Avec 59 % de la population active en télétravail, la France, à l’instar du Royaume-Uni (65 %), de l’Espagne (60 %) et de la Belgique (62 %), se situe au-dessus de la moyenne de 57 %. Les Pays-Bas (55 %) et surtout l’Allemagne (40 %) comptent moins de télétravailleurs. Ces différences s’expliquent en partie par des cultures de travail distinctes, la répartition sectorielle du travail (par exemple, plus ou moins d’emplois dans le secteur industriel ou des services), l’impact de la crise d’un pays à l’autre et bien entendu, les mesures de précaution diverses prises par les gouvernements locaux.
Le confinement pousse les entreprises à passer au télétravail
Le coronavirus et le confinement ont modifié les conditions de travail et de nombreuses entreprises ont été contraintes de s’adapter rapidement à ces changements. Pour près de cinq employés français actifs sur dix, le télétravail était totalement nouveau. 11 % employés encore actifs travaillaient occasionnellement de chez eux avant la crise et le font maintenant à temps plein. Pour 3 % d’entre eux, le travail à domicile faisait déjà partie de leur quotidien avant le confinement. Une situation qui a donc poussé de nombreuses entreprises et leurs employés à passer au télétravail.
« La crise du COVID-19 a entraîné une révolution sur le plan du télétravail et dans de nombreuses entreprises, cette transition s’est déroulée plus facilement que prévu.», commente Annelore Huyghe, professeur à la CASS Business School. « Il est donc probable que le télétravail devienne plus courant et que la flexibilité et la virtualisation accrues deviennent la norme. Nous verrons non seulement davantage de personnes travailler de chez elles, mais nous verrons peut-être aussi la disparition de certains bureaux, une augmentation de la fréquence des réunions en ligne et sans doute aussi une diminution de la fréquence des voyages d’affaires. »
Un peu plus de la moitié des employés français travaillent autant à domicile qu’au bureau
Si nous examinons de plus près l’impact du télétravail sur le temps de travail, il semble que pour une petite majorité, rien n’a changé. 56 % des employés français consacrent autant de temps à leur travail qu’auparavant. Près de 14 % indiquent même travailler plus que d’habitude, avec une augmentation moyenne de près de deux heures (1 heure et 48 minutes) par jour. Trois personnes interrogées sur dix (30 %) travaillent moins qu’avant le confinement, ce qui représente en moyenne deux heures et trois quarts (2 heures et 42 minutes) en moins par jour. Les extrêmes se retrouvent aux Pays-Bas, où un quart (24 %) des employés travailleraient en moyenne trois heures et dix-huit minutes en moins par jour, et en Espagne, où 14 % des employés indiquent travailler près de deux heures (1 heure et 54 minutes) en plus par jour. Le fait d’avoir des enfants est un facteur de réduction du temps consacré au travail : la différence peut s’élever à 54 minutes par jour.
Il n’y a pas d’explication univoque à ces fluctuations. Le fait qu’il y ait actuellement moins de travail peut jouer un rôle : même les personnes qui travaillent encore dans leur entreprise ou au bureau consacrent en moyenne 18 minutes en moins par jour au travail. La familiarisation avec les nouvelles circonstances liées au télétravail peut aussi être un facteur d’influence. De fait, les employés qui n’avaient jamais travaillé à distance auparavant consacrent jusqu’à 42 minutes par jour en moins au travail. Pour ceux qui l’avaient déjà expérimenté de temps en temps, cette réduction s’élève à 30 minutes par jour. « Il est important de garder à l’esprit que même les situations de télétravail les plus répandues auparavant sont devenues “différentes” », observe le professeur Jeroen Neckebrouck de l’IESE Business School. « Il ne s’agit pas d’un choix volontaire de travailler à domicile un ou plusieurs jours par semaine, mais d’une situation subitement imposée et prolongée. »
Jean-Marie Mozziconacci, directeur général de SD Worx France :
« Le coronavirus a contraint les entreprises à réagir rapidement et le travail à domicile constitue une excellente alternative. Espérons que cela devienne de plus en plus la norme. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le travail à domicile régulier implique un certain nombre de règles. D’une part sur le plan juridique : faut-il établir des accords de télétravail ? Les collaborateurs peuvent-ils choisir eux-mêmes leurs horaires ? Une indemnité doit-elle être versée ? D’autre part, il faut aussi veiller à la santé mentale des travailleurs : en tant qu’employeur, donnez des conseils aux dirigeants, surveillez l’engagement… Avec des accords clairs et une bonne communication, le télétravail peut se dérouler sans problème et dans un climat de confiance mutuelle. »
À propos de l’enquête
SD Worx, la CASS Business School de Londres et l’IESE Business School de Barcelone ont mené une enquête en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni portant sur le télétravail et l’emploi du temps dans ce cadre. Un nombre représentatif pour les marchés de l’emploi locaux de 3 384 travailleurs au total ont complété une enquête en ligne. Les résultats discutés dans ce communiqué de presse portent sur les 2 595 travailleurs qui étaient encore actifs pendant la première semaine de mai 2020 et qui ne sont donc pas au chômage temporaire.
