Le bitcoin parti de loin, parti de rien
Crée en janvier 2009, le bitcoin connaîtra son premier échange en décembre de la même année. Il ne valait même pas un dollar en 2010. Risée des banques, on pouvait lire partout que le bitcoin était une escroquerie et qu'il ne fallait surtout pas en acheter. La monnaie virtuelle va pourtant prendre son envol avec le soutien d'une communauté libertaire voulant s'affranchir du système financier traditionnel. Sept ans après, il en valait 1.000. La rentabilité annuelle était estimée à 1303%. Le Bitcoin devenait une monnaie virtuelle de spéculation, mais sa volatilité restait un problème récurrent.
Comment dépenser de ses Bitcoins ?
Pour les particuliers, il était difficile d'utiliser les bitcoins pour faire ses courses dans le magasin d'en bas. Pourtant, depuis 2010, il existe de plus en plus de possibilités pour dépenser la monnaie virtuelle comme une devise classique. La situation est assez complexe. Aujourd'hui, les grandes enseignes et les marques sont très rares à proposer le bitcoin comme moyen de paiement. En 2021, Paypal va lancer dans le monde entier la possibilité de payer en bitcoin. Cette solution a été testée et validée sur le marché américain. On peut dire que cela change tout et on sait que les grandes sociétés de carte de crédit et les banques en ligne y pensent de plus en plus. C'est complétement antinomique avec l'esprit du bitcoin, mais cela peut permettre au bitcoin de séduire un public plus large. Pour l'heure, il faut se renseigner sur la communauté et consulter des annuaires qui répertorient tous les sites en ligne, mais aussi les boutiques qui acceptent la monnaie virtuelle. On trouve beaucoup de sites de jeux en ligne qui les acceptent. Les casinos notamment sont de plus en plus nombreux à saisir l'avantage d'une monnaie virtuelle pour plus de fiabilité, d'instantanéité et de souplesse. Mais nous ne devrions pas tarder à voir apparaitre à leur suite tous les commerces les plus ordinaires adopter les cryptomonnaies.
Le bitcoin, la monnaie yoyo
C'est l'une des problématiques récurrentes de cette monnaie virtuelle. En 2017, il bat un record et attire tous les spéculateurs en herbe et la semaine d'après, il dégringolait de 5.000 dollars. Un an après, c'est même l'explosion de la bulle avec un cours qui s'écroule sous la barre des 3.500 dollars. Cette volatilité est due à de nombreux facteurs. C'est une monnaie jeune qui n'est pas encore installée. Son créateur Satoshi Nakamoto a voulu que sa diffusion soit limitée. Il n'y a pas plus de 21 millions de Bitcoins dans le monde virtuel. Cette monnaie virtuelle est construite sur le modèle de la blockchain. Cette technologie de stockage et de transmission d'informations est transparente, sécurisée, et fonctionne sans organe central de contrôle. Cette technologie est celle de tous les fantasmes, libertaire, anti-état et une alternative à la domination du monde de la finance. Le bitcoin a sa part d'ombre et les États le voient d'un mauvais œil, car il est impossible de la contrôler, de savoir qui en a et combien il en possède. Vous pouvez être millionnaire et tant que vous ne les échangez pas dans une devise classique, personne ne peut vous taxer et vous demander des comptes. Bref tout ce que le léviathan étatique déteste. Cette caractéristique à aussi un coût et c'est la volatilité. En effet, aucun organisme, aucun régulateur ne contrôle le cours et la diffusion des bitcoins. La seule chose qui donne la valeur du Bitcoin, c'est la rencontre de l'offre et de la demande. C'est le paradoxe de cette monnaie vendue comme une alternative au néolibéralisme financier alors qu'elle est la représentation du marché parfait décrit par Adam Smith où l'offre et la demande se rencontre sans aucune intervention qu'elle soit d'un État ou d'un trust. Ainsi, le Bitcoin ne dépend pas de la loi, pour l'instant en tout cas, pas de résultat économique, pas de promesses politiques, du chômage ou du PIB... Il est absolument libre. Cette liberté signifie qu'il peut atteindre des records et que le lendemain, la crainte d'une bulle peut le faire chuter encore plus vite qui n'est monté. Pour les investisseurs, c'est un vrai jeu de poker. Ils n'ont aucun moyen pour anticiper le cours et doivent gérer des montées de 20%, des baisses de 30% et des envolées de 50%. Il ne faut pas être cardiaque.
L'année 2021 est censée être une année record. La pandémie, le dollar toujours aussi faible et la démocratisation des monnaies virtuelles devraient booster le cours du bitcoin. Un spécialiste de Pantera Capital, spécialiste de l'investissement financier, est persuadé qu'l va atteindre la barre mythique des 500.000 dollars en 2021.
