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28 novembre 2014 (n°12 - 14H25) | Malgré de bonnes nouvelles macroéconomiques, les indices temporisent avant une prochaine semaine chargée

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel. Finyear Eco est exclusivement réservé aux investisseurs et aux conseillers financiers professionnels et n’est pas destiné aux particuliers. Ces commentaires présentent un caractère purement informatif et ne constituent ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.


Commentaires et chiffres du jour

28 novembre 2014 (n°12 - 14H25) | Malgré de bonnes nouvelles macroéconomiques, les indices temporisent avant une prochaine semaine chargée
N°12 - 14H25

Malgré de bonnes nouvelles macroéconomiques, les indices temporisent avant une prochaine semaine chargée

Newsletter Hebdomadaire Saxo Banque France.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, cette semaine aura été contrastée entre les déclarations du président de la BCE Mario Draghi, et Thanksgiving qui aura considérablement diminué les volumes d’échanges en fin de semaine, et l’appétit des investisseurs pour le risque. Du côté du Vieux Continent, alors que le CAC 40 et le Dax sont en passe d’enchainer une deuxième semaine consécutive en territoire positif, le Footsie britannique subit son premier coup d’arrêt après six semaines de hausse. Pendant ce temps, Wall Street poursuit son irrémédiable ascension, délaissant des indicateurs mitigés, pour faire tomber de plus en plus de records. Avant la dernière séance écourtée aujourd’hui, en raison de Thanksgiving, le S&P500 et le Dow Jones sont orientés sur une timide hausse hebdomadaire qui représenterait la sixième hausse consécutive. De son côté le Nasdaq affiche une progression pour la cinquième semaine au cours des six dernières.

En début de semaine, les indices ont profité des annonces des Banques Centrales. Les investisseurs ont en effet bien accueilli l’annonce surprise de la Banque Centrale Chinoise de baisser ses taux d’intérêts. De plus, les derniers propos du président de la BCE, Mario Draghi, laisse suggérer que la BCE pourrait mettre en place de nouvelles mesures supplémentaires dans le but de soutenir la reprise économique, toujours morose en Europe. De plus, les investisseurs ont également tiré parti de l’indice IFO allemand, qui est ressorti à la hausse ce qui a été un facteur de soutien. Par ailleurs, les déclarations du Premier Ministre Shinzo Abe la semaine dernière qui a choisi de reporter la nouvelle hausse de la TVA et la politique accommodante indéfectible de la BoJ soutiennent les marchés.

Puis le reste de la semaine a été relativement calme. Les investisseurs ont pu poursuivre sur la bonne dynamique observée en fin de semaine dernière et notamment insufflée par les déclarations de Mario Draghi et les actions entreprises par la banque centrale chinoise. Wall Street avait tout d’abord bien réagi à la publication du PIB américain du troisième trimestre, sorti nettement au-dessus des attentes du consensus à 3.9%, mais l’indice de confiance des consommateurs pour le mois de décembre a été publié, à la grande surprise, bien en dessous des attentes. Ces indicateurs mitigés, couplés aux niveaux record, ont encouragé certains investisseurs à prendre leurs bénéfices, et donc à limiter l’ascension de Wall Street. Les gains de Wall Street ont également été limités par la chute du baril de pétrole, entrainant les pétrolière dans son sillage.

Hier, les investisseurs ont pris connaissance du taux d’emprunt de la France qui pour la première fois de son histoire, est passé sous le seuil des 1%. Ce recul important fait en partie suite au discours du président de la BCE, Mario Draghi, qui a confirmé que la BCE pourrait prendre des mesures drastiques en cas de besoin. Les mauvaises statistiques en provenance des pays de la zone euro, favorisent l’aversion pour le risque des investisseurs. Ainsi, le rendement à 10 ans de la France, a terminé la séance à 0,993%, ce cours représente un plus bas historique.

L’un des derniers évènements marquant se trouvait du côté du pays du soleil levant aujourd’hui pour clôturer cette fin de semaine plutôt calme. Alors que la production industrielle a augmenté au-delà des prévisions des analystes, l’inflation a, une nouvelle fois, ralenti, principalement à cause du plongeon du pétrole amorcé il y a quelques mois.

Les investisseurs vont maintenant se tourner vers les différentes interventions des Banques Centrales la semaine prochaine, avec une attention toute particulière pour la BCE, où les investisseurs attendent de voir le positionnement de cette dernière, par la voix de son président, Mario Draghi. Les investisseurs attendent en effet de savoir, si le président de la BCE va annoncer la mise en place de nouvelles mesures pour relancer la croissance économique mondiale. De plus la semaine prochaine sera également chargée en statistiques, tel que la publication des chiffres de l’emploi du côté des Etats-Unis.

