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5 conseils pour la prévention de la fraude en entreprise

Un rapport de l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners) propose des conseils sur la façon dont les entreprises peuvent se protéger contre la fraude.


Laurent Leloup
Laurent Leloup

Les suggestions du rapport :
- créer une hotline dédiée fraude,
- être conscient de comportements suspects,
- ne pas dépendre entièrement de l'audit externe,
- être particulièrement vigilant si l'on est propriétaire d'une petite entreprise,
- mettre l'accent sur la prévention plutôt que sur la récupération .

Les organisations du monde entier perdent environ 5% de leurs revenus annuels suite à la fraude, pour un total de plus de $ 3,5 trillions, selon l'Association of Certified Fraud Examiners.

L'ACFE a récemment publié une enquête de "Certified Fraud Examiners" (CFEs) qui ont enquêté sur des cas entre janvier 2012 et décembre 2013 dans son Rapport 2014.
Le rapport comprend des données compilées à partir de 1483 cas de fraude présentés par les CFEs à l'échelle mondiale.

Sur la base des conclusions, l'ACFE présente cinq des meilleurs conseils pour les dirigeants, les administrateurs et les gestionnaires qui devraient en tenir compte afin d'être mieux protégés contre le risque de fraude :

1. Mettre en place une hotline dédiée fraude
La fraude au travail est susceptible d'être beaucoup mieux détectée par une alerte que par toute autre méthode. Plus de 40% de tous les cas ont été détectés par une alerte avec la majorité d'entre eux venant des employés de l'organisation victime. Il existe plusieurs fournisseurs de services d'assistance téléphonique qui peuvent aider à l'implémentation d'un système d'information d'appels anonymes pour les entreprises de toutes tailles et les industries.

2. Etre conscient des comportements suspects
Plus de 90% des auteurs de fraude dans les études de cas affichent certains indicateurs communs de comportement. Parmi les avertisseurs les plus communs : vivre au-delà de ses moyens (43,8%), avoir des difficultés financières (33%), conserver une relation particulièrement étroite avec un fournisseur ou un client (21,8%) et présenter des problèmes de contrôle avec une réticence à partager les tâches (21,1%).

3. Ne pas dépendre uniquement des audits externes
Les audits externes sont mis en œuvre par un grand nombre d'organisations, mais ils sont parmi les contrôles les moins efficaces pour la lutte contre la fraude au travail. Ces audits ont été la première méthode de détection dans seulement 3% des cas de fraude répertoriés dans l'étude. Par exemple : 7% ont été détectés par accident. Un programme robuste anti-fraude avec un système de reporting des alertes est nécessaire pour une meilleure protection.

4. Dirigeant de petite entreprise ?
Soyez vigilant. Les plus petites organisations, dans l'étude de l'ACFE, souffrent d'une façon disproportionnée, avec une perte moyenne de 154.000 $ (plus élevée que la perte médiane globale pour les cas de fraude dans l'étude soit 145,000 $). Ces organisations utilisent généralement moins de contrôles anti-fraude que leurs homologues plus grandes, ce qui accroît leur vulnérabilité à la fraude.

5. Mettre l'accent sur la prévention plutôt que sur le recouvrement
Le processus de récupération des pertes d'une fraude peut durer des années. Au moment de l'enquête, la plupart des répondants (58%) ont noté qu'il n’y avait eu "aucune récupération" de pertes à ce jour. En revanche, seules 14% des organisations victimes ont réalisé un recouvrement complet au cours de la même période. Il est nettement plus rentable de prévenir la fraude avec des contrôles proactifs, plutôt que d'espérer récupérer les pertes après le fait constaté.

Le rapport 2014 est téléchargeable ci-dessous (PDF 80 pages en anglais)


Les médias du groupe Finyear :


Mardi 10 Juin 2014




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