Crée en janvier 2009, le bitcoin connaîtra son premier échange en décembre de la même année. Il ne valait même pas un dollar en 2010. Risée des banques, on pouvait lire partout que le bitcoin était une escroquerie et qu'il ne fallait surtout pas en acheter. La monnaie virtuelle va pourtant prendre son envol avec le soutien d'une communauté libertaire voulant s'affranchir du système financier traditionnel. Sept ans après, il en valait 1.000. La rentabilité annuelle était estimée à 1303%. Le Bitcoin devenait une monnaie virtuelle de spéculation, mais sa volatilité restait un problème récurrent.
Comment dépenser de ses Bitcoins ?
Pour les particuliers, il était difficile d'utiliser les bitcoins pour faire ses courses dans le magasin d'en bas. Pourtant, depuis 2010, il existe de plus en plus de possibilités pour dépenser la monnaie virtuelle comme une devise classique. La situation est assez complexe. Aujourd'hui, les grandes enseignes et les marques sont très rares à proposer le bitcoin comme moyen de paiement. En 2021, Paypal va lancer dans le monde entier la possibilité de payer en bitcoin. Cette solution a été testée et validée sur le marché américain. On peut dire que cela change tout et on sait que les grandes sociétés de carte de crédit et les banques en ligne y pensent de plus en plus. C'est complétement antinomique avec l'esprit du bitcoin, mais cela peut permettre au bitcoin de séduire un public plus large. Pour l'heure, il faut se renseigner sur la communauté et consulter des annuaires qui répertorient tous les sites en ligne, mais aussi les boutiques qui acceptent la monnaie virtuelle. On trouve beaucoup de sites de jeux en ligne qui les acceptent. Les casinos notamment sont de plus en plus nombreux à saisir l'avantage d'une monnaie virtuelle pour plus de fiabilité, d'instantanéité et de souplesse. Mais nous ne devrions pas tarder à voir apparaitre à leur suite tous les commerces les plus ordinaires adopter les cryptomonnaies.
Le bitcoin, la monnaie yoyo
C'est l'une des problématiques récurrentes de cette monnaie virtuelle. En 2017, il bat un record et attire tous les spéculateurs en herbe et la semaine d'après, il dégringolait de 5.000 dollars. Un an après, c'est même l'explosion de la bulle avec un cours qui s'écroule sous la barre des 3.500 dollars. Cette volatilité est due à de nombreux facteurs. C'est une monnaie jeune qui n'est pas encore installée. Son créateur Satoshi Nakamoto a voulu que sa diffusion soit limitée. Il n'y a pas plus de 21 millions de Bitcoins dans le monde virtuel. Cette monnaie virtuelle est construite sur le modèle de la blockchain. Cette technologie de stockage et de transmission d'informations est transparente, sécurisée, et fonctionne sans organe central de contrôle. Cette technologie est celle de tous les fantasmes, libertaire, anti-état et une alternative à la domination du monde de la finance. Le bitcoin a sa part d'ombre et les États le voient d'un mauvais œil, car il est impossible de la contrôler, de savoir qui en a et combien il en possède. Vous pouvez être millionnaire et tant que vous ne les échangez pas dans une devise classique, personne ne peut vous taxer et vous demander des comptes. Bref tout ce que le léviathan étatique déteste. Cette caractéristique à aussi un coût et c'est la volatilité. En effet, aucun organisme, aucun régulateur ne contrôle le cours et la diffusion des bitcoins. La seule chose qui donne la valeur du Bitcoin, c'est la rencontre de l'offre et de la demande. C'est le paradoxe de cette monnaie vendue comme une alternative au néolibéralisme financier alors qu'elle est la représentation du marché parfait décrit par Adam Smith où l'offre et la demande se rencontre sans aucune intervention qu'elle soit d'un État ou d'un trust. Ainsi, le Bitcoin ne dépend pas de la loi, pour l'instant en tout cas, pas de résultat économique, pas de promesses politiques, du chômage ou du PIB... Il est absolument libre. Cette liberté signifie qu'il peut atteindre des records et que le lendemain, la crainte d'une bulle peut le faire chuter encore plus vite qui n'est monté. Pour les investisseurs, c'est un vrai jeu de poker. Ils n'ont aucun moyen pour anticiper le cours et doivent gérer des montées de 20%, des baisses de 30% et des envolées de 50%. Il ne faut pas être cardiaque.
L'année 2021 est censée être une année record. La pandémie, le dollar toujours aussi faible et la démocratisation des monnaies virtuelles devraient booster le cours du bitcoin. Un spécialiste de Pantera Capital, spécialiste de l'investissement financier, est persuadé qu'l va atteindre la barre mythique des 500.000 dollars en 2021.
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