologies, qui modifie la structure même de nos organisations et de l’économie, avec un enjeu fort en termes d’adaptation des processus (production, distribution, services financiers…) et de monétisation des usages. Les contraintes sont également très fortes en termes de financement des réseaux, des capacités de bande passante et d’énergie. », analyse Marie Guillemot, Associée, responsable du secteur Technologie, Médias, Télécommunications de KPMG en France.
Parmi les principaux freins à l’adoption de ces nouvelles technologies par les consommateurs, le coût arrive en tête pour 45 % des dirigeants interrogés, puis les enjeux de confidentialité et de sécurité pour 40 % d’entre eux. Toutefois, les avantages de ces nouvelles technologies, qui permettent à leurs utilisateurs d’être constamment connectés et d’accéder à de nouveaux biens et services, contrebalancent plus que largement ces contraintes. Pour 43 % des personnes interrogées, un accès facilité à des informations personnalisées en temps réel est le premier bénéfice attendu de ces technologies mobiles par les consommateurs, devant une meilleure productivité personnelle et la possibilité de gérer en ligne ses informations personnelles.
La Chine et les Etats-Unis au coude-à-coude sur le podium des pays champions de l’innovation
Près de 30 % des dirigeants interrogés déclarent que la Chine et les Etats-Unis sont les deux pays susceptibles de générer les innovations technologiques les plus significatives dans les années qui viennent, devant l’Inde (pour près de 20 %) et le Japon (pour près de 10 %).
“La politique menée par le gouvernement chinois ces dernières années a permis de générer un environnement favorable au développement de technologies innovantes », commente Marie Guillemot. « Les investissements sont encouragés en particulier dans trois domaines : les centres de services partagés et l’outsourcing ; les moyens de paiement ; le cloud computing. Et le 12ème Plan quinquennal chinois soutient très largement l’innovation à l’échelle du pays ».
La suprématie américaine continue néanmoins de transparaître à travers les résultats obtenus lorsque les dirigeants interrogés se prononcent sur les entreprises leaders en matière d’innovation : Apple arrive en tête pour 37 % d’entre eux, suivi par Google (23 %) et Microsoft (15 %).
La Silicon Valley sur le point de perdre sa place de pôle mondial de l’innovation ?
40 % des dirigeants interrogés s’attendent à ce que l’épicentre mondial de l’innovation technologique se déplace de la Silicon Valley vers un autre pays dans les années qui viennent.
Parmi ceux qui imaginent que la Silicon Valley ne maintiendra pas sa position, 44 % pensent que c’est la Chine qui prendra le leadership en matière d’innovations technologiques d’ici 2016, devant l’Inde et le Japon.
*Méthodologie
L’étude a été menée par le Technology Innovation Center de KPMG, de mars à mai 2012, auprès de 668 dirigeants du secteur des technologies : 32% de start-ups, 37% de PME, 23% de grands groupes, 8% de fonds d’investissement.
Les personnes interrogées sont issues des zones géographiques suivantes : Amériques, Asie-Pacifique, Europe, Moyen-Orient et Afrique.
KPMG en France
Premier groupe français de services pluridisciplinaires, KPMG est membre de KPMG International Cooperative, réseau de cabinets nationaux indépendants, présent dans 150 pays. Il intervient auprès des groupes internationaux, sociétés cotées, ETI et groupes familiaux, PME, TPE, entités du secteur public et de l’économie sociale et solidaire, dans le cadre d’activités d’audit, d’expertise comptable, de conseil, de droit et de fiscalité.
www.kpmg.fr
A l’heure où les avancées technologiques se succèdent à un rythme effréné, les entreprises font aujourd’hui face à trois enjeux structurants pour leurs activités et leur fonctionnement : le Cloud Computing, le développement des applications mobiles et les réseaux sociaux. En outre, la carte des pays leaders de l’innovation évolue avec un poids croissant des pays asiatiques, notamment de la Chine.
Le Cloud Computing perçu comme la rupture technologique la plus structurante, devant le développement du m-commerce et les réseaux sociaux
Les dirigeants du secteur des technologies interrogés estiment à 56 % que le Cloud Computing constituera la rupture technologique la plus déterminante pour les consommateurs dans les années à venir (dont le Software as a Service à 30 %), dès lors qu’il devrait permettre de développer de nouvelles technologies offrant de nouveaux services. Le m-commerce, couvrant le commerce et les services sur mobile, arrive en seconde position, pour 53 % des personnes interrogées.
