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Cependant, à la différence de mai dernier où tous les indicateurs s'amélioraient fortement, sauf celui relatif aux perspectives d'achat, en juin, c'est quasiment le contraire, puisque les indicateurs relatifs aux perspectives d'évolution financière personnelle et de niveau de vie en France reculent légèrement et les craintes quant à l'augmentation du chômage stagnent. En revanche, l'indicateur de l'opportunité d'acheter gagne 4 points, atteignant un niveau de - 6, c'est-à-dire un record depuis le nouveau mode de calcul et un sommet depuis décembre 2001 selon l'ancienne méthode.
Autrement dit, à la différence des industriels qui ont annoncé (dans l'enquête INSEE de juin) une nette baisse de leurs carnets de commandes dans le secteur des biens de consommation, les ménages déclarent qu'ils ont l'intention de consommer massivement pendant les soldes. La réponse à cette apparente contradiction est simple : les Français vont concentrer de plus en plus leurs achats sur des produits étrangers.
Voilà pourquoi, l'économie française ne profitera que modérément de l'euphorie des ménages et de leurs dépenses.
A cet égard, l'INSEE vient également de confirmer la croissance du premier trimestre à seulement 0,5 %, après 0 % et 0,4 % au troisième et quatrième trimestre 2006. Ainsi, l'acquis de croissance du PIB français n'est pour l'instant que de 1,1 %, compromettant sérieusement les chances de réaliser une performance annuelle supérieure à 1,8 %. Et ce malgré un pouvoir d'achat qui augmentera d'environ 3 % sur l'ensemble de l'année 2007. Là aussi, il existe une réponse simple à cet apparent paradoxe entre pouvoir d'achat amélioré et croissance molle : en moyenne dans l'Hexagone, sur 100 euros de pouvoir d'achat supplémentaire, 30 euros sont épargnés et sur les 70 euros restant pour la consommation, on ne recense que 40 euros de produits fabriqués en France.
Le seul moyen de sortir de cette croissance molle est simple : retrouver un emploi durablement dynamique. Aussi, la nouvelle baisse « historique » du chômage devrait nous rassurer. Néanmoins, fait rarissime, l'INSEE lance un avertissement sur cette évolution en soulignant que du fait du report à l'automne 2007 du calage annuel de l'enquête emploi, les chiffres du chômage reste « provisoire » (sic). Autrement dit, tout excès d'euphorie autour de ces chiffres est par définition caduque.
C'est pourquoi, non par plaisir mais par nécessité, il nous faut rester prudents sur la remontée de la confiance des Français. Car, dès que le charme s'estompera, ces derniers risquent de se réveiller avec la « gueule de bois », notamment lorsqu'ils prendront conscience de la remontée des taux d'intérêt, du dégonflement latent de la bulle immobilière et de la faiblesse des vraies créations d'emplois.
Autrement dit, à la différence des industriels qui ont annoncé (dans l'enquête INSEE de juin) une nette baisse de leurs carnets de commandes dans le secteur des biens de consommation, les ménages déclarent qu'ils ont l'intention de consommer massivement pendant les soldes. La réponse à cette apparente contradiction est simple : les Français vont concentrer de plus en plus leurs achats sur des produits étrangers.
Voilà pourquoi, l'économie française ne profitera que modérément de l'euphorie des ménages et de leurs dépenses.
A cet égard, l'INSEE vient également de confirmer la croissance du premier trimestre à seulement 0,5 %, après 0 % et 0,4 % au troisième et quatrième trimestre 2006. Ainsi, l'acquis de croissance du PIB français n'est pour l'instant que de 1,1 %, compromettant sérieusement les chances de réaliser une performance annuelle supérieure à 1,8 %. Et ce malgré un pouvoir d'achat qui augmentera d'environ 3 % sur l'ensemble de l'année 2007. Là aussi, il existe une réponse simple à cet apparent paradoxe entre pouvoir d'achat amélioré et croissance molle : en moyenne dans l'Hexagone, sur 100 euros de pouvoir d'achat supplémentaire, 30 euros sont épargnés et sur les 70 euros restant pour la consommation, on ne recense que 40 euros de produits fabriqués en France.
Le seul moyen de sortir de cette croissance molle est simple : retrouver un emploi durablement dynamique. Aussi, la nouvelle baisse « historique » du chômage devrait nous rassurer. Néanmoins, fait rarissime, l'INSEE lance un avertissement sur cette évolution en soulignant que du fait du report à l'automne 2007 du calage annuel de l'enquête emploi, les chiffres du chômage reste « provisoire » (sic). Autrement dit, tout excès d'euphorie autour de ces chiffres est par définition caduque.
C'est pourquoi, non par plaisir mais par nécessité, il nous faut rester prudents sur la remontée de la confiance des Français. Car, dès que le charme s'estompera, ces derniers risquent de se réveiller avec la « gueule de bois », notamment lorsqu'ils prendront conscience de la remontée des taux d'intérêt, du dégonflement latent de la bulle immobilière et de la faiblesse des vraies créations d'emplois.
