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83% des DAF-CFO français réticents à embaucher un job zappeur

Changer souvent de travail est-il bien vu ou rédhibitoire ? 83% des DAF français réticents à embaucher un ‘job zappeur’.


Bruno Fadda
Bruno Fadda
Si effectuer toute sa carrière dans une même entreprise semble de plus en plus appartenir au passé, le changement trop fréquent d’emplois n’est pas pour autant bien accepté par les employeurs en France. Selon une étude menée pour Robert Half, leader mondial du recrutement spécialisé, zapper régulièrement de job reste rédhibitoire pour une majorité de Directeurs Administratifs et Financiers.

Est-il encore mal vu de changer fréquemment d’emploi ?

A l’heure de la mobilité professionnelle, volontaire ou forcée, les réticences à l’égard des personnes changeant régulièrement d’emplois demeurent souvent fortes. Malgré un contexte économique peu favorable à des carrières longues et stables, les passages d’entreprises en entreprises font l’objet d’un a priori voire de préjugés ancrés. Ils peuvent être interprétés comme de l’instabilité, de l’incapacité à s’adapter ou à s’engager.

83% des Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) français se déclarent en effet prêts à éliminer un candidat sous prétexte qu’il est un job zappeur.

A quel moment est-on considéré comme un ‘job-zappeur’ ?

Pour 88,5% des DAF, à compter de 3 changements de postes sur une période de 10 ans, un salarié ou candidat peut être considéré comme un job-zappeur.

Pour les employeurs, être un job-zappeur fait écho à de nombreux désavantages. Le salarié potentiel peut être rapidement perçu comme difficile à fidéliser et/ou instable. Cela pose aussi très souvent la question des compétences non reconnues par les précédents employeurs.

Or, au regard du marché du travail actuel, avoir 3 expériences professionnelles différentes en 10 ans (29,5% des DAF) ne semble pas hors normes. De plus, au-delà des paramètres de salaire, changer régulièrement d’emploi peut s’avérer bénéfique pour sa carrière avec l’acquisition de nouvelles compétences et d’une expérience accrue et diversifiée. Ces postes successifs au sein de différentes entreprises peuvent aussi être le signe d’une attractivité professionnelle de la personne, alors qu’a contrario rester trop longtemps à un même poste dans une entreprise peut être perçu comme une difficulté à progresser dans une carrière.

« L’analyse d’un parcours professionnel doit se détacher des préjugés, car chaque carrière est unique. C’est pourquoi dans le cadre d’une candidature, il est primordial d’anticiper les réserves sur le sujet en préparant un argumentaire expliquant les raisons et les motivations de ces changements réguliers, tout en valorisant les acquis de compétences et d’expériences obtenus à chacun des postes. L’objectif est de démontrer que l’on n’est pas simplement un job zappeur, mais un job challenger. » analyse Bruno Fadda, Director de Robert Half Finance et Comptabilité. « Si aujourd’hui les réticences à l’égard des parcours très variés sont encore fortes, elles devraient s’estomper, notamment avec la montée en puissance des professions où la notion de carrière est bouleversée car ce sont souvent les projets ou missions qui deviennent déterminants. »

* Selon une enquête exclusive réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half auprès de 200 DAF en France en juillet 2014

Groupe Robert Half
www.roberthalf.fr

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Vendredi 6 Mars 2015




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