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Robert Half Management Resources recense ici cinq « commandements » pour remplacer des règles finalement moins immuables qu’on ne le pense.
Commandement n°1 – Toujours je veillerai à optimiser mon organisation… plutôt que d’appliquer l’adage « Plus vous passerez de temps au bureau, plus vous irez loin. »
« Il peut vous sembler logique que plus vous passez de temps au travail, mieux vous réussirez. Or rester longtemps au bureau ne signifie pas nécessairement que vous êtes plus productif/ve, ou que votre travail est de meilleure qualité. Le fait de multiplier les heures de travail pourrait trahir une certaine inefficacité, attention… », alerte Karine Doukhan. Une devise en guise de solution : rétablir le sens des priorités.
Et attention au risque d'épuisement professionnel dit ‘burnout’. Quelques heures supplémentaires ne posent pas de problème si cela reste exceptionnel, mais en faire une habitude peut entraîner un stress important, une baisse de moral voire des problèmes de santé. L'impression constante d'être surchargé(e) peut révéler aussi le besoin de déléguer certaines tâches ou de se faire aider par un(e) collègue ; il est important d’en parler avec son manager.
Commandement n° 2 – Toujours je réfléchirai avec soin avant d’accepter de nouvelles missions... au lieu d’accepter tout nouveau projet
Certes, se porter volontaire pour prendre en charge des dossiers supplémentaires est l'un des meilleurs moyens d'acquérir de nouvelles compétences et d'assurer son évolution. Mais avoir les yeux plus gros que le ventre peut conduire tout droit à ce fameux ‘burnout’. Et d’autre part, se proposer pour un projet auquel on est mal préparé(e), voire que l’on n’est pas capable de gérer, peut faire régresser... Le conseil de Karine Doukhan dans ce genre de situation : « Ne vous surestimez pas, réfléchissez de manière stratégique aux missions que vous acceptez. Avez-vous les connaissances, les compétences et l'expérience nécessaires pour les mener à bien ? Où allez-vous rapidement vous retrouver complètement dépassé(e) ? S'il est bon de développer – autant que possible – de nouvelles aptitudes, ne proposez pas par exemple d'organiser une grande tournée commerciale si vos seules expériences en événementiel se résument à l'organisation d'un déjeuner d'équipe et d'une fête d'anniversaire… ».
Commandement n° 3 – Toujours j’analyserai une promotion sous l’angle de mon projet professionnel… plutôt que d’accepter toute promotion sans ma carrière
« Lors de votre évaluation annuelle, votre supérieur hiérarchique vous remercie pour tout le travail fourni et pour votre implication au sein de l'entreprise, avant de vous offrir une promotion en récompense de vos efforts. Vous serez certainement séduit(e) à l’idée d’avoir un titre plus valorisant et un meilleur salaire. Réfléchissez toutefois aux autres conséquences.», souligne Karine Doukhan.
Des questions méritent d’être posées : « Les responsabilités associées au poste vous intéressent-elles vraiment ? S’il s’agit par exemple d’un poste d’encadrement, vous ne pourrez plus passer autant de temps à effectuer le travail que vous appréciez tant aujourd’hui ; vous devrez, en revanche, gérer les ressources, suivre l’avancement des projets, et résoudre des conflits. Réfléchissez également à l'équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée. Si ce nouveau poste exige de rester plus longtemps au bureau ou de vous déplacer régulièrement, êtes-vous prêt(e) à en assumer les conséquences sur votre vie privée ? ». A l’issue de cet auto-questionnement, et seulement là, une décision pourra être prise de façon correcte.
Commandement n° 4 – Toujours j’entretiendrai mon réseau, y compris auprès de mes collègues… et pas seulement auprès de mes supérieurs hiérarchiques
Certes, un manager a une influence décisive sur la réussite de la carrière de ses collaborateurs. Il/elle définit non seulement le type de missions qui leur sont confiées, mais peut également les mettre en avant lorsqu'une opportunité d'évolution se présente. Mais attention, remarque Karine Doukhan : « Votre manager n'est pas le seul à pouvoir contribuer à votre réussite. Ne sous-estimez pas l'importance de vos relations avec vos collègues. Exemple : vous devez conduire un projet dans des délais très serrés. L’aide d’un expert travaillant au sein d’un autre département vous est indispensable. Vous devez convaincre le directeur du département pour qu’il accepte de vous libérer ce collègue. Si vous connaissez bien l'assistant(e) du département, il/elle vous aidera à entrer en contact avec son manager – plus rapidement que vous l’auriez fait par vos propres moyens. Par conséquent, entretenez et développez vos relations à tous les niveaux de l'entreprise.»
Commandement n°5 – Toujours je prendrai la parole à bon escient… et non pas comme un ‘moulin à paroles’
Il va de soi que personne n’a envie d’avoir une telle réputation. Néanmoins, passer chaque jour un peu de temps à discuter avec ses collègues à la fontaine à eau ou à la machine à café peut s'avérer bénéfique. « C’est en apprenant à mieux connaître vos collègues sur le plan personnel que vous renforcerez vos relations. Mais n’oubliez pas de le faire avec modération ! ».
