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Algérie : Peu de défaillances dans les crédits aux particuliers

Selon Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), le crédit aux particuliers ne présente actuellement aucun risque lié au taux de créances impayées. Le taux de défaillance, précise-t-il, est très faible et n’excède pas les 3 à 4 %.


Dans un entretien accordé à la chaîne 3 de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, le délégué général de l’ABEF fait observer que le crédit aux particuliers est un segment en évolution à un rythme très fort, un marché en émergence qui se développe, ajoute-t-il, mais les banques restent pour l’essentiel une source de financement des entreprises.

Le crédit aux particuliers représente, dit-il, 8 à 10 % des crédits octroyés par les banques, soit 210 milliards de dinars sur un total de 2300 milliards de dinars. Les 2/3 des crédits aux particuliers, fait encore remarquer M. Benkhalfa, c'est-à-dire 140 milliards de dinars, sont destinés à l’immobilier, le reste va à l’achat de biens importés. Lorsqu’il est rattaché à un acte de développement, souligne-t-il, comme pour l’immobilier, le crédit s’inscrit dans un acte vertueux, ce qui n’est pas le cas pour les biens importés.

Le délégué général de l’ABEF insiste sur la responsabilité de l’emprunteur dans l’anticipation du risque de surendettement, les crédits contractés ne doivent pas dépasser 40 % du revenu. Le particulier qui emprunte doit avoir, dit-il, une parfaite maîtrise du budget familial. Pour M. Benkhalfa, le crédit est un complément au pouvoir d’achat et n’est pas destiné à procurer un nouveau pouvoir d’achat, artificiel, ou un salaire supplémentaire. Il sert à étaler sur le temps le paiement de certains achats.

M. Benkhalfa rappelle que des dispositions sont mises en œuvre pour éviter d’arriver à une situation de surendettement qui est, insiste-t-il, fortement dépendante de la qualité de la gestion du budget familial. D’abord, les banques ont des centrales internes qui surveillent les risques concernant leur clientèle. Les clients des banques doivent obligatoirement faire une déclaration sur l’honneur concernant les prêts contactés ailleurs.
Quant à la centrale des risques, tant de fois annoncée, dont M. Benkhalfa souhaite qu’elle se mette en place le plus tôt et qu’il espère voir installée en 2009, elle deviendra une structure où tous les crédits seront enregistrés.

C’est la Banque d’Algérie, rappelle-t-il, qui a la responsabilité de cette structure. La centrale des risques, fait-il remarquer, concerne tous les établissements financiers. Elle sera consultée chaque fois qu’il y aura un prêt. Il annonce que les ventes à tempérament, qui s’apparentent à des crédits longs et qui sont pratiqués en dehors des banques et établissements financiers, seront intégrées à la réglementation. Toujours concernant la centrale des risques, M. Benkhalfa rappelle que l’échange d’informations sur les crédits d’un client n’est possible que si la loi le permet avec des règles d’accès qui respectent les conditions de sécurité, de confidentialité et de protection du client.

A propos du risque d’impayés, il signale que le taux de défaillances est très faible et rappelle également que le crédit est octroyé sur la base d’une convention qui comporte une série de conditions, mais qu’au final, ce sont les banques et établissements financiers qui supportent le risque.

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Mercredi 24 Septembre 2008




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