À propos de SD Worx
Dans un monde où le sens du travail évolue, l’emploi doit devenir une source d’inspiration et un vecteur de liberté pour se concentrer sur l’essentiel. En même temps, les organisations ont besoin de collaborateurs dynamiques et motivés qui peuvent compter sur des technologies intelligentes. En tant que principal fournisseur européen de solutions humaines, SD Worx permet aux organisations d’utiliser les ressources humaines pour apporter une valeur ajoutée à l’entreprise et à tous ceux qui y travaillent. SD Worx propose des solutions humaines qui aident les personnes tout au long de leur carrière : de l’attraction à la rémunération, à la valorisation et au développement des talents qui font le succès des organisations. SD Worx contribue à améliorer leurs prestations via quatre grands services : la technologie, l’externalisation, une expertise étendue et des connaissances pertinentes fondées sur les données.
Plus de 70 000 petites et grandes entreprises du monde entier font confiance aux 75 années d’expertise accumulées par SD Worx. L’entreprise propose ses solutions humaines dans 130 pays, calcule les salaires de plus de 4 millions de travailleurs et fait ainsi partie du top 5 mondial. Les plus de 4 600 collaborateurs de SD Worx sont actifs dans onze pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique (siège), l’Espagne, la France, l’Irlande, le Luxembourg, l’île Maurice, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse.
En 2019, SD Worx a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 767,6 millions d’euros.
sdworx.com
Le confinement pousse les entreprises à passer au télétravail
Le coronavirus et le confinement ont modifié les conditions de travail et de nombreuses entreprises ont été contraintes de s’adapter rapidement à ces changements. Pour près de cinq employés français actifs sur dix, le télétravail était totalement nouveau. 11 % employés encore actifs travaillaient occasionnellement de chez eux avant la crise et le font maintenant à temps plein. Pour 3 % d’entre eux, le travail à domicile faisait déjà partie de leur quotidien avant le confinement. Une situation qui a donc poussé de nombreuses entreprises et leurs employés à passer au télétravail.
« La crise du COVID-19 a entraîné une révolution sur le plan du télétravail et dans de nombreuses entreprises, cette transition s’est déroulée plus facilement que prévu.», commente Annelore Huyghe, professeur à la CASS Business School. « Il est donc probable que le télétravail devienne plus courant et que la flexibilité et la virtualisation accrues deviennent la norme. Nous verrons non seulement davantage de personnes travailler de chez elles, mais nous verrons peut-être aussi la disparition de certains bureaux, une augmentation de la fréquence des réunions en ligne et sans doute aussi une diminution de la fréquence des voyages d’affaires. »
Un peu plus de la moitié des employés français travaillent autant à domicile qu’au bureau
Si nous examinons de plus près l’impact du télétravail sur le temps de travail, il semble que pour une petite majorité, rien n’a changé. 56 % des employés français consacrent autant de temps à leur travail qu’auparavant. Près de 14 % indiquent même travailler plus que d’habitude, avec une augmentation moyenne de près de deux heures (1 heure et 48 minutes) par jour. Trois personnes interrogées sur dix (30 %) travaillent moins qu’avant le confinement, ce qui représente en moyenne deux heures et trois quarts (2 heures et 42 minutes) en moins par jour. Les extrêmes se retrouvent aux Pays-Bas, où un quart (24 %) des employés travailleraient en moyenne trois heures et dix-huit minutes en moins par jour, et en Espagne, où 14 % des employés indiquent travailler près de deux heures (1 heure et 54 minutes) en plus par jour. Le fait d’avoir des enfants est un facteur de réduction du temps consacré au travail : la différence peut s’élever à 54 minutes par jour.
Il n’y a pas d’explication univoque à ces fluctuations. Le fait qu’il y ait actuellement moins de travail peut jouer un rôle : même les personnes qui travaillent encore dans leur entreprise ou au bureau consacrent en moyenne 18 minutes en moins par jour au travail. La familiarisation avec les nouvelles circonstances liées au télétravail peut aussi être un facteur d’influence. De fait, les employés qui n’avaient jamais travaillé à distance auparavant consacrent jusqu’à 42 minutes par jour en moins au travail. Pour ceux qui l’avaient déjà expérimenté de temps en temps, cette réduction s’élève à 30 minutes par jour. « Il est important de garder à l’esprit que même les situations de télétravail les plus répandues auparavant sont devenues “différentes” », observe le professeur Jeroen Neckebrouck de l’IESE Business School. « Il ne s’agit pas d’un choix volontaire de travailler à domicile un ou plusieurs jours par semaine, mais d’une situation subitement imposée et prolongée. »
Jean-Marie Mozziconacci, directeur général de SD Worx France :
« Le coronavirus a contraint les entreprises à réagir rapidement et le travail à domicile constitue une excellente alternative. Espérons que cela devienne de plus en plus la norme. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que le travail à domicile régulier implique un certain nombre de règles. D’une part sur le plan juridique : faut-il établir des accords de télétravail ? Les collaborateurs peuvent-ils choisir eux-mêmes leurs horaires ? Une indemnité doit-elle être versée ? D’autre part, il faut aussi veiller à la santé mentale des travailleurs : en tant qu’employeur, donnez des conseils aux dirigeants, surveillez l’engagement… Avec des accords clairs et une bonne communication, le télétravail peut se dérouler sans problème et dans un climat de confiance mutuelle. »
À propos de l’enquête
SD Worx, la CASS Business School de Londres et l’IESE Business School de Barcelone ont mené une enquête en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni portant sur le télétravail et l’emploi du temps dans ce cadre. Un nombre représentatif pour les marchés de l’emploi locaux de 3 384 travailleurs au total ont complété une enquête en ligne. Les résultats discutés dans ce communiqué de presse portent sur les 2 595 travailleurs qui étaient encore actifs pendant la première semaine de mai 2020 et qui ne sont donc pas au chômage temporaire.
