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12 décembre 2014 (n°9 - 15H45) | Amilton AM : Perspectives 2015

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Professionnels : votre quotidien Finyear vous offre tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

12 décembre 2014 (n°9 - 15H45) | Amilton AM : Perspectives 2015
N°9 - 15H45

Amilton AM : Perspectives 2015

L’année 2014 va bientôt s’achever avec des performances positives sur les principales classes d’actifs et ce malgré une volatilité accrue en cours d’année

Contrairement aux prévisions du consensus du début d’année 2014, ce sont encore une fois les classes d’actifs obligataires qui ont tiré leurs épingles du jeu cette année.

Les craintes de remontée de taux en fin d’année dernière ont vite été écartées en raison de déceptions sur la croissance mondiale, d’inquiétudes sur les faibles niveaux d’inflation et de poursuite des politiques monétaires accommodantes des banques centrales.

Les taux à 10 ans français et allemand ont continué à battre des records à la baisse en s’établissant désormais sous le seuil psychologique des 1%.

La convergence des taux des pays de la zone euro s’est également poursuivie avec les fortes baisses des taux à 10 ans en Espagne et en Italie qui sont désormais inférieurs à ceux des obligations américaines.

Sur les marchés actions, c’est encore une fois Wall Street qui réalise la meilleure performance des pays développés avec une progression de plus de 10% sur l’année. En effet, après un premier trimestre très décevant, l’économie américaine a retrouvé le chemin de la croissance avec des indicateurs d’activité solides, une amélioration notable du marché du travail et une consommation des ménages vigoureuse.

Les actions européennes font du surplace en raison de l’absence de reprise économique, d’une nouvelle année décevante pour les résultats des entreprises et d’inquiétudes persistantes sur le risque de déflation. Les marchés ont connu en cours d’année de fortes rotations thématiques et sectorielles expliquant la dispersion importante des performances des gérants spécialisés.

Le différentiel de croissance entre la Zone Euro et les US ainsi que les divergences à venir de politiques monétaires ont permis au dollar de progresser de plus de 10% par rapport à l’Euro sur l’année.

L’année a également été marquée par la baisse des prix du pétrole qui s’est accélérée récemment suite à la décision de l’OPEP de ne pas modifier ses seuils de production. Le Brent tombe ainsi à son plus bas niveau depuis 5 ans et chute de plus de 40% depuis son pic en juin.

Les grandes tendances de marché à attendre en 2015

Dans un contexte de stabilisation de la croissance mondiale, l’environnement reste favorable aux actifs risqués et notamment aux actions dont l’attrait relatif par rapport aux obligations s’est encore renforcé après la nouvelle baisse spectaculaire des taux obligataires en Europe.

La performance des actions devrait être assurée plutôt par l’appréciation des résultats que par l’appréciation des multiples de valorisation. L’évolution des bénéfices des entreprises européennes pourrait trouver comme appui la robustesse de la croissance américaine conjuguée à l’impact de la baisse de l’euro et du pétrole et des conditions de financement particulièrement attractives.

En 2015, nous identifions ainsi 4 grandes tendances de marché :

1. La poursuite de la divergence des politiques monétaires entre les Etats-Unis et l’Europe
En 2014, la Fed a préparé le marché pour une remontée progressive des taux qui devrait effectivement se matérialiser en 2015. Dans le même temps, la Banque Centrale Européenne s’engage dans une autre voie et devrait annoncer début 2015 un assouplissement monétaire ambitieux. Les taux européens devraient rester durablement bas et évoluer dans une fourchette serrée. La convergence des taux des pays périphériques va se poursuivre tant que la BCE assure un rôle de préteur de dernier ressort. Nous profiterons de cette tendance en investissant sur des secteurs qui bénéficient des taux bas en Europe et plus particulièrement les sociétés de grande qualité, défensives et utilisant un fort levier financier. L’immobilier fait traditionnellement partie de ces secteurs tout comme les sociétés propriétaires d’infrastructures.

2. La poursuite de la hausse du dollar face à l’euro
La divergence de ces politiques monétaires devrait avoir pour effet de continuer à renforcer le dollar face à l’euro. Dans ce contexte, le prix des matières premières devrait continuer à subir des pressions baissières liées à la force de la devise américaine. Les sociétés qui présentent une base de coût en euros et des revenus en dollars seront les principales bénéficiaires de cette tendance. De nombreuses valeurs européennes présentent ce type de profil notamment dans les secteurs du luxe, de l’aéronautique et de l’industrie.