Forex :

Sur le marché des devises, le billet vert a ralenti sa progression cette semaine face à ses principales contreparties. Dans un marché sans grands mouvements ces deux derniers jours, dû à la fête de Thanksgiving aux Etats-Unis, le dollar a entamé sa semaine à la baisse, pâtissant d’indicateurs mitigés.
Les données de cette semaine ont, en effet, confirmé un ralentissement temporaire de l’économie américaine, avec notamment la chute surprise de l’indice de confiance des ménages, à 88,7 contre 94,1 précédemment, ou encore de l’indice d’achats des ménages américains, n’ayant augmenté que de 0,2% contre les 0,3% attendus par le consensus. Ainsi, la croissance revue à la hausse du PIB américain à 3,9% contre 3,3% attendus par le consensus n’aura pas suffi à renverser la tendance. Il semble néanmoins important de rappeler que ce ralentissement de la progression du billet vert ne remette pas en cause la bonne santé économique américaine et les signes de reprises de cette dernière, mais s’explique plutôt par à ralentissement temporaire qui a donné aux cambistes l’opportunité de prendre leurs gains après plusieurs semaines de hausse. Il faudra attendre la semaine prochaine pour avoir de nouvelles annonces susceptibles de stimuler le billet vert.

En Europe, l’incertitude des investisseurs pesant sur la zone euro continue d’impacter négativement la monnaie unique. Malgré la publication d’un PIB allemand conforme aux attentes de la BCE en début de semaine, les spéculations des cambistes quant aux possibles nouvelles mesures d’assouplissement, continuent de desservir la progression de l’euro. De telles mesures conduiraient en effet à une réduction de la valeur de la devise européenne. Ce sentiment a d’ailleurs été renforcé hier par le discours de Mario Draghi, et les propos qui y ont été tenu d’un possible rachat de parts de dette souveraine au premier trimestre de 2015, si cela s’avérait nécessaire. Les cambistes pourront donc suivre avec attention la réunion de la BCE le 4 décembre, et les décisions prises concernant la politique monétaire européenne.

Hier, la publication d’un ralentissement de la hausse des prix en Allemagne, couplé à un taux d’inflation de 0,6% n’a en rien amélioré ce sentiment. Le principal risque aujourd’hui en zone euro reste donc la déflation, scénario animé par un faible niveau d’inflation sur le vieux continent et la récente décision de l’OPEP de maintenir sa production inchangée, malgré l’offre abondante déjà présente sur les marchés.
La paire phare du marché des changes a donc évolué en légère hausse cette semaine, oscillant aux encablures des $1,2474 pour un euro, après une hausse d’une centaine de pips et un plus haut à $1,2531.

Outre-Manche, semaine pauvre en annonces, malgré la publication mercredi de l’estimation du PIB britannique, conforme au consensus à 0,7%. C’est donc sans grandes tendances, dans un range compris entre la résistance à £0,7950 et le support à £0,7910 que le cross EURGBP a évolué cette semaine. La paire a finalement bénéficié d’une légère hausse d’une quarantaine de pips, à 0,7945 aujourd’hui à 13h.
Le Cable quant à lui, s’est apprécié durant 4 jours pour finalement se retourner et rallier son niveau de début de semaine. Le cours de la paire GBPUSD a en effet été toucher un plus haut à $1,5825 pour finalement consolider autour des $1,57 pour une livre, soit une hausse d’environ 50 pips.

En Asie, la devise nippone a évolué sans grandes tendances cette semaine, pâtissant de la chute de la production industrielle à 0,2% contre les 2,9% précédemment. La spéculation sur une éventuelle nouvelle relance par la BoJ continue donc d’impacter négativement la devise japonaise. Après un début de semaine aux alentours des 146 yens, l’euro s’échangeait aujourd’hui à 147,61 yens, tentant de rallier son plus haut de 6 ans à 148,85 yens. Le dollar quant à lui, se négociait à 118,26 yens, proche de son plus haut de 7 ans à 119 yens.

Le dollar australien a glissé cette semaine face à l’ensemble de ses contreparties, plombé par la chute des prix des matières premières. En effet, mardi le minerai de fer, principale exportation de l’Australie, a chuté en dessous de la barre des 70$, un plus bas de 5 ans. Le bilan s’est également alourdi hier pour la devise locale, avec la décision de l’OPEP de maintenir ses objectifs de production inchangés à 30 millions de barils par jour. Le cumul de la chute du baril et de celle du fer a donc engagé la devise australienne dans une spirale baissière. Cette dernière a en effet abandonné près de 400 pips face à la monnaie unique, s’échangeant aujourd’hui à 1,4642 dollar australien pour un euro. Face au billet vert, on a pu observer la perte d’environ 125 pips pour atteindre les 1,1725 dollar australien pour un dollar US. Scénario similaire pour la devise russe qui évolue à 61,83 rouble pour un euro, après avoir entamé sa semaine à 55 rouble pour un euro.

