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2017 : Les Etats-Unis seront à l’origine de 70% de la croissance du G7

La nouvelle étude « Global Economy Watch » présente les prévisions de PwC pour l’économie mondiale en 2017.


Le leader de l’audit et du conseil prévoit ainsi qu’en 2017 :
- les Etats-Unis devraient porter la croissance du G7 ;
- le taux d’emploi devrait atteindre un sommet historique dans les principaux pays de l’Eurozone ;
- l’Indonésie devrait devenir la 16ème économie « trillionaire » au monde ;
- l’explosion démographique devrait pousser les pays du Golfe à réformer leurs finances publiques.

Le ralentissement de la mondialisation, la politique monétaire américaine et les incertitudes politiques en Europe au centre de l’attention en 2017

Selon les économistes de PwC, trois grands thèmes économiques prédomineront en 2017 :

1. La décélération du phénomène de mondialisation :

Pour la 3ème année consécutive, les experts de PwC estiment que le commerce mondial devrait croître plus lentement que la production mondiale. La résurgence du nationalisme économique dans certaines régions du monde devrait ainsi mettre à l’épreuve les principes de libre circulation des biens et des services érigés par l’Organisation Mondiale du Commerce. En parallèle, l’axe commercial bilatéral le plus important au monde (Etats-Unis - Chine) est susceptible de connaître des tensions. En l’absence d’un accord de partenariat transpacifique et alors que le traité de libre-échange transatlantique est encore en cours de négociation, cette tendance pourrait se poursuivre sur le long terme.

2017 : Les Etats-Unis seront à l’origine de 70% de la croissance du G7
2. La politique monétaire des Etats-Unis revient à la normale :

La Banque centrale américaine (Fed) devrait continuer d’appliquer une politique monétaire plus restrictive. En effet, selon la rapidité, l’importance et l’avancée de la mise en œuvre des plans de la nouvelle administration fiscale américaine, il est possible que la Fed resserre sa politique monétaire plus rapidement que prévu. Un des effets négatifs de cette tendance pourrait être la mise sous pression des économies qui se financent en dollars.

3. Les périodes électorales nourrissent les incertitudes et influent sur l’économie :

L’Eurozone pourrait être le théâtre d’une demi-douzaine d’élections. En effet, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas et potentiellement l’Italie et la Grèce (soit environ 70% du PIB de l’Eurozone) doivent organiser des élections nationales et pourraient ainsi subir des perturbations dans leurs cycles politiques. De même, l’Espagne organisera probablement un referendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Par ailleurs, les experts de PwC surveilleront tout particulièrement l’évolution des relations entre les Etats-Unis et la Russie, qui pourraient impacter l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient et potentiellement l’Asie de l’Est, mais aussi l’accord nucléaire avec l’Iran.

2017 devrait voir le triomphe des économies américaine et indonésienne, la baisse du chômage en Europe et une réforme des finances dans les pays du Golfe Arabique

Dans ce contexte empli d’incertitudes, les économistes de PwC prévoient quatre phénomènes pour 2017 :

1. Les Etats-Unis devraient porter la croissance du G7 :

Dans leur scenario principal, les experts de PwC estiment que le taux de croissance des Etats-Unis en 2017 devrait s’établir à environ 2% – le plus rapide du G7 – grâce à un fort taux de création d’emplois et à une consommation accrue des ménages. Une croissance encore plus forte pourrait être enregistrée si la nouvelle administration décidait de réduire les impôts et de mettre en œuvre son plan d’investissement dans les infrastructures. L’analyse de PwC suggère ainsi que les États-Unis devraient contribuer à hauteur de 70% à la croissance du G7 en 2017, alors même qu’ils ne représentent que la moitié du PIB du groupement en valeur absolue.

2. Le taux d’emploi atteindra un sommet historique dans les principaux pays de l’Eurozone :

Pour la 4ème année consécutive, PwC prévoit que la croissance des pays en périphérie de la zone euro sera plus rapide que celle des pays au cœur de la zone. La croissance du PIB irlandais devrait mener le groupe des pays périphériques, avec une hausse estimée de plus de 3% sur l’année, alors que la France et les Pays-Bas conduiront celle du « cœur » avec une croissance de 1,5% par an. Sur le plan de l’emploi, l’Eurozone devrait atteindre un nouveau record d’environ 97 millions de travailleurs en poste. Mais cette performance sera surpassée par les pays périphériques de l’Eurozone pour lesquels on attend près de 100 000 postes supplémentaires par rapport aux économies situées au cœur de la zone.

