On notera que les enjeux sociétaux s’accumulent et montent en criticité d’année en année : après les crises sur la fiscalité des entreprises, sur la protection des données privées et sur l’intégration des jeunes, sans parler du carbone, de la toxicité des aliments….c’est le flux croissant de migrations en europe qui s’impose de façon massive et pour longtemps. Après le patronat allemand, le président français du medef a appelé à gérer positivement cet afflux de personnes, réfugiées pour les uns, migrants économiques pour les autres. Plusieurs grandes entreprises viennent de prendre leur responsabilité face à cet enjeu lourd, humain mais aussi géopolitique, économique mais humanitaire avant tout, qui est désormais le nôtre, fondamentalement, avec lequel il va falloir s’organiser pour y faire face, du mieux possible. Cela a des conséquences sur nos offres de formation, d’emploi, d’infrastructures d’accueil, de prélèvement social etc…
BNP Paribas a mis son dispositif de collecte à disposition ; des acteurs comme Air Liquide, Michelin, Total, se sont engagées directement dans l’aide aux réfugiés, courageusement. Qu’on ne s’y trompe pas, ces gestes ne sont pas de la compassion et un alibi du moment ; quand on sait à quel point la culture managériale est souvent réticente à se mêler des problèmes de la société, les plus politiques, on ne peut que saluer un mouvement qui créera une dynamique positive, à n’en pas douter.
L’assocation Singa organise de façon très professionnelle un appui aux réfugiés en lien avec des entreprises ; nous devons les aider et les soutenir plus que jamais dans leur mission. A cet effet, IRSE va proposer – de façon gracieuse évidemment – d’organiser une relation suivie entre Singa et les entreprises qui rejoindront le mouvement de solidarité, pour accélérer les initiatives et « embarquer les managers responsables », ces cadres, femmes pour beaucoup et hommes d’entreprise qui acceptent de donner de leur temps à l’extérieur pour cette cause. On voit bien qu’une nouvelle ère de relation plus solidaire s’ouvre entre les entreprises et la société, sous la pression des enjeux collectifs, et que si les questions de croissance et de production nous occupent quotidiennement à juste titre, il survient, chez nous, le « progrès de l’humanité » – formalisé dans les nouveaux objectifs de développement durable que va adopter l’Assemblée des Nations Unies à la fin du mois – va conditionner tout le reste et en premier la capacité de notre société à se regarder, se projeter, à se rassembler. Nous avons tous été « Charlie » ; nous serons bientôt « tous réfugiés » !
BNP Paribas a mis son dispositif de collecte à disposition ; des acteurs comme Air Liquide, Michelin, Total, se sont engagées directement dans l’aide aux réfugiés, courageusement. Qu’on ne s’y trompe pas, ces gestes ne sont pas de la compassion et un alibi du moment ; quand on sait à quel point la culture managériale est souvent réticente à se mêler des problèmes de la société, les plus politiques, on ne peut que saluer un mouvement qui créera une dynamique positive, à n’en pas douter.
L’assocation Singa organise de façon très professionnelle un appui aux réfugiés en lien avec des entreprises ; nous devons les aider et les soutenir plus que jamais dans leur mission. A cet effet, IRSE va proposer – de façon gracieuse évidemment – d’organiser une relation suivie entre Singa et les entreprises qui rejoindront le mouvement de solidarité, pour accélérer les initiatives et « embarquer les managers responsables », ces cadres, femmes pour beaucoup et hommes d’entreprise qui acceptent de donner de leur temps à l’extérieur pour cette cause. On voit bien qu’une nouvelle ère de relation plus solidaire s’ouvre entre les entreprises et la société, sous la pression des enjeux collectifs, et que si les questions de croissance et de production nous occupent quotidiennement à juste titre, il survient, chez nous, le « progrès de l’humanité » – formalisé dans les nouveaux objectifs de développement durable que va adopter l’Assemblée des Nations Unies à la fin du mois – va conditionner tout le reste et en premier la capacité de notre société à se regarder, se projeter, à se rassembler. Nous avons tous été « Charlie » ; nous serons bientôt « tous réfugiés » !
Patrick d’Humières
www.institutrse.com
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