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Barclays va supprimer 19 000 emplois, partout sauf en Afrique où elle va se développer

La banque britannique Barclays va se soumettre à une cure d’amaigrissement drastique en supprimant 19 000 emplois sur trois ans dans toutes les régions du monde, sauf en Afrique. Le plan de restructuration du géant bancaire annoncé le 8 mai prévoit, en effet, d’«accroître considérablement les activités de l’établissement en Afrique», où sa filiale a vu son bénéfice net augmenter de 20% en 2013, pour s’établir à 1,1 milliards de dollars.


Née de la combinaison des opérations de Barclays Bank Plc en Afrique avec les actifs du groupe sud-africain Absa Ltd, Barclays Africa dispose de 1300 agences sur le continent et offre une large gamme de services financiers allant de la banque d’affaires, à la bancassurance, en passant par la banque de détail, la gestion du patrimoine et la banque d'investissement et de financement.

Outre le renforcement de ses activités en Afrique, Barclays prévoit d’accroître ses activités de banque de détail en Grande-Bretagne et de consolider sa filiale de cartes de crédit Barclaycard.

La banque dirigée par Antony Jenkins a révélé qu’elle allait amputer sa division de banque d’investissement de 7000 postes d’ici à 2016. Le groupe, qui emploie actuellement environ 139 000 personnes, va supprimer au total cette année 14 000 emplois. Et quelque 5000 postes supplémentaires seront supprimés d’ici la fin 2016. La banque d’investissement ne devrait ainsi plus représenter que 30% au maximum des actifs à risque du groupe, contre 50% aujourd’hui.

Barclays prévoit aussi de cantonner quelque 90 milliards d’euros d’actifs à risque de la division dans une structure ad hoc. Elle envisage également de regrouper au sein de cette nouvelle «bad bank» toutes les activités de banque de détail en Italie, en France, en Espagne et au Portugal, ainsi que certains actifs de banque d’entreprise et de Barclaycard. Au total, la nouvelle structure englobera pour 115 milliards d’euros d’actifs à risque. «C'est une simplification courageuse de Barclays», a déclaré Antony Jenkins, arrivé à la tête de la banque en 2012 après le limogeage de Bob Diamond, conséquence du scandale de la manipulation des taux Libor. «Dans l'avenir, Barclays sera plus mince, plus forte, bien mieux équilibrée et positionnée pour dégager de la croissance, des retours sur investissement supérieurs pour ses actionnaires et moins de volatilité», a-t-il assuré.

Agence Ecofin



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Mercredi 14 Mai 2014




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