- Les indices de confiance
- Crainte des Français de voir leurs propres entreprises supprimer des emplois
- Les Français et le chômage partiel
- Opinion des Français à l’égard des élections prud’homales
et des syndicats

C’est ce que semblent nous dire les Français à travers nos différents indices «macro» et «micro» sur leur moral économique et sur le pouvoir d’achat.
En progressant encore de 7 points en moyenne en décembre, nos indices se situent tous deux à leurs plus hauts niveaux depuis 9 mois.

Attention, cela ne signifie pas que les Français soient insouciants, ou même confiants en l’avenir. Les niveaux de «moral» observés sont tout de même tous très négatifs et un actif sur deux pense que des emplois pourraient être supprimés dans les mois à venir dans son entreprise !

Simplement, il semble que les Français s’attendent depuis tellement longtemps (avant même cet été et la crise financière) à affronter un choc terrible qu’ils s’y sont préparés et prennent, pour le moment, les choses sans trop dramatiser.

Dès lors, toutes les mesures visant à encaisser ou amortir le choc ne leur paraissent pas forcément acceptables : ainsi la facilitation de mesures de chômage partiel voulue par Nicolas Sarkozy ne leur convient absolument pas.

Dans un tout autre registre, mais pas totalement sans rapport avec ces questions économiques et sociales, les élections prud’homales, toujours aussi boudées par les électeurs, connaissent un appréciable succès d’estime : les Français savent que les élections prud’homales ont lieu cette semaine, savent à quoi elles servent et les jugent «utiles». Si l’on pouvait trouver les moyens de transformer un peu de cette popularité en comportement effectif de vote, ne serait-ce que pour retrouver la participation «acceptable» des premiers scrutins de 1979 (63%) et de 1982 (58%), ce serait déjà un progrès considérable. Mais ce ne sera sans doute pas pour cette année ni donc pour cette semaine.

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