En Suisse, les cambistes pourront suivre dimanche le référendum « Il faut sauver l’or suisse » qui pourrait, en cas de victoire du oui, lier les mains de la Banque centrale locale dans la gestion de ses réserves. Ce risque étant tout de même limité, aucune remise en cause de la politique monétaire actuelle n’est à prévoir. La conséquence serait certes une contrainte pour la BNS de mettre en œuvre ses nouvelles obligations, mais dans un délai de près de cinq ans. Or, au vu de ses réserves actuelles, cette opération ne s’avère pas préjudiciable pour la devise helvétique. Certains opérateurs de marché ont, d’ailleurs, vu dans le récent rebond de l’EURCHF à proximité des 1,20 un avertissement envoyé par les autorités à tous les investisseurs qui pensent pouvoir jouer contre la banque centrale dans la perspective du référendum. Le message est limpide : le cours plancher sur l’EURCHF sera défendu.

Matières premières :

Les investisseurs sont restés cette semaine suspendus à la décision de l’Opep qui se tenait ce jeudi à Vienne. Les pourparlers entre le Venezuela, l’Arabie saoudite, la Russie et le Mexique avaient au préalable donné le ton. La réunion entre les quatre pays n’a en effet abouti à aucun changement. Ils se rencontreront à nouveau dans trois mois.

Fragilisés depuis plusieurs mois par la situation économique mondiale, les cours de l’or noir ont lourdement chuté à la suite de la décision des membres de l’Opep de ne pas modifier sa production de baril qui représente actuellement près d’un tiers de la production mondiale. Ainsi, le « cartel » continuera à produire 30 millions de barils par jour encore pendant au moins les 6 prochains mois. Cette décision pénalise certains membres de l’Organisation comme le Venezuela, qui souffre largement de la baisse des cours du baril. L’Organisation, menée par l’Arabie saoudite, a conclu que l’Opep n’était pas le seul acteur en cause de la surabondance de l’offre sur le marché. De ce fait, abaisser la production n’aurait donc eu, selon certains membres, qu’un impact limité et entrainer une baisse des parts de marché à ses membres. Dans ce contexte, le Brent de la Mer du Nord se négocie proche des 71,70 dollars et le WTI s’affiche de son côté désormais proche des 68 dollars autour des 68,80 dollars.

Du coté des métaux précieux, les cours chutent progressivement depuis le début de la semaine. La tendance de fond reste clairement baissière. L’once d’or s’échange actuellement aux alentours des 1 182,41 dollars, soit en baisse de 1.13% depuis l’ouverture ce matin : le cours est venu plusieurs fois flirter avec le support des 1 190 $ l’once depuis lundi et est venu le casser à la baisse aujourd’hui, revenant même sous le seuil des 1 185$. Les consensus sur l’évolution du cours de l’or sont orientés à la baisse, le métal se situant sur des niveaux très bas, avec en ligne de mire le niveau des 1 000 $ l’once, un niveau qui n’a pas été atteint depuis 2009. Par ailleurs, les dernières statistiques plutôt contrastées en provenance des Etats-Unis n’ont pas permis à l’once d’or de retrouver son statut de valeur refuge, notamment en raison de la combinaison d’une absence de pressions inflationnistes à l’échelle mondiale et de la hausse du dollar américain.

En ce qui concerne le cours de l’once d’argent, il recule fortement cette semaine et suit la même tendance baissière que son homologue. L’once d’argent passe d’un plus haut mardi à 16.69$ l’once contre 15.98$ l’once au plus bas aujourd’hui. Ce recul devrait s’accentuer dans les prochains jours avec à nouveau une incursion en-dessous du niveau symbolique des 16 $ l’once pour aller chercher le prochain niveau des 15.75$.
Par ailleurs, les dernières statistiques américaines publiées cette semaine ressortent plutôt contrastées avec une prévision de croissance du PIB américain révisée à la hausse pour le troisième trimestre à 3,9% en rythme annualisé tandis que les inscriptions au chômage sont reparties en hausse et les ventes de logements neufs et les commandes de biens durables progressent légèrement. Egalement, le PMI de Chicago tombe à 60,8 points en novembre contre un précédent de 66,2.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°11 - 12H45

Matières premières : contre choc ou fin de choc ?

Lettre hebdo du 28 novembre 2014. Journée du Cercle des Analystes Indépendants.