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Retrouvez toute l'actualité du credit management dans notre magazine en ligne DSOnews
www.dsonews.fr
Commandement n°1 – Toujours je veillerai à optimiser mon organisation… plutôt que d’appliquer l’adage « Plus vous passerez de temps au bureau, plus vous irez loin. »
« Il peut vous sembler logique que plus vous passez de temps au travail, mieux vous réussirez. Or rester longtemps au bureau ne signifie pas nécessairement que vous êtes plus productif/ve, ou que votre travail est de meilleure qualité. Le fait de multiplier les heures de travail pourrait trahir une certaine inefficacité, attention… », alerte Karine Doukhan. Une devise en guise de solution : rétablir le sens des priorités.
Et attention au risque d'épuisement professionnel dit ‘burnout’. Quelques heures supplémentaires ne posent pas de problème si cela reste exceptionnel, mais en faire une habitude peut entraîner un stress important, une baisse de moral voire des problèmes de santé. L'impression constante d'être surchargé(e) peut révéler aussi le besoin de déléguer certaines tâches ou de se faire aider par un(e) collègue ; il est important d’en parler avec son manager.
Commandement n° 2 – Toujours je réfléchirai avec soin avant d’accepter de nouvelles missions... au lieu d’accepter tout nouveau projet
Certes, se porter volontaire pour prendre en charge des dossiers supplémentaires est l'un des meilleurs moyens d'acquérir de nouvelles compétences et d'assurer son évolution. Mais avoir les yeux plus gros que le ventre peut conduire tout droit à ce fameux ‘burnout’. Et d’autre part, se proposer pour un projet auquel on est mal préparé(e), voire que l’on n’est pas capable de gérer, peut faire régresser... Le conseil de Karine Doukhan dans ce genre de situation : « Ne vous surestimez pas, réfléchissez de manière stratégique aux missions que vous acceptez. Avez-vous les connaissances, les compétences et l'expérience nécessaires pour les mener à bien ? Où allez-vous rapidement vous retrouver complètement dépassé(e) ? S'il est bon de développer – autant que possible – de nouvelles aptitudes, ne proposez pas par exemple d'organiser une grande tournée commerciale si vos seules expériences en événementiel se résument à l'organisation d'un déjeuner d'équipe et d'une fête d'anniversaire… ».
Commandement n° 3 – Toujours j’analyserai une promotion sous l’angle de mon projet professionnel… plutôt que d’accepter toute promotion sans ma carrière
« Lors de votre évaluation annuelle, votre supérieur hiérarchique vous remercie pour tout le travail fourni et pour votre implication au sein de l'entreprise, avant de vous offrir une promotion en récompense de vos efforts. Vous serez certainement séduit(e) à l’idée d’avoir un titre plus valorisant et un meilleur salaire. Réfléchissez toutefois aux autres conséquences.», souligne Karine Doukhan.
Des questions méritent d’être posées : « Les responsabilités associées au poste vous intéressent-elles vraiment ? S’il s’agit par exemple d’un poste d’encadrement, vous ne pourrez plus passer autant de temps à effectuer le travail que vous appréciez tant aujourd’hui ; vous devrez, en revanche, gérer les ressources, suivre l’avancement des projets, et résoudre des conflits. Réfléchissez également à l'équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie privée. Si ce nouveau poste exige de rester plus longtemps au bureau ou de vous déplacer régulièrement, êtes-vous prêt(e) à en assumer les conséquences sur votre vie privée ? ». A l’issue de cet auto-questionnement, et seulement là, une décision pourra être prise de façon correcte.
Commandement n° 4 – Toujours j’entretiendrai mon réseau, y compris auprès de mes collègues… et pas seulement auprès de mes supérieurs hiérarchiques
Certes, un manager a une influence décisive sur la réussite de la carrière de ses collaborateurs. Il/elle définit non seulement le type de missions qui leur sont confiées, mais peut également les mettre en avant lorsqu'une opportunité d'évolution se présente. Mais attention, remarque Karine Doukhan : « Votre manager n'est pas le seul à pouvoir contribuer à votre réussite. Ne sous-estimez pas l'importance de vos relations avec vos collègues. Exemple : vous devez conduire un projet dans des délais très serrés. L’aide d’un expert travaillant au sein d’un autre département vous est indispensable. Vous devez convaincre le directeur du département pour qu’il accepte de vous libérer ce collègue. Si vous connaissez bien l'assistant(e) du département, il/elle vous aidera à entrer en contact avec son manager – plus rapidement que vous l’auriez fait par vos propres moyens. Par conséquent, entretenez et développez vos relations à tous les niveaux de l'entreprise.»
Commandement n°5 – Toujours je prendrai la parole à bon escient… et non pas comme un ‘moulin à paroles’
Il va de soi que personne n’a envie d’avoir une telle réputation. Néanmoins, passer chaque jour un peu de temps à discuter avec ses collègues à la fontaine à eau ou à la machine à café peut s'avérer bénéfique. « C’est en apprenant à mieux connaître vos collègues sur le plan personnel que vous renforcerez vos relations. Mais n’oubliez pas de le faire avec modération ! ».
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