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5ème baromètre Phi : impact de la crise sur les directions financières

Pour la cinquième année consécutive, CSC réalise en partenariat avec le Groupe Cegid, la DFCG et TNS Sofres, un baromètre des tendances et des perspectives des directions financières européennes.


CSC dévoile aujourd’hui les résultats du Baromètre Phi 2012. Cette nouvelle édition révèle que la crise a contribué à transformer la fonction financière dans un « monde » devenu imprévisible. Dans ce contexte, les directeurs financiers doivent définir une vision stratégique et faire des arbitrages entre la croissance et les risques. Ainsi, selon le Baromètre Phi 2012, 60 % des directeurs financiers estiment que leur principale préoccupation est de définir la vision stratégique dans un contexte incertain et 49 % de concilier croissance et prise de risque acceptable.

Les dirigeants s’appuient sur leur direction financière en période de crise afin d’affronter le marché avec une gestion financière saine : un contexte qui oblige la fonction financière à s’adapter aux circonstances conjoncturelles.

Avant la crise de 2007-2008, le court terme, le profit rapide et la rémunération des actionnaires étaient les principaux moteurs des entreprises. Toutes avaient pour priorités d’augmenter les parts de marché et d’extraire la rentabilité du bilan. Les directeurs financiers étaient chargés d’assurer la rentabilité, de maîtriser les risques et de superviser le volet administratif des entreprises.

Pendant la crise, les directeurs financiers ont assumé un rôle défensif et ont dû trouver en interne les moyens nécessaires à la pérennité de l’entreprise. Devenus les patrons de la performance globale et de la cohérence avec le compte d’exploitation, les responsables financiers ont prioritairement géré les problématiques liées au “cash” et à la réduction des coûts.

Dès 2010, les directeurs financiers ont cherché à optimiser l’efficacité des processus de production. Leur priorité a été de préserver l’équilibre du bilan (optimisation du “cash-flow” et du besoin en fonds de roulement). Ils sont ainsi devenus les garants de la continuité de l’activité, tout en privilégiant l’anticipation.

Le retour de la crise au 2nd semestre 2011 a poussé les entreprises à intensifier leurs efforts pour générer des “cash-flows” supplémentaires et réduire leur exposition au risque de liquidité. Selon les résultats de l’étude, 72 % des directeurs financiers interrogés donnent la priorité à la gestion du “cash”. Et 71 % sont préoccupés par le risque de liquidité. En outre, l’optimisation des processus budgétaires figure parmi les priorités pour 70 % des directeurs financiers, ce qui confirme la volonté de fiabiliser les prévisions dans un contexte incertain.

La préparation du long terme : les directeurs financiers se portent davantage sur la visibilité à moyen et long terme
Les entreprises ont du mal à se financer pour deux raisons principales. D’un côté, les banques ont resserré les conditions d’accès au crédit. De l’autre côté, les mouvements erratiques des marchés d’actions compliquent les augmentations de capital. En outre, les incertitudes conduisent les investisseurs à s’intéresser davantage aux obligations d’entreprises qu’aux marchés d’actions.
Or, l’accumulation des capitaux et un noyau d’actionnaires stables sont au cœur de la croissance. C’est pourquoi les entreprises ont besoin de stabilité et d’investisseurs de long terme qui les accompagnent dans le temps. Or, la durée de détention moyenne des actions du CAC 40 est inférieure à 6 mois. Et la durée de vie moyenne des dirigeants de grandes entreprises est de 3 ans.
Le Baromètre Phi 2012 montre que 55 % des directeurs financiers interrogés accordent une plus grande importance à l’horizon d’1 an et 46 % portent un intérêt plus fort à l’horizon de 3 ans. En outre, 69 % des directeurs financiers considèrent qu’il est essentiel de disposer d’un système de pilotage davantage orienté vers l’anticipation.

La gestion opérationnelle et la fonction financière restent étroitement liées au quotidien
Les directeurs financiers travaillent de façon étroite avec les opérationnels afin d’être en phase avec le développement du “business” et les opportunités de croissance. Selon les chiffres du Baromètre, 79 % des directeurs financiers interrogés estiment que le principal objectif de la communication est de faire adhérer à la stratégie.

Par ailleurs, les directeurs financiers doivent produire des résultats dans des délais qui se réduisent constamment. Ainsi 82 % des directeurs financiers interrogés considèrent le respect des délais comme le premier critère d’appréciation de la performance financière. Et la diffusion de la culture financière auprès des opérationnels est un objectif prioritaire pour 59 % d’entre eux.

Enfin, les profils d’experts sont davantage recherchés au sein des directions financières : 46 % des personnes interrogées accordent de plus en plus d’importance à ce type de profils, confirmant leur volonté de se concentrer sur les métiers à forte valeur ajoutée. La gestion du risque, l’ingénierie financière, le contrôle de gestion et l’audit se placent en tête des spécialités les plus recherchées

Méthodologie
Le « Baromètre Phi » est une étude annuelle réalisée en partenariat avec le Groupe Cegid, la DFCG et TNS Sofres. Cette 5ème édition est basée sur une analyse quantitative des tendances et des perspectives des directeurs financiers auprès d’un échantillon de grandes entreprises européennes.
En collaboration avec TNS Sofres selon la méthode CATI (Computer Assisted Telephone Interview), ces dirigeants ont été interrogés sur la position, les préoccupations, les performances et les perspectives des fonctions financières.
Cette enquête a été menée entre décembre 2011 et janvier 2012 par TNS Sofres dans sept pays européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique et Portugal), auprès de 80 directeurs et responsables financiers d’entreprises européennes privées et semi-publiques des secteurs d’activité cibles (services, industrie, commerce, transport, construction…), comprenant un effectif salarié minimum de 1.000 personnes.
En parallèle, la DFCG a mis en ligne le questionnaire du Baromètre « Phi » auprès de ses membres : 135 directeurs et responsables financiers ont participé à l’enquête.

Etude complète disponible sur www.csc.fr

CSC
Cegid

Mercredi 4 Avril 2012




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