Hier, plus de 20 analystes indépendants et grands témoins se sont exprimés sur le sujet de la conjoncture des investissements en 2015, dans le cadre de la Conférence annuelle du Cercle ces Analystes Indépendants.
Plus de 120 personnes étaient inscrites à cette journée très dense, qui a permis d’aborder les nombreuses problématiques de l’investissement. Le Pr Chalmin, grand spécialiste des matières premières, fondateur du rapport Cyclope, a participé à la première table ronde qui avait pour sujet les perspectives économiques de l’année qui va commencer dans un bon mois. Plutôt que de parler de contre choc pétrolier, il a évoqué la notion de « fin de choc ». Cela recoupe une idée de bon sens que nous avons présentée récemment dans ces lignes : les pays consommateurs de matières premières vivent un choc important sur le prix des matières premières depuis de nombreuses années. Et, finalement, une partie de la panne de croissance est probablement liée au renchérissement considérable du prix des matières premières, que le Pr Chalmin a rappelé. Pour mieux fixer les idées, nous reprenons la « conversion » en point de PIB de la facture pétrolière mondiale. Celle-ci est passée de 1 % à 2 % environ à la fin des années 90, à 5 % depuis plusieurs années. C’est un véritable choc, qui explique, suivant nos estimations, environ 1 % de croissance en moins (les estimations de l’impact de la variation, des cours du pétrole sur la croissance économique générale vont de 0,1 % pour 10 $ le baril, à 0,4 % !). Si la baisse des prix devait se poursuivre, la « fin de choc » pourrait se muer en « contre choc »…

L’actualité des matières premières confirme la poursuite de la chute des cours. La réunion de l’OPEP hier, à Vienne, n’a pas permis aux pays producteurs de s’entendre sur une baisse de la production pour limiter la baisse des cours. Les quotas de production sont maintenus au maximum de 30 millions de baril/jour. Le Pr Chalmin avait prévu une baisse instantanée des cours de 5 à 10 $ en cas d’absence d’accord à Vienne : les cours ont chuté cette nuit de 5 $ le baril, et l’hypothèse d’une baisse en 2015 jusque 60 $ a été évoquée par Rosneft…

Cette chute des prix au-delà de l’impact instantané sur la croissance à court terme a d’autres conséquences. Elle pourrait remettre en cause, si elle se confirmait, le «miracle » de la production de gaz et pétroles de schiste aux USA. En effet, toujours selon le Pr Chalmin, une baisse des cours internationaux en deçà de 70 $ commencerait à poser de gros problèmes aux producteurs américains de gaz de schiste…
A plus long terme, si les cours de l’énergie restaient bas, le problème des investissements en infrastructure de production d’énergie renouvelable se poserait d’une manière évidente. Le recours à la source d’énergie fossile la plus abondante au monde, le charbon, entraverait la transition énergétique et poserait à terme des problèmes considérables. Enfin, certains observateurs considèrent que la baisse du cours du pétrole aurait un impact déflationniste, et renforcerait les tendances déflationnistes globales. Nous ne le pensons pas, de la même façon qu’il est stupide de penser que la hausse de la TVA est capable de faire renaitre l’inflation. Dans un monde déflationniste, l’injection de pouvoir d’achat promise par la baisse des cours du pétrole est une aubaine, une chance inouïe pour 2015. Elle doit se transformer en demande finale de biens et services non énergétiques, de nature à soutenir leurs prix… En ce sens, elle a plutôt un effet inflationniste, au-delà de la mesure comptable instantanée.

Par Eric Galiègue
www.valquant.fr


N°10 - 12H25

La fragmentation financière en zone euro

La question de la « fragmentation financière » fait l’objet d’une attention croissante dans le débat public. Comment peut-on la définir ? Comment s’est-elle manifestée au cours des années récentes ? Quels outils mettre en œuvre pour la réduire ? Telles sont les questions abordées dans le présent flash éco.

1. Qu’est-ce que la fragmentation financière ?

Selon une étude récente de la Banque nationale de Belgique (BNB) (1), « l’intégration financière peut se définir d’un point de vue institutionnel et juridique (de jure) ou d’un point de vue factuel (de facto) » : dans le premier cas, un marché est intégré si « tous les intervenants (…) présentant les mêmes caractéristiques pertinentes : sont confrontés aux mêmes règles lorsqu'ils décident de recourir à un ensemble donné d’instruments, ont un accès égal à ces instruments, sont traités sur un pied d’égalité lorsqu’ils opèrent sur le marché ». Dans le second, ce sont les indicateurs de volume (flux d’actifs) et de prix (rendements) qui sont observés. Quelle que soit l’approche retenue, l’intégration financière a nettement progressé au niveau mondial au cours des dernières décennies (libéralisation des mouvements de capitaux, dérèglementation et innovation financières). En Europe, elle a avancé avec l’Acte unique (libre circulation des capitaux) puis la création de l’euro (élimination du risque de change). Formellement, la zone euro est aujourd’hui un marché financier aussi intégré que les Etats-Unis ou le Japon. Pourtant, la récente crise financière a fait apparaître des replis dans les flux de capitaux et des écarts significatifs dans les conditions de financement entre les Etats partageant la monnaie unique : à rebours de l’intégration, la fragmentation financière peut donc avant tout se définir par opposition au processus suivi jusque-là (voire le retour à une situation antérieure). Plus précisément, la fragmentation peut être soupçonnée lorsque, par exemple, « les différences entre les taux d’intérêt de deux instruments financiers sont imputables exclusivement au pays d’origine des émetteurs ». Toutefois, ceci n’est pas toujours aisé à établir et le diagnostic repose largement sur un jugement normatif (l’intégration financière est-elle synonyme d’absence totale d’écarts ? Lorsque ces derniers existent, quelle part est-elle justifiée par les sous-jacents économiques ? quelle part ne l’est-pas ?) (2).

