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2ème Edition du Baromètre PME, les clés de l’export

90% des TPE et PME françaises exportatrices souhaitent développer leur activité à l’export. Pour la 2ème édition du baromètre « PME, les clés de l’export » réalisé pour UPS et la CGPME, TNS Sofres a de nouveau interrogé plus de 400 dirigeants d’entreprises françaises de 0 à 250 salariés sur leurs pratiques et attentes en matière d’export.


Les TPE et PME confirment le dynamisme de leur activité à l’export dans un contexte de crise européenne
62 % des entreprises interrogées dans la 2ème édition du baromètre UPS-CGPME ont une activité à l’export qui représente plus de 25 % de leur chiffre d’affaires. Un chiffre en légère hausse par rapport aux résultats de la 1ère édition du baromètre (59 % - mai 2011). 2/3 d’entre elles (67 %) exportent depuis plus de 10 ans.

Dans un contexte de crise, les TPE/PME maintiennent leur volonté de dynamiser leur activité à l’export : 90 % des entreprises souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export au cours des prochaines années, contre 87 % en mai 2011. L’augmentation du chiffre d’affaires est la première motivation des TPE/PME dans leur décision d’exporter (43 %), loin devant la valorisation de l’image de l’entreprise, qui arrive en deuxième position (19 %).

La crise de la dette dans l’Union européenne a peu de conséquences dans la décision des TPE/PME d’exporter. Les deux tiers des TPE/PME considèrent qu’un regain de prudence n’est pas nécessaire pour les exportations dans la zone euro et 71 % n’envisagent pas de revoir leurs zones d’exportation en dehors de l’Union européenne. Celle-ci reste largement plébiscitée pour le développement de l’export : 89 % des TPE/PME exportent déjà en UE et une entreprise sur deux cite cette zone géographique comme son premier choix pour l’extension de son activité à l’international. C’est tout particulièrement le cas des TPE/PME spécialisées dans le secteur de l’industrie (76 %).

Pour Jean-François Roubaud, président de la CGPME et rapporteur de l'avis du Comité Economique, Social et Environnemental, "Gagner la bataille de l’exportation avec les PME", adopté le 29 février : « L’Union européenne ne pâtit pas de la crise des dettes souveraines qu’elle traverse. Elle est toujours perçue par les TPE/PME comme une zone d’exportation économiquement sûre, et qui plus est, facile d’accès ».

Les entreprises exportent en moyenne dans 3,6 zones géographiques contre 3,2 en mai 2011. L’Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne voient leur importance croître. Ainsi, 33 % des entreprises interrogées exportent dans le Moyen-Orient (24 % en mai 2011) et 22 % en Afrique subsaharienne (16 % en mai 2011). L’Amérique du Nord est citée par 21 % des TPME/PME comme zone de développement prioritaire à l’international, contre 15 % en mai 2011. Cette augmentation peut en partie être imputée à l’évolution du taux de change euro/dollar.

Une relation de partenariat avec leur prestataire de transport à l’international prime pour 36 % des TPE/PME françaises
Dans la relation au transporteur pour les démarches d’export, les critères de confiance et de conseil (36 %) sont considérés comme plus importants que celui des coûts liés au transport, cité par seulement 19 % des entreprises sondées.

La garantie de fiabilité, comme critère de choix d’un prestataire de transport, est jugée comme très ou extrêmement importante par près de 80 % des entreprises interrogées. 25 % des TPME/PME estiment que la rapidité d’exécution, la prise en charge des démarches et le prix sont également des critères extrêmement importants dans le choix d’un prestataire.

78 % des TPE et PME considèrent leur principal prestataire de transport comme un interlocuteur privilégié pour leurs pratiques à l’export.
« Avoir confiance en son transporteur est crucial pour une TPE ou une PME lorsqu’elle décide d’exporter. Le fait que le critère de fiabilité soit considéré comme le critère numéro 1 dans le choix du prestataire de transport traduit bien cet impératif », commente Grégory Goba-Blé, directeur général d’UPS France.

La proposition d’un guichet unique toujours plébiscitée par les TPE et PME pour développer l’export
Les entreprises citent en moyenne 2,1 freins à l’export, et 86 % d’entre elles en mentionnent au moins un. La réglementation douanière demeure le premier frein (23 % des TPE/PME interrogées, 16 % en mai 2011). 56 % des entreprises des secteurs de l’industrie et du BTP souhaitent, notamment, être accompagnées sur ces questions. Le manque d’information et la méconnaissance du marché sont, cette fois-ci, davantage perçus comme des freins par les TPE/PME (17% contre 10 % en mai 2011). La barrière de la langue et la complexité des procédures font également partie des difficultés citées.

« Plus que jamais, il est essentiel pour les TPE et PME d’être bien accompagnées sur les questions douanières. Ceci leur permettra de se focaliser sur leur cœur de métier et d’ainsi gagner en efficacité », souligne Grégory Goba-Blé.

Face à ces difficultés, un guichet unique regroupant l’ensemble des interlocuteurs sur les activités à l’export continue d’être largement souhaité par 73 % des entreprises sondées.

D’autres mesures complémentaires sont accueillies favorablement par les TPE/PME pour favoriser leur développement à l’étranger : l’extension ou l’aménagement du Volontariat International en Entreprise (69 % des sondés y sont favorables) et le portage des grandes entreprises (53 % d’opinions favorables). Le regroupement des entreprises exportatrices est perçu comme une réponse adaptée par 62 % des entreprises (elles étaient 57 % en mai 2011).

« Les PME, du fait de leur taille, ne peuvent pas toujours conquérir de nouveaux marchés ou faire face à la concurrence étrangère. Elles ont tout intérêt à se regrouper pour atteindre collectivement un objectif qu’elles ne pourraient pas se fixer individuellement. D'ailleurs, les PME membres d’un pôle de compétitivité sont davantage tournées vers les marchés étrangers, avec des taux d’exportation plus importants », indique Jean-François Roubaud.

Les TPE/PME s’expriment largement contre une éventuelle sortie de l’euro pour favoriser leur développement à l’export.

Concernant les décisions politiques macroéconomiques, les 3/4 des TPE/PME (76 %) ne sont pas favorables à la mise en place de mesures pour développer l’exportation à un niveau uniquement national. Selon 91 % des entreprises interrogées, sortir de l’euro ne favoriserait pas le développement de l’exportation des PME. Enfin, pour 94 % des sondés, l’issue des élections présidentielles ne pèse pas dans leur décision d’investir à l’export.

CGPME

Jeudi 29 Mars 2012




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