- Considérés comme un troisième type d’acteurs, les dirigeants font apparaître un « jeu » à trois, avec des rémunérations faites de trois éléments. Pour ce qui concerne leur propre rémunération, elle sera donc faite d’une part qui leur est spécifique (selon les cas -grandes entreprises, PME, TPME…- prédéterminée, de type salaire… ou variable, fonction de la valeur ajoutée créée par l’entreprise) à laquelle s’ajoutent deux « primes » l’une indexée sur la masse salariale, l’autre sur les dividendes…
- Quant aux stocks-options, elles sont non souhaitées car trop enclines à favoriser l’iniquité entre la rémunération du travail et la rémunération du « capital » et le sont d’autant moins qu’elles ne peuvent qu’accentuer la problématique de l’emploi, voire renforcer les risques de crise sociale majeure dans un contexte de récession… Quand néanmoins ces stocks-options existent, elles doivent limiter ladite iniquité et donc concerner l’ensemble des salariés et dirigeants, voire les actionnaires fidélisés …
- De leur côté et toujours respectant l’esprit du modèle proposé, les « golden parachutes » ne peuvent qu’être une « prime de départ » négociée entre tous les acteurs identifiés et essentiellement établie sur les bases de la valeur ajoutée produite par l’entreprise au moment du départ du dirigeant…
Pour rebondir sur d’autres thèmes d’actualité et toujours selon l’esprit du modèle :
- La répartition entre les différentes catégories de salariés de la rémunération globale revenant au « travail » reste ouverte à des négociations propres à chaque entreprise…
- Si le partage du profit est une chose....le partage de la valeur ajoutée en est une autre (la valeur ajoutée existe même quand il n’y a pas de profit!). Et le partage de la valeur ajoutée (après prélèvement des taxes et déductions des indispensables investissements) doit faire l’objet d’une réflexion prioritaire car elle touche autant la finalité sociale (l’emploi) que la finalité économique (production de richesses) de l’entreprise.
Concernant les taxes on notera qu’elles sont la rémunération d’un autre acteur (la collectivité représentée par les pouvoirs publics) ayant investi dans de multiples infrastructures utiles à l’entreprise et –à ce titre- elles doivent avoir une part spécifique, témoignage de choix politique face aux entreprises, complétée par des éléments variables indexés sur les parts spécifiques à chacun des autres acteurs notamment et à nouveau, les salaires et les profits …
Pour leur part, les investissements relèvent strictement des choix stratégiques qui caractérisent la gestion de l’entreprise…
Enfin, dans le contexte actuel, il est important de souligner que la nouvelle comptabilité induite par le passage au modèle préconisé peut faire passer une entreprise en grande difficulté –moyennant un choix des « coefficients d’indexation » respectant une équité élémentaire entre les acteurs - de l'état de "déficitaire" à celui de "bénéficiaire" (le bénéfice étant partagé selon les modalités négociées)…
- Quant aux stocks-options, elles sont non souhaitées car trop enclines à favoriser l’iniquité entre la rémunération du travail et la rémunération du « capital » et le sont d’autant moins qu’elles ne peuvent qu’accentuer la problématique de l’emploi, voire renforcer les risques de crise sociale majeure dans un contexte de récession… Quand néanmoins ces stocks-options existent, elles doivent limiter ladite iniquité et donc concerner l’ensemble des salariés et dirigeants, voire les actionnaires fidélisés …
- De leur côté et toujours respectant l’esprit du modèle proposé, les « golden parachutes » ne peuvent qu’être une « prime de départ » négociée entre tous les acteurs identifiés et essentiellement établie sur les bases de la valeur ajoutée produite par l’entreprise au moment du départ du dirigeant…
Pour rebondir sur d’autres thèmes d’actualité et toujours selon l’esprit du modèle :
- La répartition entre les différentes catégories de salariés de la rémunération globale revenant au « travail » reste ouverte à des négociations propres à chaque entreprise…
- Si le partage du profit est une chose....le partage de la valeur ajoutée en est une autre (la valeur ajoutée existe même quand il n’y a pas de profit!). Et le partage de la valeur ajoutée (après prélèvement des taxes et déductions des indispensables investissements) doit faire l’objet d’une réflexion prioritaire car elle touche autant la finalité sociale (l’emploi) que la finalité économique (production de richesses) de l’entreprise.
Concernant les taxes on notera qu’elles sont la rémunération d’un autre acteur (la collectivité représentée par les pouvoirs publics) ayant investi dans de multiples infrastructures utiles à l’entreprise et –à ce titre- elles doivent avoir une part spécifique, témoignage de choix politique face aux entreprises, complétée par des éléments variables indexés sur les parts spécifiques à chacun des autres acteurs notamment et à nouveau, les salaires et les profits …
Pour leur part, les investissements relèvent strictement des choix stratégiques qui caractérisent la gestion de l’entreprise…
Enfin, dans le contexte actuel, il est important de souligner que la nouvelle comptabilité induite par le passage au modèle préconisé peut faire passer une entreprise en grande difficulté –moyennant un choix des « coefficients d’indexation » respectant une équité élémentaire entre les acteurs - de l'état de "déficitaire" à celui de "bénéficiaire" (le bénéfice étant partagé selon les modalités négociées)…
L’auteur : Rémi Guillet
guilletremi@yahoo.fr
(Diplômé en Economie, Docteur en Sciences Physiques, Ingénieur ECNantes, aujourd’hui retraité)
*Titre exact : « Pour une nouvelle gouvernance d’entreprise fondée sur le resserrement des liens entre actionnaires et salariés… »
(Voir aussi diverses publications sur le site des ed. L’Harmattan )
guilletremi@yahoo.fr
(Diplômé en Economie, Docteur en Sciences Physiques, Ingénieur ECNantes, aujourd’hui retraité)
*Titre exact : « Pour une nouvelle gouvernance d’entreprise fondée sur le resserrement des liens entre actionnaires et salariés… »
(Voir aussi diverses publications sur le site des ed. L’Harmattan )
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