Ce projet ambitieux intègre la sélection de lignées de crevettes aptes à être élevées en fortes densités, la domestication d’une espèce sauvage locale et l’élaboration d’une alimentation spécifique pour les crevettes valorisant les ressources agricoles de proximité. Il va créer un système d’élevage hors mer en circuit fermé dans des bâtiments à l’environnement contrôlé et économes en énergie, combinant des technologies adaptées de traitement de l’eau salée et de valorisation des carapaces. Il vise une maîtrise des conditions d’élevage zootechniques et zoosanitaires par un système en temps réel de maintien des animaux dans une zone de confort optimale qui évitera le recours aux additifs chimiques et plus particulièrement aux antibiotiques. Il valorise la production par la vente de crevettes fraiches et d’une gamme de produits transformés à base de crevettes.

Bpifrance finance le projet SC2E, d’un budget de 16,9 millions d’euros, à hauteur de 7,3 millions d’euros, répartis comme suit : 2,5 millions d’euros sous forme de subventions et 4,8 millions d’euros sous forme d’avances remboursables.

Le consortium SC2E rassemble sept partenaires industriels et centres de recherche d’excellence mondiale. Il est structuré autour de 2 PME, MARTROP porteur de ce concept novateur, IDEE (études, réalisation et accompagnement à l’international de piscicultures marines et continentales et de crevetticulture), d’une ETI ARTELIA Bâtiment & Industrie (études, réalisation de bâtiments économes et maîtrise des flux d’énergie) et STEREAU, une filiale du groupe SAUR (ingénierie et développement de solution de traitement de l’eau - potabilisation et épuration). Les académiques sont l’ANSES par son équipe « pathologie virale » – l’IFREMER par son département « Ressources Biologiques & Environnement – Unité de Physiologie Fonctionnelle des Organismes Marins » et l’UPMC (l’Université Paris 6 Pierre et Marie Curie) par ses différentes équipes regroupées aux côtés du CNRS dans la STATION BIOLOGIQUE DE ROSCOFF.

SC2E a été labellisé par le Pôle Mer Bretagne (pôle de compétitivité).
Les partenaires apportent et développent dans le cadre de ce projet des compétences scientifiques et techniques de premier ordre. Les risques technologiques sont cernés avec des possibles voies alternatives qui demeurent concurrentielles par rapport aux solutions existantes. La dimension d’industrialisation des produits à l’issue des travaux de R&D est également présente avec un savoir-faire distinctif pour le développement de nouveaux produits. Il y a une ambition de déploiement large sur un marché de dimension mondiale où les préoccupations d’indépendance alimentaire, de santé et d’environnement sont déterminantes et fortement croissantes.

A propos de Bpifrance Bpifrance, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, partenaire de confiance des entrepreneurs, accompagne les entreprises, de l’amorçage jusqu’à la cotation en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance assure, en outre, des services d’accompagnement et de soutien renforcé à l’innovation et à l’export, en partenariat avec UBIFRANCE et Coface. Issu du rapprochement d’OSEO, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions, Bpifrance propose aux entreprises un continuum de financements à chaque étape clé de leur développement et une offre adaptée aux spécificités régionales. Fort de 42 implantations régionales (90 % des décisions prises en région), Bpifrance constitue un outil de compétitivité économique au service des entrepreneurs. Bpifrance agit en appui des politiques publiques conduites par l’Etat et par les Régions pour répondre à trois objectifs :
- Favoriser le développement économique des régions
- Participer au renouveau industriel de la France
- Faire émerger les champions de demain.

Avec Bpifrance, les entreprises bénéficient d’un interlocuteur puissant, proche et efficace, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins de financement, d’innovation et d’investissement. Le programme ISI favorise l’émergence de champions européens. Il soutient des projets ambitieux d’innovation collaborative à finalité industrielle, portés par des entreprises de taille intermédiaire (moins de 5000 collaborateurs) et des PME (moins de 250), toutes innovantes. Ces projets sont très prometteurs : ils visent à commercialiser les produits issus de ruptures technologiques et ne pourraient se réaliser sans incitations publique. L’aide est d’un montant généralement compris entre 3 à 10 M€, sous la forme de subventions et d’avances remboursables.
bpifrance.fr

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