À propos de SD Worx
Dans un monde où le sens du travail évolue, l’emploi doit devenir une source d’inspiration et un vecteur de liberté pour se concentrer sur l’essentiel. En même temps, les organisations ont besoin de collaborateurs dynamiques et motivés qui peuvent compter sur des technologies intelligentes. En tant que principal fournisseur européen de solutions humaines, SD Worx permet aux organisations d’utiliser les ressources humaines pour apporter une valeur ajoutée à l’entreprise et à tous ceux qui y travaillent. SD Worx propose des solutions humaines qui aident les personnes tout au long de leur carrière : de l’attraction à la rémunération, à la valorisation et au développement des talents qui font le succès des organisations. SD Worx contribue à améliorer leurs prestations via quatre grands services : la technologie, l’externalisation, une expertise étendue et des connaissances pertinentes fondées sur les données.
Plus de 70 000 petites et grandes entreprises du monde entier font confiance aux 75 années d’expertise accumulées par SD Worx. L’entreprise propose ses solutions humaines dans 130 pays, calcule les salaires de plus de 4 millions de travailleurs et fait ainsi partie du top 5 mondial. Les plus de 4 600 collaborateurs de SD Worx sont actifs dans onze pays : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique (siège), l’Espagne, la France, l’Irlande, le Luxembourg, l’île Maurice, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suisse.
En 2019, SD Worx a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 767,6 millions d’euros.
sdworx.com
Chaineum : Investment banking platform
Laurent Leloup : Blockchain technology investor
HealthTech.Finance : Healthtech boutique investment bank
Laurent Leloup : Blockchain technology investor
HealthTech.Finance : Healthtech boutique investment bank
No Offer, Solicitation, Investment Advice, or Recommendations
This website is for informational purposes only and does not constitute an offer to sell, a solicitation to buy, or a recommendation for any security, nor does it constitute an offer to provide investment advisory or other services by FINYEAR.
No reference to any specific security constitutes a recommendation to buy, sell or hold that security or any other security.
Nothing on this website shall be considered a solicitation or offer to buy or sell any security, future, option or other financial instrument or to offer or provide any investment advice or service to any person in any jurisdiction.
Nothing contained on the website constitutes investment advice or offers any opinion with respect to the suitability of any security, and the views expressed on this website should not be taken as advice to buy, sell or hold any security. In preparing the information contained in this website, we have not taken into account the investment needs, objectives and financial circumstances of any particular investor.
This information has no regard to the specific investment objectives, financial situation and particular needs of any specific recipient of this information and investments discussed may not be suitable for all investors.
Any views expressed on this website by us were prepared based upon the information available to us at the time such views were written. Changed or additional information could cause such views to change.
All information is subject to possible correction. Information may quickly become unreliable for various reasons, including changes in market conditions or economic circumstances.
No reference to any specific security constitutes a recommendation to buy, sell or hold that security or any other security.
Nothing on this website shall be considered a solicitation or offer to buy or sell any security, future, option or other financial instrument or to offer or provide any investment advice or service to any person in any jurisdiction.
Nothing contained on the website constitutes investment advice or offers any opinion with respect to the suitability of any security, and the views expressed on this website should not be taken as advice to buy, sell or hold any security. In preparing the information contained in this website, we have not taken into account the investment needs, objectives and financial circumstances of any particular investor.
This information has no regard to the specific investment objectives, financial situation and particular needs of any specific recipient of this information and investments discussed may not be suitable for all investors.
Any views expressed on this website by us were prepared based upon the information available to us at the time such views were written. Changed or additional information could cause such views to change.
All information is subject to possible correction. Information may quickly become unreliable for various reasons, including changes in market conditions or economic circumstances.
Autres articles
-
Physical Intelligence, un tour de table à 400 millions de dollars auprès de Jeff Bezos et d'OpenAI ?
-
Banque Delubac & Cie, une première Sicav de partage
-
Opinion | Jonathan Herscovici, Stackinsat. "Crise Tether : Pourquoi Bitcoin ne tremblera jamais"
-
Goodvest franchit le cap des 100 M€ sous gestion
-
Dogizen aurait un potentiel de “dingue” ?