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Après-Etebac, Sepa et systèmes de trésorerie dans les grands groupes

bfinance publie les résultats de la première édition du « bfinance Corporate Treasury Survey » axée sur l’après-Etebac, le Sepa et les systèmes de trésorerie dans les grands groupes.


En résumé :
- 40 % des trésoriers ne savent pas encore par quel(s) protocole(s) de communication bancaire ils vont remplacer Etebac, qui sera obsolète fin 2011. Pour les autres, SwiftNet et l’Allemand Ebics sont au coude à coude dans les intentions d’adoption
- Plus de la moitié des trésoriers interrogés n’a pas encore engagé son chantier de migration à l’Europe des paiements (Sepa)
- 35 % prévoient de changer tout ou partie de leur système de cash management et de trésorerie d’ici 2 ans pour mieux traiter les opérations de marché et les prévisions de trésorerie

Le pôle Etudes et Recherche de bfinance, cabinet de conseil opérationnel international qui accompagne les Directions Financières des grands groupes dans la gestion de leurs relations bancaires, a mené en juin un sondage auprès d’un panel représentatif de 63 grands groupes français internationaux sur les enjeux de trésorerie du moment.

Ces enjeux comprennent notamment l'arrêt programmé d’Etebac (environ 95 000 entreprises utilisatrices en France) d’ici fin 2011, la migration progressive jusqu’à probablement 2012 ou 2013 à l’Europe des paiements (Sepa) et à ses nouveaux moyens de paiement (virement Sepa – SCT, et prélèvement Sepa SDD) et formats (dont le BIC/IBAN qui remplace le RIB, et le format XML pour les messages de paiement), la nouvelle directive sur les services de paiement (DSP) qui va s’appliquer à partir du1er novembre 2009 et dont le texte de transposition en France sera publié fin juillet.

Cette première édition du « bfinance Corporate Treasury Survey » montre un recul du projet Sepa, les entreprises semblant privilégier un projet plus global comprenant outre le passage aux nouveaux moyens de paiement Sepa, le remplacement de leur communication bancaire et les éventuelles modifications de leurs systèmes de trésorerie et comptable (TMS et ERP) pour être conformes au nouveau protocole adopté et aux nouveaux formats Sepa.

Ainsi, tout d’abord, 52 % des groupes interrogés n’ont pas encore engagé leur migration au Sepa et 75 % n’a jamais émis de virement Sepa (le SCT a été lancé début 2009). Un quart a converti ses bases de coordonnées bancaires au BIC/IBAN, mais près de 40 % n’ont pas encore commencé. Par ailleurs, 43 % des entreprises a planifié un passage au SCT d’ici fin 2011, le reste le fera plus tard ou ne s’est pas encore décidé. « Il y a un net recul puisqu’en décembre 2008, lors d’un précédent sondage comparable, les corporates étaient plus de la moitié à envisager l’abandon du virement national en 2009 ou 2010. Il y a un recul ou un retard dans les projets Sepa. Il est probable que les corporates attendent d’en savoir plus sur l’offre qui sera proposée par les banques et les éditeurs pour remplacer Etebac. Tous ces travaux ont des impacts sur les systèmes de trésorerie et les corporates préfèrent les regrouper, ce qui est moins difficile pour faire passer des budgets. Le projet Sepa apparaît aux yeux d’une grande majorité de trésoriers comme un projet sans véritable ROI » commente Muriel Nahmias, Directrice des Etudes & Recherche.

De fait, seulement 17 % des groupes reconnaissent que leur architecture de trésorerie est adaptée à la prise en charge des formats SEPA. Et pour cause, 87 % des répondants utilisent des protocoles ne supportant pas ce format. Etebac 3 est utilisé dans 79 % des trésoreries centrales et dans 67 % des trésoreries de filiales. Près de six corporates sur dix savent déjà qu’ils changeront leurs protocoles de communication bancaire avant fin 2011, date présumée d’arrêt d’Etebac.
L’indécision domine sur le choix d’un remplaçant aux protocoles prochainement obsolètes. Pas moins de 40 % des trésoriers ne savent pas quelle solution ils vont choisir. Pour ceux qui savent, SwiftNet et Ebics sont au coude au coude avec respectivement 31 % et 30 % de déclaration d’intention d’adoption. Actuellement, 8 % seulement des répondants communiquent avec leurs banques via SwiftNet, tandis qu’Etebac 5 est présent dans 62 % des trésoreries
centrales.

L’activité s’annonce soutenue pour les éditeurs de logiciels de trésorerie : 38 % des corporates annoncent qu’ils changeront leur outil de gestion de trésorerie (TMS) au cours des trois prochaines années et 24 % n’excluent pas cette possibilité. Aujourd’hui, SAGE/XRT, REUTERS et KYRIBA sont les 3 principaux éditeurs qui, selon les fonctions couvertes, s’arrogent 40 à 80 % de parts de marché. En fonction de leurs besoins, les groupes utilisent aujourd’hui un, deux ou trois logiciels de trésorerie. La gestion des comptes bancaires (position et rapprochement) et la communication bancaire sont évidemment les deux principales fonctions couvertes par les TMS.

Les trésoriers citent, dans l’ordre, les opérations de marché, les prévisions de trésorerie et la gestion de la dette parmi les fonctions non couvertes ou partiellement couvertes qu’ils souhaiteraient que leur TMS gère à l’avenir. La refonte des outils de trésorerie doit d’abord viser une meilleure concentration des liquidités, devant l’harmonisation des procédures et la traçabilité des flux. La dématérialisation n’arrive qu’au quatrième rang des préoccupations.

A propos du sondage
Un panel représentatif de 63 grandes entreprises françaises a répondu à notre étude : 63 % d’entre elles ont un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros et 37 % ont un chiffre d’affaires compris entre 500 millions et 1 milliard. La fonction des répondants est soit Directeur financier soit Trésorier Groupe.Tous les secteurs d’activité sont représentés.
Le « bfinance Corporate Treasury Survey » sera étendu aux groupes allemands et italiens au second semestre.

A propos de bfinance
bfinance est un cabinet de conseil opérationnel international qui couvre l’Europe et l’Amérique du Nord à partir de ses bureaux de Paris, Montréal, Munich, Londres et Milan. bfinance intervient auprès des directions financières de grandes entreprises et auprès des investisseurs institutionnels et des fonds de pension pour les accompagner dans leurs problématiques de cash management, de dette, d’allocation d’actifs et de sélections de gérants.
www.bfinance.com

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Jeudi 23 Juillet 2009




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