Pour 55% des dirigeants interrogés, le Cloud Computing est également perçu comme l’innovation technologique la plus structurante pour les entreprises elles-mêmes dans les années qui viennent, dont le SaaS (Software as a Service) pour 22 % et le IaaS (Infrastructure as a Service) pour 21 %. Les personnes interrogées voient le Cloud Computing comme un outil permettant de générer des économies de coûts et pouvant constituer une plateforme pour de nouveaux modèles économiques.
« Le cloud computing et les terminaux mobiles offrent de vraies opportunités de transformation, avec plus de flexibilité et plus de rapidité dans la gestion du système d’information. Ces projets exigent plus d’attention à la complexité des interconnections, au partage de données, et à la gestion des prestataires. », indique Laurent Gobbi, Associé, responsable des activités IT Advisory de KPMG en France.
Par ailleurs, près de 30% considèrent que les technologies mobiles vont poursuivre leur développement, notamment l’internet mobile, et faire évoluer notre écosystème. Parmi ces innovations facilitant la mobilité, les smartphones et les tablettes sont cités comme les plus impactantes par 22 % des personnes interrogées.
« Nous assistons à une véritable dynamique exponentielle d’adoption de ces technologies, qui modifie la structure même de nos organisations et de l’économie, avec un enjeu fort en termes d’adaptation des processus (production, distribution, services financiers…) et de monétisation des usages. Les contraintes sont également très fortes en termes de financement des réseaux, des capacités de bande passante et d’énergie. », analyse Marie Guillemot, Associée, responsable du secteur Technologie, Médias, Télécommunications de KPMG en France.
Parmi les principaux freins à l’adoption de ces nouvelles technologies par les consommateurs, le coût arrive en tête pour 45 % des dirigeants interrogés, puis les enjeux de confidentialité et de sécurité pour 40 % d’entre eux. Toutefois, les avantages de ces nouvelles technologies, qui permettent à leurs utilisateurs d’être constamment connectés et d’accéder à de nouveaux biens et services, contrebalancent plus que largement ces contraintes. Pour 43 % des personnes interrogées, un accès facilité à des informations personnalisées en temps réel est le premier bénéfice attendu de ces technologies mobiles par les consommateurs, devant une meilleure productivité personnelle et la possibilité de gérer en ligne ses informations personnelles.
La Chine et les Etats-Unis au coude-à-coude sur le podium des pays champions de l’innovation
Près de 30 % des dirigeants interrogés déclarent que la Chine et les Etats-Unis sont les deux pays susceptibles de générer les innovations technologiques les plus significatives dans les années qui viennent, devant l’Inde (pour près de 20 %) et le Japon (pour près de 10 %).
“La politique menée par le gouvernement chinois ces dernières années a permis de générer un environnement favorable au développement de technologies innovantes », commente Marie Guillemot. « Les investissements sont encouragés en particulier dans trois domaines : les centres de services partagés et l’outsourcing ; les moyens de paiement ; le cloud computing. Et le 12ème Plan quinquennal chinois soutient très largement l’innovation à l’échelle du pays ».
La suprématie américaine continue néanmoins de transparaître à travers les résultats obtenus lorsque les dirigeants interrogés se prononcent sur les entreprises leaders en matière d’innovation : Apple arrive en tête pour 37 % d’entre eux, suivi par Google (23 %) et Microsoft (15 %).
La Silicon Valley sur le point de perdre sa place de pôle mondial de l’innovation ?
40 % des dirigeants interrogés s’attendent à ce que l’épicentre mondial de l’innovation technologique se déplace de la Silicon Valley vers un autre pays dans les années qui viennent.
Parmi ceux qui imaginent que la Silicon Valley ne maintiendra pas sa position, 44 % pensent que c’est la Chine qui prendra le leadership en matière d’innovations technologiques d’ici 2016, devant l’Inde et le Japon.
*Méthodologie
L’étude a été menée par le Technology Innovation Center de KPMG, de mars à mai 2012, auprès de 668 dirigeants du secteur des technologies : 32% de start-ups, 37% de PME, 23% de grands groupes, 8% de fonds d’investissement.
Les personnes interrogées sont issues des zones géographiques suivantes : Amériques, Asie-Pacifique, Europe, Moyen-Orient et Afrique.
KPMG en France
Premier groupe français de services pluridisciplinaires, KPMG est membre de KPMG International Cooperative, réseau de cabinets nationaux indépendants, présent dans 150 pays. Il intervient auprès des groupes internationaux, sociétés cotées, ETI et groupes familiaux, PME, TPE, entités du secteur public et de l’économie sociale et solidaire, dans le cadre d’activités d’audit, d’expertise comptable, de conseil, de droit et de fiscalité.
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