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Belgique : Barometre Atradius des pratiques de paiement - printemps 2013

Les défauts de paiement irrécouvrables en B2B en Europe occidentale atteignent 5 % des montants facturés l'année dernière. Le maintien de la trésorerie est considéré comme le principal obstacle à la rentabilité cette année et une des premières préoccupations des entreprises belges. Les entreprises belges pratiquent nettement moins la vente à crédit aux clients nationaux qu'aux clients étrangers.


Les défauts de paiement sont en augmentation et exercent une influence négative sur la rentabilité des entreprises en Europe occidentale. En moyenne 5 % du montant global des créances B2B des entreprises interrogées est en défaut de paiement irrécouvrable (contre 3 % l'année dernière). En Belgique, 3,6% de la valeur totale des créances sont irrécouvrables. L'augmentation des défauts et des retards de paiement, combinée à la baisse de la demande rend difficile le maintien des niveaux de trésorerie des entreprises

Les entreprises belges vendent plus à crédit aux clients étrangers, les principales raisons sont le désir d'élargir leur portefeuille et de créer de nouvelles sources de revenus mais avec un risque accru de défauts de paiement.

Le 12ème Baromètre Atradius des Pratiques de Paiement a été réalisé auprès d'un panel d'environ 3 000 entreprises réparties dans 14 pays d'Europe occidentale. De manière générale, environ 30 % des montants facturés en Europe occidentale en B2B (domestique et export) ne sont pas honorés à l'échéance. Les retards de paiement des clients B2B domestiques sont les plus fréquents en Italie (36,8 % de la valeur moyenne globale des factures domestiques B2B en souffrance) et pour les clients à l'exportation en Suisse (38,7 %).

Comparativement à l'an dernier, les factures B2B domestiques en retard de paiement sont en légère diminution (- 1,6 %) contrairement aux factures B2B export échues, qui sont en augmentation (+ 6,7 %). La France a enregistré la plus forte hausse (+ 14,2 %) de ses retards de paiement B2B domestiques, et la Turquie, de ses retards de paiement B2B export (+ 194,4 %)

Près de 5 % des factures B2B domestiques et export sont en défaut de paiement (contre 3 % l'an dernier). Les moyennes des taux de défaut de paiement sont les plus élevées pour les clients B2B domestiques en Italie (7,6 % du montant total des créances B2B domestiques) et pour les clients B2B export en Suisse (7,0 %). Les créances B2B domestiques ne sont pas honorées, principalement en raison de faillites ou liquidations. En plus de cette raison, les créances export demeurent fréquemment impayées en raison de l'échec des tentatives de recouvrement.

L'augmentation du taux de défaut de paiement des créances impayées, plus de 90 jours après la date d'échéance, se confirme depuis plusieurs années (15% des créances B2B domestiques et 22,6% des créances export) avec des chances de récupérations très faibles. En Belgique la plus forte proportion des factures sont payées dans les 30 jours suivant la date d'échéance, toutefois, 5% des factures export sont encore impayées après 90 jours, ce qui accroît considérablement le risque de défaut de paiement.

Conformément aux résultats dégagés dans l'enquête de l'année dernière, le manque de trésorerie est cité comme principal motif de retards de paiement par les clients B2B. 62,3 % des entreprises interrogées l'ont indiquée comme étant la principale raison des retards de paiement domestiques et 45,9 % pour les retards de paiement export.

Pour les sondés de cette année, la baisse de la demande de produits et services et la nécessité de maintenir un niveau de trésorerie adapté sont considérées comme les plus grands défis à relever en 2013 pour la rentabilité des entreprises. Le pourcentage d'entreprises citant une baisse de la demande de produits et services va de 44,7 % en Espagne, (24,6% en Belgique) à 20 % en Grèce. Le contraire est frappant concernant le pourcentage d'entreprises interrogées citant le maintien d'un niveau de trésorerie suffisant: la Grèce ayant le pourcentage le plus élevé (48 %) et l'Espagne le plus faible (17,7 %), la Belgique se situe à 36,5%.

Christophe Cherry, Country Director d'Atradius NV Belgique - Luxembourg a déclaré: « Le climat de paiement en France, en Suisse et en Autriche s'est assez sensiblement détérioré et figure maintenant parmi les plus mauvais en Europe de l'Ouest. Les résultats du Baromètre Atradius des Pratiques de Paiement confirment cette dégradation, en montrant que le taux de défaut sur les créances B2B en France a atteint 6 % et se rapproche de celui de la Grèce (6,3 %) ».

Le rapport complet des résultats de l'édition 2013 du Baromètre des Pratiques de Paiement d'Atradius est disponible pour téléchargement dans la rubrique 'Publications' du site Atradius.com.

La synthèse des résultats pour la Belgique est disponible sur le site Atradius.be dans la rubrique 'Publications'.

Atradius

Mercredi 5 Juin 2013




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