2. De la sous-estimation des risques aux tensions : la fragmentation financière à l’œuvre

Les questions qui précèdent sont cruciales : en effet, la période allant du lancement de la monnaie unique à 2008 a vu une compression remarquable du « spread » (écart de taux d’intérêt sur les dettes souveraines à 10 ans) entre les différents Etats européens et l’Allemagne, point de référence historique.

Concrètement, ceci veut dire que l’Etat grec empruntait sur les marchés à seulement quelques dizaines de points de base de plus que son homologue allemand en dépit de positions économiques et budgétaires très différentes. L’homogénéisation des taux d’inflation (3) et l’élimination du risque de change ont permis cette situation que l’étude de la BNB qualifie de « convergence excessive ». Un article de la BCE (4) parle lui de sous-estimation (« underpricing ») du risque qui a pu être renforcée par l’environnement prudentiel et comptable évolutif concernant les banques et les investisseurs institutionnels (achats massifs d’obligations souveraines par les fonds de pension et les compagnies d’assurance). Avec le déclenchement de la crise financière, on a assisté à un retournement brutal touchant principalement les pays du « Sud » et, dans une moindre mesure, ceux du « Nord » (hausse des spreads pour des pays notés AAA). Tandis que, parmi les premiers, certains étaient contraints de se retirer des marchés, d’autres - dont l’Allemagne et la France - bénéficiaient de conditions de plus en plus avantageuses (« flight to quality ») allant même jusqu’à des situations inédites et peu rationnelles (taux d’intérêt négatifs sur certains segments, i.e. l’emprunteur est « payé pour émettre des titres »).

3. « SMP », « OMT » : les outils utilisés

Face à une situation de tensions extrêmes, marquée par un risque majeur de « redénomination de la monnaie » dans certains pays (sortie de l’euro, puis conversion des actifs dans une monnaie nationale dévaluée), les politiques budgétaires ont été nettement resserrées et la politique monétaire largement assouplie. Il faut rappeler que l’évolution des taux d’emprunt souverains a un impact décisif sur l’économie réelle - ménages, entreprises - via les canaux des prix (l’obligation à 10 ans sert souvent de référence), de la liquidité (hausse du coût de financement des banques si les titres de dette publique sont moins valorisés) et du bilan (pertes de valorisation). La BCE a ainsi lancé en 2010 le programme pour les marchés de titres (SMP) consistant en un rachat d’obligations privées et publiques sur le marché secondaire avant de proposer, en août 2012, le principe d’opérations monétaires sur titres (OMT) sous certaines conditions. Contrairement au SMP, qui a conduit à un rachat de 211Md€ de titres de créances publics grecs, irlandais, portugais, italiens et espagnols, améliorant la liquidité et la profondeur sur ces marchés, les OMT n’ont, pour l’heure, pas reçu d’application concrète : malgré cela, la communication de la BCE à leur propos a eu des effets positifs et rapides sur les spreads. En effet, ces derniers ont fortement reflué depuis 2012, même s’ils restent supérieurs à leur niveau d’avant-crise.

Après la Grande récession, la crise des dettes souveraines en Europe a lourdement pesé sur la croissance et nécessité des mesures d’urgence inédites. Si la fragmentation financière née à cette époque demeure présente à un niveau d’intensité heureusement plus limité, il semble entendu que la compression des spreads d’avant-crise était artificielle et donc peu crédible sur la durée. Au-delà des initiatives prévues au niveau européen (union bancaire), la réduction de la fragmentation financière dépendra également de l’évolution de la conjoncture et des réformes dans chacun des Etats membres.

« Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position. Liste complète disponible sur www.afep.com »
Vendredi 28 novembre 2014

(1) « Intégration et fragmentation financières dans la zone euro », de Sola Perea et Van Nieuwenhuyze, BNB, Juin 2014.
(2) « How to overcome fragmentation in the European financial market », A. Dombret, Speech at the 23rd EBA, 2013.
(3) Il est utile de rappeler ici le critère de convergence concernant les taux d’intérêt à long terme entre Etats membres, qui ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois Etats membres présentant la plus grande stabilité des prix.
(4) « The determinants of euro area sovereign bond yield spreads during the crisis », Bulletin mensuel de la BCE, mai 2014.


N°9 - 11H25

Novembre 2014 : Le taux d’inflation annuel de la zone euro en baisse à 0,3%

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,3% en novembre 2014, en baisse par rapport au mois d’octobre, où il était de 0,4%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°8 - 11H20

Octobre 2014 : le taux de chômage à 11,5% dans la zone euro et à 10% dans l’UE28

Dans la zone euro (ZE18), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 11,5% en octobre 2014, stable comparé à septembre 2014, mais en baisse par rapport au taux de 11,9% d’octobre 2013.
Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 10,0% en octobre 2014, également stable comparé à septembre 2014, mais en baisse par rapport au taux de 10,7% d’octobre 2013.

Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°7 - 11H15

Crude Prices at a Five Year Low After OPEC Meeting, Switzerland to Vote on Gold Initiative

As expected, yesterday’s OPEC meeting in Vienna saw members decide not to reduce oil production in order to boost oil prices – Brent Crude subsequently dropped further in the wake of that decision, hovering around a five year low at $71.25. Not all OPEC countries were happy with the decision; Nigeria, Iran and Venezuela were among the nations that expressed their dissatisfaction with the decision.

Energy companies on the FTSE saw their share prices drop significantly as a result of the decision; British Gas is currently down by over 7%, BP is down by round 3.3% while RDS is down by around 3%. On the other hand, airlines stocks made gains as the drop in oil price means cheaper running costs; Easyjet stock is currently up by 2.33% while Ryanair is up by 1%.

Switzerland is gearing up for a referendum on Sunday in which citizens will be given a vote as to whether the SNB should stockpile more gold. If the result is ‘yes’, then the Swiss National Bank will have to increase its gold holdings from their current level (around 8%) to 20%This would make it more difficult for Switzerland to print more money, as well as making it much harder for the bank to keep the Swiss Franc pegged to the Euro. Gold is currently slightly higher than it was in late October, when it hit a 4.5 year low.

Daniel Sugarman
Market Strategist
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


N°6 - 11H00

Les stigmates de la crise en cours

Par Jean-Paul Betbèze.

Rien de pire qu’une crise économique qui est, en même temps, bancaire, financière et mondiale pour les pays industrialisés. Nous sommes assez bien placés pour le savoir. Nous avons bien compris qu’il faudra du temps pour sortir de la récession, avec des mesures monétaires exceptionnelles dont nous ne mesurons pas vraiment les effets. Nous nous disons que nous allons en garder longtemps les stigmates, surtout si nous ne réformons pas. On nous le répète tout le temps.

Ce que nous ne savons pas, c’est que nous avons décroché de notre pente antérieure de croissance et qu’il nous faudra donc des efforts nouveaux pour retrouver la tendance antérieure. La crise, dit autrement, a réduit notre niveau de croissance potentielle.

Ceci veut dire qu’elle implique, pour nous sortir d’affaire, des efforts qui sont régulièrement minorés, les fameuses « réformes structurelles ». Le graphique ci-dessus est explicite...

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N°5 - 10H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading lower this morning with better than expected German retail sales being overshadowed by general profit-taking early on.
After the recent up with the German DAX closing higher for 11 consecutive days it doesn’t come much as a surprise that there is plenty of willingness by some traders to take some money off the table and cash in on some of their long positons on the last trading day of the month.
Also the recent rally seems to have been overdone in the short-term partially been based rather on positive ‘Seasonals’ than improving fundamentals.
Overall trading is expected to be subdued, with the US markets closing early and very few major economic data is scheduled to be released today any intra-day moves are likely to be exacerbated to both sides.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°4 - 9H45

Statistiques de l'OCDE sur le commerce international : tendances au troisième trimestre 2014

Forte progression du commerce des marchandises en Chine et en Inde au troisième trimestre 2014, mais recul dans la plupart des autres économies principales

Le total combiné (corrigé des variations saisonnières), des exportations de marchandises des économies du G7 et des BRIICS a progressé de 1,6% au troisième trimestre 2014 en glissement trimestriel, dépassant la croissance des importations (0,4%). Cette progression générale est surtout liée à une croissance importante du commerce en Chine et en Inde.

La Chine a vu la plus forte augmentation de ses exportations et de ses importations depuis le premier trimestre 2013, avec 7,6% et 2,5% respectivement. Le commerce des marchandises est également en hausse pour un second trimestre consécutif en Inde avec une augmentation des exportations de 4,8% et des importations de 9,1%.

Au Japon, les exportations et les importations ont augmenté de 2,1% et de 2,5% respectivement révélant la plus forte augmentation depuis le premier trimestre 2013. Cette augmentation compense en partie la chute des importations au second trimestre 2014 liée à l’augmentation, en avril, de la taxe sur la consommation.

Au Canada, les exportations et les importations sont en hausse de 2,5% et de 0,5% respectivement bien que plus lentement qu’au trimestre précédent. Aux États-Unis la croissance des exportations, a ralenti à 1,1% et les importations ont décliné de 0,3%.

