Le Ministre a un défi à relever s’il veut être crédible sur ce terrain ; il lui faut prendre position sur « la RSE volontaire », et pas seulement sur la responsabilité légale, au-delà du rappel sans couleur et sans saveur qu’a fait le Premier Ministre au CESE sur le sujet, qui restera au titre des occasions manquées d’affirmer une ligne incitative française qui ne se contente pas de contraindre les entreprises à faire plus par la loi, ce qui est un exercice facile. Elever le devoir de vigilance au rang d’une obligation dure est moins courageux que de pousser les feux pour que entreprises et parties prenantes créent en France , ensemble, des mécanismes de suivi contractuels des engagements sociaux, environnementaux ou sociétaux ; rentrer dans la politique d’incitation que réclame Bruxelles (« smart mix ») et que pratiquent bien les allemands, est plus exigeant que de voter des mécanismes unilatéraux.
On attend donc de voir comment Emmanuel Macron va prendre le dossier de la transposition de la directive européenne qui doit substituer un texte plus communautaire à l’article 225 de la loi Grenelle 2, marqué du sceau des catalogues des années 1990, dictés par les ONG qui veulent une transparence la plus large possible, quitte à ce qu’on fasse du formalisme superficiel, alors qu’elles même ne les regardent pas ! Si le Ministre reste dans l’esprit contraignant et il ne satisfera, ni le capitalisme naïf, ni le capitalisme responsable ; s’il fait confiance aux entreprises et colle à l’esprit du texte de Bruxelles, voté l’année dernière, pour que les entreprises rapportent sur leurs enjeux vraiment pertinents, de façon fiable, vérifiée, il fera avancer le capitalisme responsable. Et aux parties prenantes d’en juger, quitte à insérer leur avis dans les rapports et à organiser des évaluations objectives régulières. On attend que la concertation s’organise sur le sujet et que Bercy n’écoute pas que la plateforme RSE et les ong, mais aussi les experts, les entreprises en direct et surtout les utilisateurs et destinataires de ce texte que sont les divers investisseurs. SI on veut encourager vraiment un capitalisme responsable, soyons responsables dans la façon de penser, de préparer, de discuter et d’arbitrer ce texte cadre de la RSE, autour de principes, de transparence, de simplicité, de concertation et d’équilibre… Puisse l’esprit de la RSE volontaire gagner Bercy et pas seulement celui de la responsabilité qu’on impose. Chiche M. Macron ?
Patrick d’Humières
www.institutrse.com
On attend donc de voir comment Emmanuel Macron va prendre le dossier de la transposition de la directive européenne qui doit substituer un texte plus communautaire à l’article 225 de la loi Grenelle 2, marqué du sceau des catalogues des années 1990, dictés par les ONG qui veulent une transparence la plus large possible, quitte à ce qu’on fasse du formalisme superficiel, alors qu’elles même ne les regardent pas ! Si le Ministre reste dans l’esprit contraignant et il ne satisfera, ni le capitalisme naïf, ni le capitalisme responsable ; s’il fait confiance aux entreprises et colle à l’esprit du texte de Bruxelles, voté l’année dernière, pour que les entreprises rapportent sur leurs enjeux vraiment pertinents, de façon fiable, vérifiée, il fera avancer le capitalisme responsable. Et aux parties prenantes d’en juger, quitte à insérer leur avis dans les rapports et à organiser des évaluations objectives régulières. On attend que la concertation s’organise sur le sujet et que Bercy n’écoute pas que la plateforme RSE et les ong, mais aussi les experts, les entreprises en direct et surtout les utilisateurs et destinataires de ce texte que sont les divers investisseurs. SI on veut encourager vraiment un capitalisme responsable, soyons responsables dans la façon de penser, de préparer, de discuter et d’arbitrer ce texte cadre de la RSE, autour de principes, de transparence, de simplicité, de concertation et d’équilibre… Puisse l’esprit de la RSE volontaire gagner Bercy et pas seulement celui de la responsabilité qu’on impose. Chiche M. Macron ?
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