Avec respectivement –26 et –28 %, les Bordeaux blancs, les Bordeaux rosés et clairets sont les plus affectés par cette baisse. En rouge, l’appellation régionale Bordeaux, avec 1.670.000 hl, accuse une baisse de 21 % alors que le Bordeaux Supérieur rouge reste sensiblement au même niveau qu’en 2007 (447 000 hl).Dans ce contexte, les rendements moyens constatés se situent au niveau le plus bas depuis le gel historique de 1991 : en blanc : 33,1 hl/ha ; 46,0 hl/ha pour le Crémant, en rouge : 37,8 hl/ha pour le Bordeaux, 36,5 hl/ha pour le Bordeaux Supérieur, en rosé : 44,0 hl/ha, 42,8 hl/ha pour le Clairet.
La qualité de ce millésime, qui a déjà été décriée dans certains journaux anglo-saxons, s’annonce pourtant de bon niveau selon le syndicat des vins de Bordeaux. « Après un été froid et pluvieux, les belles journées des mois de septembre et octobre ont permis de récolter, contre toute attente, des raisins sains et mûrs ». Et selon Denis Galabert, directeur du centre œnologique de Grézillac : « …Le millésime 2008 à Bordeaux nous a prouvé que la nature a ses raisons que l’œnologie ne contrôle pas et il y a aujourd’hui dans tous les chais des producteurs de Bordeaux, des vins d’un niveau parfois jamais atteint ces dernières années, sauf peut-être en 2005! ».

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