Les exportations et les importations ont ralenti dans toutes les économies de la Zone Euro. En France, les exportations et les importations ont décliné pour le second trimestre consécutif de 3,2 % et de 0,9% respectivement. En Italie, les exportations ont reculé de 2,7% et les importations de 4,2%. L’Allemagne a subi une baisse des exportations de 1,1% et des importations de 2,6% partiellement due aux sanctions de l’UE envers la Russie et à l’embargo réciproque des importations de la Russie. Ces mesures, ainsi que la baisse des prix du pétrole, expliquent la contraction des exportations de la Russie de 2,5% et des importations de 4,1%.

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N°3 - 9H15

Ouverture à la baisse dans de faibles volumes pour ce Black Friday

Marchés actions
En début de séance dernière, du fait d’un soucis technique, le Cac 40 n’affichait aucune cotation durant toute la matinée.
Malgré cet incident technique, l’indice phare parisien a réussi à terminer la séance en territoire positif à 4 382,34 points, soit un mieux de 8,92 points par rapport à son cours de la veille. Le volume d’échanges restait faible à 2,5 milliards d’euros lié notamment à la fermeture des marchés américains.

Hier, les investisseurs ont pris connaissance du taux d’emprunt de la France qui pour la première fois de son histoire, est passé sous le seuil des 1%. Ce recul important fait en partie suite au discours du président de la BCE, Mario Draghi, qui a confirmé que la BCE pourrait prendre des mesures drastiques en cas de besoin.

Les mauvaises statistiques en provenance des pays de la zone euro, favorisent l’aversion pour le risque des investisseurs. Ainsi, le rendement à 10 ans de la France, a terminé la séance à 0,993%, ce cours représente un plus bas historique.

Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo clôturait en territoire positif après avoir engrangé 1.23% à 17 459.85 points. Le Nikkei et tout particulièrement les valeurs exportatrices ont profité de la faiblesse du Yen face au billet vert pour reprendre leur marche en avant, et ainsi permettre à l’indice phare nippon d’afficher une progression mensuelle de 5.75%. Les nouvelles mesures prises par la BoJ, dans le but de déclencher et de soutenir une reprise économique, ont particulièrement soutenu le marché. Cette dernière séance de la semaine au Japon était chargée en statistiques, avant les élections qui se tiendront le 14 Décembre prochain. Alors que la production industrielle a augmenté au-delà des prévisions des analystes, l’inflation a, une nouvelle fois, ralenti, principalement à cause du plongeon du pétrole amorcé il y a quelques mois.

Selon les dernières indications disponibles, les principaux indices européens sont attendus en légère baisse, pénalisé par la chute du pétrole, suite à la réunion de l’OPEP. Les investisseurs seront particulièrement attentifs à l’inflation dans la zone euro, qui pourrait amener la BCE à prendre de nouvelles mesures au sein de sa politique monétaire dans le but de soutenir la reprise économique, pour le moment morose.

En raison de Thanksgiving, Wall Street ne proposera qu’une demi-séance aujourd’hui qui s’achèvera à 19h (GMT+1). Les volumes devraient rester à nouveau faibles pour cette dernière séance de la semaine: http://www.saxobank.com/prices/general/thanksgiving-trading-hours

Forex
Sur le marché des changes ce matin, le dollar évolue sans grandes tendances dans un marché calme dû à la fête de Thanksgiving aux États-Unis.

En Europe, le climat d’inquiétude qui touche les investisseurs quant à la santé économique européenne continue d’impacter la monnaie unique. En effet, les signaux d’un nouveau programme de rachats d’actifs se multiplient et la spéculation sur un nouveau soutient de l’économie européenne va de bon train. Hier, la publication d’un ralentissement de la hausse des prix en Allemagne, couplé à un taux d’inflation de 0,6% n’a en rien amélioré ce sentiment.

Pour rappel, le principal risque aujourd’hui en zone euro est la déflation, scénario renforcé par le faible niveau d’inflation et la récente décision de l’OPEP de maintenir sa production inchangée malgré l’offre abondante déjà présente sur les marchés.

La paire phare du marché des changes évoluait donc ce matin sans grands mouvement, au rebond sur un niveau de résistance à $1,2445, s’échangeant à 8h45 à $1,2451 pour un euro.
Outre-Manche, la devise britannique glisse face à ses deux principales contreparties, abandonnant respectivement une trentaine de pips face au dollar et une quinzaine de pips face à l’euro. Le cours de la paire EURGBP évoluait donc aux encablures des £0,7933 pour un euro alors que le Cable oscillait autour des $1,5686 pour une livre.

En Asie, la devise nippone a chuté face à l’ensemble de ses contreparties pâtissant de la chute des dépenses des ménages et d’une inflation au ralenti. La production industrielle a également chuté à 0,2% contre 2,9% précédemment. Les cambistes ont donc continué de spéculer sur une éventuelle nouvelle relance de la BoJ.

Le cross EURJPY cotait donc à 8h à 147,25 yens pour un euro alors que face au dollar, la devise japonaise s’échangeait à 118,20 yens pour un dollar, ralliant peu à peu son plus bas non atteint depuis 7 ans.