3. L’Indonésie est sur le point de devenir la 16ème économie « trillionaire » au monde :

L’Asie devrait rester la région qui connaîtra la croissance économique la plus rapide au monde, mais l’attention est amenée à se détourner de la Chine pour se concentrer sur l’Inde et l’Indonésie. PwC estime que cette année l’Indonésie est sur la bonne voie pour rejoindre le club des économies pesant plus de 1000 milliards de dollars. En comparaison, le cabinet prévoit que la croissance annuelle chinoise devrait rester aux alentours des 6%, tandis que la contribution de l’Inde à la croissance du PIB mondial pourrait atteindre les 17% cette année. La croissance chinoise est certes en train de ralentir, mais avec une croissance de 6,5% par an, la Chine pourrait créer en un an autant de valeur que le PIB d’une économie de taille moyenne telle que la Turquie. Enfin, la croissance devrait reprendre au Brésil et en Russie sur une base annuelle de 0,5% et 1% respectivement, soutenue par une hausse – quoique modérée – des prix des matières premières.b[

4. La croissance démographique devrait pousser les pays du Golfe à réformer leurs finances publiques :

En 2017, la population en âge de travailler de l’Arabie Saoudite devrait connaître une croissance équivalente à deux fois la population islandaise. Les autres pays du Golfe afficheront une forte croissance de leur population active d’environ 2%. Le défi de ces pays sera d’arriver à créer des emplois tout en réformant les finances publiques. En effet, ces économies ont connu une détérioration de leurs finances publiques due à la chute des prix du pétrole ces dernières années : d’excédents budgétaires en 2013, la dette publique nette des gouvernements devrait atteindre 10% du PIB fin 2017. Diversifier l’économie en l’orientant davantage vers le secteur privé devrait permettre d'alléger le fardeau des finances publiques et créer de nouveaux emplois.

L’onshoring du dollar et l’explosion de la dette chinoise au cœur des préoccupations des dirigeants d’entreprise ?

Pour de nombreux pays, 2017 sera une année d’incertitude. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une liste exhaustive, voici quelques-uns des principaux risques macroéconomiques auxquels les entreprises devraient se préparer lors des 12 prochains mois.

1. L’onshoring du billet vert pourrait révéler ses failles :

Un durcissement de la politique monétaire des Etats-Unis pourrait avoir pour effet d’encourager un rapatriement des dollars américains. La Malaisie, la Turquie et le Chili semblent particulièrement exposés à ce risque, puisque leur dette libellée en devises étrangères atteint respectivement 71%, 64% et 55% de leur PIB. Les banques exposées dans ces économies pourraient connaître des tensions si elles ne sont pas bien capitalisées. Mais à l’inverse, pour certaines économies dépendantes des matières premières comme le Brésil et la Russie, le résultat d’une hausse des prix du pétrole (et d’autres matières premières) associé à un régime de change flexible pourrait contribuer à amortir l’impact du flux des capitaux vers les Etats-Unis.

2. La Chine pourrait souffrir du poids élevé de sa dette privée :

La dette privée (hors secteur financier) chinoise s’élève à plus de 250% du PIB du pays. Si la dette non financière croît au même taux moyen que celui expérimenté depuis 2010, la Chine pourrait voir sa dette totale augmenter de plus de 650 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2017. La Chine ayant un compte des capitaux plutôt « fermé », elle affiche un taux de risque moyen, réduisant ainsi son exposition aux devises étrangères. Mais l’accumulation de la dette non financière chinoise a vécu une accélération depuis 2008, la rapprochant des ratios dette publique/PIB rencontrés dans les pays de l’Eurozone ayant été frappés par la crise. L’année dernière, le ratio crédit/PIB dépassait les niveaux indiquant un risque de crise à 3 ans. Ce risque sera accru si les prix de l’immobilier chutent brusquement, sapant ainsi les fondements de la dette.

Retour sur les prévisions 2016 :

La majorité des prévisions effectuées par PwC en 2016 se sont effectivement vérifiées. Les prix des matières premières sont restés faibles, les Etats-Unis ont revu à la hausse leurs taux d’intérêt et les enjeux géopolitiques sont restés au centre de l’attention. Plus spécifiquement, PwC avait prévu que :

- Les économies périphériques de l’Eurozone devaient surpasser les économies de la zone en termes de croissance, respectivement à 2% contre 1,5%. En 2016, il semble que la périphérie ait connu une croissance de 2,2% et le « cœur » de 1,4%.

- Le chômage au sein de l’Eurozone devait passer sous la barre des 17 millions de personnes, son plus bas niveau depuis 2011. Les premières données pour 2016 suggèrent que le chômage a finalement touché près de 16 millions de personnes.

- L’Inde devait prendre la tête du groupe des E7 (pays émergents) avec une croissance annuelle de 7,5%, alors que la croissance de la Chine devait descendre sous la barre des 6,5% par an. Les premières estimations laissent à penser que la croissance de l’Inde s’est établie à 7,6% et celle de la Chine à 6,6% l’année dernière.

PwC avait également prévu une importante création d’emplois aux Etats-Unis, devant atteindre 200 000 nouveaux postes par mois. Les premières estimations suggèrent que le marché du travail américain a créé environ 180 000 emplois par mois en 2016. Cependant, les experts de PwC ont surestimé la croissance américaine de 3%. En effet, l’année dernière, la croissance américaine n’a pas dépassé 1,5%.

Pour aller plus loin téléchargez ci-dessous l’étude de 3 pages en anglais

Crédit image : ©Thomas Bartel DDC by ESIEA
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Laurent Leloup
Fondateur Finyear Group

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Lundi 23 Janvier 2017




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