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Baromètre des défaillances - Panorama Coface hiver 2012/2013

Les pertes d’emploi associées aux défaillances augmentent, les ETI au cœur de la crise.


Baromètre des défaillances - Panorama Coface hiver 2012/2013
En 2012, Coface relève 60 461 cas de défaillances d’entreprises en France, un nombre toujours très élevé. L’impact « économique » des défaillances devient préoccupant : le coût financier* des défaillances a connu une hausse de 11%. Mais surtout, le coût social - pertes d’emplois associées aux défaillances - a cru de 8,5%.

« Le bilan alarmant des défaillances françaises que Coface dresse pour 2012 illustre une forme de cercle vicieux « destruction d’emplois / baisse d’activité », à l’origine de nos prévisions pour 2013 : une contraction du PIB à -0,2% et une hausse des défaillances jusqu’à

62 000 cas. Nous constatons d’ailleurs que la catégorie des ETI est tout particulièrement affectée : ce sont des ETI· de plus en plus grosses qui font faillite. Les handicaps structurels dont souffrent les ETI françaises se révèlent pénalisants dans le contexte actuel d’affaiblissement de la conjoncture », commente Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface.

Le « coût social » des défaillances d’entreprises en hausse

Si le nombre de défaillances, déjà élevé, reste stable (+1,1%) par rapport à 2011, leur impact social s’avère de plus en plus lourd, avec un nombre d’emplois détruits en progression de 8,5% en un an et désormais proche du pic observé en 2009. Ainsi, 200 911 emplois ont été perdus suite aux défaillances d’entreprises, contre 218 858 en 2009.

Par ailleurs, le coût financier des défaillances pour les fournisseurs est en hausse de +11%, sous le poids des faillites plus nombreuses d’entreprises de taille importante. Il représente désormais 0,22% du PIB contre 0,16% en 2007.

L’aggravation des tendances s’opère à des rythmes hétérogènes selon les secteurs d’activité, avec trois cas de figure :
- les secteurs risqués : la construction et les services, concentrant près de 2/3 des défaillances ;
- les secteurs dont les risques se détériorent : l’agroalimentaire, victime d’une demande atone, subit une hausse du coût marquée (+130%), et l’électronique / informatique, suite à l’évolution du modèle de distribution ;
- les secteurs relativement épargnés : le textile-habillement et le papier-bois qui voient leurs défaillances diminuer à la fois en nombre et en coût.

Les ETI, principales victimes de la crise actuelle

2012 est marquée par la fragilisation des ETI, catégorie d’entreprises placée au cœur du débat sur la compétitivité du tissu économique français. Au total, 45 ETI ont fait faillite en 2012, chiffre équivalent à celui enregistré en 2009.

Signe particulièrement révélateur de la vulnérabilité des ETI, leur taux de défaillances¨ tend à s’accroître depuis 2010, pour atteindre 0,99% en 2012, alors que celui des PME baisse progressivement à 0,80%. Les ETI défaillantes sont de plus en plus grandes. Cet effet taille concerne à la fois la dette fournisseurs moyenne, ayant doublé en un an, et le chiffre d’affaires moyen en progression importante.

Comment expliquer cette fragilisation des ETI ? Plusieurs handicaps structurels sont à l’origine de cette évolution inquiétante. De taille souvent relativement limitée en comparaison avec leurs consœurs allemandes, les ETI françaises souffrent d’une faible profitabilité et d’un autofinancement limité. En outre, souvent intermédiaires dans la chaîne de production, elles ont un pouvoir de négociation limité, notamment en matière de délais de paiement.

Le Panorama complet est téléchargeable ci-dessous (PDF 8 pages).

* Coût financier des défaillances : total des dettes restant à la charge des fournisseurs des entreprises défaillantes
ETI : entreprises de taille intermédiaire
Taux de défaillances : nombre de défaillances du secteur / nombre d’entreprises dans ce secteur

Coface
coface.com

Vendredi 15 Février 2013




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1.Posté par lecole le 15/02/2013 08:35 | Alerter
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vive la gauche!!!
voyez plutôt un courrier ecrit au 1er ministe ; resté sans réponse évidemment
impots et charges tuent les entrepreneurs
HOTEL MATIGNON
A l'att de Monsieur Le premier Ministre
57 Rue Varennes
75 700 PARIS


Feurs le 03 janvier 2013


Lettre recommandée avec AR ( 1A 064 480 8957 7)


Monsieur Le Premier Ministre,

Le courriel que je vous ai adressé il y a quelques semaines est, naturellement, resté sans réponse, comme de bien nombreux courriers, quels que soient les gouvernements. C’est la raison pour laquelle je me résous à cette nouvelle adresse.

Comme je l'avais donc évoqué dans de mon courriel, je suis un chef d’entreprise quelque peu désabusé après 14 ans d’efforts. Imposé à 33% (entreprise de 10 p) sur mes revenus et bénéfices cette année, je refuse dorénavant les commandes depuis l’été, pratiquant la décroissance en baissant de 25% le chiffre d’affaire et en interrompant le contrat de 2 salariés.( retour pôle emploi) Démotivé, je n'accorde plus aucune confiance dans les élus.

Le départ en Belgique d’un acteur de rang international vous a fait évoquer une attitude « minable » à fuir devant l’effort national de solidarité. Vous auriez peut-être raison si de trop criantes inégalités n’entamaient pas la volonté des forces productrices de richesses à consentir un effort supplémentaire lorsque :

•nos députés, au terme d'un seul mandat, sont assurés d'avoir 1390€ de retraite mensuelle alors que la majorité des français – après 42 ans de travail en sont très en deçà ; Sans parler ,bien sûr ,de la cagnotte des parlementaires octroyée sans aucun impôts ni justificatifs.

•l'injustice criante des retraites entre les fonctionnaires et les salariés du privé

La confiance des français s’érode fasse à la conjonction d’une fiscalité spoliatrice et d’une administration bureaucratique. Les efforts supplémentaires que votre mandature demande ne sont plus soutenables.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, mes salutations désabusées.

Martin
Dirigeant d’une pme de 10 p

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