Le dollar australien et le rouble ont, quant à eux, baissé du fait de la décision des membres de l’OPEP de maintenir ses objectifs de production inchangés à 30 millions de barils par jour. La chute du prix du baril à des niveaux record a donc propulsé la devise australienne à la baisse face à la monnaie unique et au billet vert, s’échangeant respectivement à 1,4630 dollar australien pour un euro et 1,1750 dollar australien pour un dollar US.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, les cours de l’or noir reculent fortement après la décision de l’Opep de maintenir son plafond de production de pétrole. Ainsi, la production restera à 30 millions de barils par jour pendant au moins les 6 prochains mois. Ce niveau n’a pour rappel pas été modifié depuis maintenant trois ans. Les membres du « cartel » étaient pourtant bien divisés sur la question. L’organisation a néanmoins conclu que la surabondance de l’offre sur le marché ne venait pas seulement de l’Opep, dont la production représente près d’un tiers de la production mondiale. Abaisser ainsi la production n’aurait donc eu, selon certains membres, qu’un impact limité et entrainer une baisse des parts de marché à ses membres. Dans ce contexte, le Brent de la Mer du Nord se négocie proche des 71,70 dollars et le WTI s’affiche de son côté désormais proche des 68 dollars autour des 68,20 dollars.

Du côté des métaux précieux, les cours rebondissent quelque peu ce matin après avoir reculé la veille. La tendance de fonds reste néanmoins baissière et les dernières statistiques moroses en provenance des États-Unis n’ont pas permis à l’once d’or de retrouver son statut de valeur refuge. L’once d’or s’échange ce matin aux alentours de 1 187,41 dollars et l’once d’argent se traite autour des 16,14 dollars.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H00

How have world shocks affected the UK economy?

The importance of world shocks for the UK economy has been demonstrated by the events since 2007. This column suggests that world shocks are likely to have driven around two-thirds of the shortfall in output since 2007. Trade linkages are an important channel for the transmission of world shocks to the UK, but financial linkages and spillovers through uncertainty are likely to account for the majority of the impact.

The importance of world shocks for the UK since 2007

The importance of world shocks for the UK economy is well illustrated by the period since 2007. Over that time, world shocks such as the stresses in global financial markets over 2007–09, the steep fall and rise in global commodity prices over 2008–11 and, and since 2010 – the Eurozone crisis – have shaped macroeconomic developments in the UK (Armstrong et al. 2014).

In a recent Quarterly Bulletin article (Chowla et al. 2014) we estimate four different structural Vector Autoregressive (VAR) models in order to gauge the relative importance of world shocks on UK output over time. All the variants are based on two ‘blocks’, a UK block and a world block. This setting allows us to identify three different shocks and their impact on UK output:

- World demand shocks;
- World supply/price shocks, and
- World financial shocks.

...

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N°1 - 8H30

UBS daily roundup - Oil down 22% to 23% this year

Paul Donovan daily briefing.

• OPEC did nothing, spectacularly, as expected. The oil market reacted, in a way that rather undermines the rational markets hypothesis. Oil prices are now down around 22% to 23% this year (in Euro or Yen terms, avoiding the impact of the stronger dollar on oil prices).

• Euro flash CPI is due. Oil accounts for around 3% of the European economy – through direct effects (petrol etc.) and indirect effects (transport costs for clothing, fertiliser for food). A rough rule of thumb would suggest that the oil price decline has reduced Euro CPI 0.7% overall this year, therefore.

• We have activity data from Germany, France and Italy. German retail sales should hold up – not with the hedonism of the US consumer, of course, but OK. France is also expected to have positive consumption, but less robust. Italian unemployment is seen unchanged.

• The comprehensive UK land registry house price data should report house price growth that is above sustainable levels (at over 7% rising house price to income or to GDP). Switzerland votes this weekend on the plan to force the SNB to purchase gold.

www.ubs.com/investmentbank




Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Rive Private Investment, Capzanine et IFE Mezzanine finalisent la reprise du groupe 5àsec 27/11/2014
- Spir Communication en negotiations exclusives pour la cession de deux sites 27/11/2014
- Agorize annonce un tour de table de 2 M€ souscrit par Iris Capital et Capnamic Ventures 27/11/2014
- Le Groupe M6 entre en négociations exclusives pour l’acquisition d’Oxygem 27/11/2014
- Le Groupe Bouyer Leroux engage des négociations exclusives pour l’acquisition de la Société Thebault 27/11/2014
- Business Geografic annonce le rachat d’I²G 26/11/2014
- Egis acquiert la société d’ingénierie brésilienne Lenc 26/11/2014
- Orclass.com, le leader français du rachat d’or sur internet, entre sur le Marché Libre 26/11/2014
- Cler Verts reforce ses fonds propres avec Multicroissance, Grand Sud Ouest Capital et MPEI 26/11/2014
- OTC Agregator cède sa participation dans Eurobio 26/11/2014

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 28 Novembre 2014




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