De source officielle, les réserves de devises de la Chine ont continué d'augmenter, représentant 3.072,7 milliards de dollars selon la Banque Centrale du pays. Pourquoi ? D'abord, parce le pouvoir chinois s'apprête à mener une politique monétaire plus ciblée, qui aura pour but de mieux servir la croissance de l'économie réelle et d'éviter une expansion agressive du crédit[1]. Ensuite, pour que la masse monétaire puisse faire face à la croissance du PIB. Enfin, pour mener une politique monétaire anti-volatilité, même si elle sera difficile à tenir. Par conséquent, en 2019, la Chine tentera de maintenir des réserves de change stables et une balance de paiements internationaux la moins dégradée possible.
Son économie, dotée d'une grande résilience et d'un potentiel pour résister aux impact extérieurs et à la volatilité des marchés devrait aussi amortir les relations sino-américaines complexes des derniers mois. Pendant que le dollar est pénalisé par le "shutdown", le yuan s'est apprécié de 1,3% face au dollar le mois dernier, dans un contexte de reprise des négociations commerciales entre Washington et Pékin.
On ne sait pour l'heure si un accord interviendra entre les deux pays, toujours est-il que la Chine en a plus ou moins anticipé les conséquences. Si les services qui pèsent la moitié du PIB, tirent leur épingle du jeux, l'activité manufacturière chinoise s'est contractée en décembre pour la première fois en 19 mois, du fait du tassement prolongé des nouvelles commandes intérieures et à l'exportation[2].
Les autorités vont donc soutenir leur monnaie sans pour autant recourir à une relance massive de l'économie comme ce fut le cas par le passé. Toutefois, les analystes estiment que des mesures d'assouplissement monétaire (baisse des taux d'intérêt) interviendraient si la conjoncture venait à se dégrader. Le pays tente une politique agile, mais le Yuan risque de fluctuer et donc d'être très volatile.
« Monnaie du peuple » en mandarin, le renminbi aussi appelé yuan, fut introduit par la Banque populaire de Chine en 1948. Avec le boom économique chinois des années 90, le gouvernement chinois s'est vite retrouvé confronté à une problématique de taille : comment gérer l'afflux de capitaux étrangers tout en gardant le contrôle de l'économie locale ?
Pour répondre à cette question, une deuxième monnaie a donc été créée à Hong Kong. Même nom, même billet, les deux monnaies s'échangent toutefois avec un code ISO différent : CNY pour la monnaie continentale et CNH pour la monnaie insulaire. Les utilisateurs du marché CNY sont généralement des exportateurs onshore, qui exigent du yuan CNY.
De légères différences de valorisation peuvent apparaître entre les deux devises lorsque la liquidité des marchés n'est pas au rendez-vous, mais dans l'ensemble leurs valeurs restent très proches. La principale différence est d'ordre réglementaire. Toutefois, le CNY est défini par la banque centrale Chinoise alors que le CNH repose sur l'offre et la demande privée. Les évolutions montrent que le yuan devrait prochainement figurer comme une des paires de devises majeurs à l'instar de EUR/USD ou EUR/JPY pour les importateurs et exportateurs.
Dans le contexte actuel des affaires pour les entreprises, mieux vaut choisir de recevoir leurs paiements off-shore en CNH pour éviter les restrictions appliquées aux transactions en CNY dont le cours reste dicté par la Banque populaire de Chine.
[1] Source : xinhuanet.com
[2] Source : Reuters
Son économie, dotée d'une grande résilience et d'un potentiel pour résister aux impact extérieurs et à la volatilité des marchés devrait aussi amortir les relations sino-américaines complexes des derniers mois. Pendant que le dollar est pénalisé par le "shutdown", le yuan s'est apprécié de 1,3% face au dollar le mois dernier, dans un contexte de reprise des négociations commerciales entre Washington et Pékin.
On ne sait pour l'heure si un accord interviendra entre les deux pays, toujours est-il que la Chine en a plus ou moins anticipé les conséquences. Si les services qui pèsent la moitié du PIB, tirent leur épingle du jeux, l'activité manufacturière chinoise s'est contractée en décembre pour la première fois en 19 mois, du fait du tassement prolongé des nouvelles commandes intérieures et à l'exportation[2].
Les autorités vont donc soutenir leur monnaie sans pour autant recourir à une relance massive de l'économie comme ce fut le cas par le passé. Toutefois, les analystes estiment que des mesures d'assouplissement monétaire (baisse des taux d'intérêt) interviendraient si la conjoncture venait à se dégrader. Le pays tente une politique agile, mais le Yuan risque de fluctuer et donc d'être très volatile.
« Monnaie du peuple » en mandarin, le renminbi aussi appelé yuan, fut introduit par la Banque populaire de Chine en 1948. Avec le boom économique chinois des années 90, le gouvernement chinois s'est vite retrouvé confronté à une problématique de taille : comment gérer l'afflux de capitaux étrangers tout en gardant le contrôle de l'économie locale ?
Pour répondre à cette question, une deuxième monnaie a donc été créée à Hong Kong. Même nom, même billet, les deux monnaies s'échangent toutefois avec un code ISO différent : CNY pour la monnaie continentale et CNH pour la monnaie insulaire. Les utilisateurs du marché CNY sont généralement des exportateurs onshore, qui exigent du yuan CNY.
De légères différences de valorisation peuvent apparaître entre les deux devises lorsque la liquidité des marchés n'est pas au rendez-vous, mais dans l'ensemble leurs valeurs restent très proches. La principale différence est d'ordre réglementaire. Toutefois, le CNY est défini par la banque centrale Chinoise alors que le CNH repose sur l'offre et la demande privée. Les évolutions montrent que le yuan devrait prochainement figurer comme une des paires de devises majeurs à l'instar de EUR/USD ou EUR/JPY pour les importateurs et exportateurs.
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[1] Source : xinhuanet.com
[2] Source : Reuters
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