3. Un prix du brut volatil
Fin 2014, les prix du Brent se situent autour de 65$ contre 110$ en début d’année. Cette pression devrait encore se poursuivre début 2015 pour ensuite laisser place à une volatilité marquée en fonction de la politique de production de l’OPEP et de l’évolution de la demande. Sur ce dernier point, les croissances économiques américaine et chinoise seront au centre des observations puisque ces 2 zones représentent près d’un tiers de la consommation de pétrole dans le monde. Compte tenu de la faiblesse des prix de cette matière première début 2015 nous privilégierons dans un premier temps les secteurs consommateurs de pétrole (compagnies aériennes, transport routier, producteurs de matières plastiques, chimie lourde…) et leurs sous-traitants au détriment des dossiers défavorablement exposés à la baisse du brut (majors pétrolières, parapétrolières...).

4. Le risque de déflation en Europe
C’est l’une des principales préoccupations des investisseurs pour cette nouvelle année. Ces inquiétudes poussent la BCE à se lancer dans une politique d‘assouplissement monétaire et parviennent même à convaincre les allemands, traditionnellement opposés à ce genre de pratique, de la nécessité d’une telle mesure. La réponse des autorités monétaires européennes, qui devrait être annoncée en début d’année 2015, devra être d’autant plus forte que la baisse des prix du baril accentue le risque déflationniste. La déflation limite la propension des ménages à consommer et celle des entreprises à investir. Dans ce contexte le secteur de la grande distribution est à éviter tandis que les entreprises fortes d’un « pricing power » important sont à privilégier.

Les incertitudes quant au rythme et à l’ampleur du resserrement monétaire de la Fed, provoqueront naturellement des pics de volatilité sur les marchés. L’année 2015 sera également une année électorale dans certains pays européens (Grèce, Espagne, UK,…) générant un risque de déstabilisation politique et de résurgence de la défiance des investisseurs envers la zone euro.

Cet environnement de marché sera propice au « stock picking » et à la sélection de valeurs au cas par cas et offrira un grand nombre d’opportunités en termes de rotation sectorielle. Agilité et réactivité seront des qualités indispensables pour l’investisseur avisé.

Amilton Asset Management
www.amilton.com


N°8 - 14H15

Les marchés chutent lourdement : la Grèce et le pétrole dans l’œil du cyclone

Newsletter Hebdomadaire de Saxo Banque.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, alors que l’on pouvait s’attendre au traditionnel rallye de fin d’année, de nombreuses inquiétudes ont refait surface cette semaine, plongeant les principaux indices dans le rouge. Certains ont d'ailleurs effacé de nombreuses semaines de gains avant la fin de cette dernière séance hebdomadaire.

Les marchés étaient pourtant bien orientés en de semaine dernière, après un rapport sur l’emploi aux Etats-Unis de très bonne facture propulsant le S&P500 et le Dow Jones sur de nouveaux records. Néanmoins, les investisseurs ont rapidement été mis sous pression avec la baisse du PIB au Japon qui a reculé plus que les estimations de 1.9%. Cette baisse confirme la politique économique du Premier Ministre Shinzo Abe qui a reporté la prochaine hausse de la TVA à 2017. Les investisseurs attendent maintenant les élections ce weekend qui devrait conforter la confiance accordée au Premier Ministre dans le choix de sa politique. Les investisseurs se sont donc montrés partagés entre le rapport sur l’emploi US et le PIB du Japon. De plus, les importations et exportations chinoises ont surpris les opérateurs de marché car bien en dessous des estimations.

Les indices ont globalement été pénalisés sur l’ensemble de la semaine principalement plombés par le plongeon vertigineux du pétrole. En effet, les pétrolières représentent une forte pondération dans les principaux indices, alors que le baril a perdu pas moins de 40% depuis le début de sa chute, et évolue pour la première fois au cours des cinq dernières années sous le seuil des 60$. Le contexte économique est, de plus, inquiétant. A la nouvelle baisse du pétrole, on peut ajouter des statistiques moroses en Asie et en Europe. En Chine, l’excédent commercial a atteint des niveaux record sur le mois de Novembre alors que les estimations du PIB au Japon ont encore été revues à la baisse. En Allemagne, la production industrielle a déçu les investisseurs avec un chiffre en-dessous du consensus.

Puis contre toute attente, la situation économique de la Grèce est revenue sur le devant de la scène. Wall Street y a globalement plutôt bien résisté, tandis que les places européennes ont dévissé. Au sein de ce contexte économique difficile, le gouvernement Grec a nommé Stravos, ancien commissaire européen, comme candidat à la présidentielle pour le prochain scrutin qui se tiendra le 17 décembre. Ce scrutin qui pourrait conduire à des législatives anticipées, a favorisé l’aversion pour le risque des opérateurs de marché provoquant ainsi le plongeon important de la Bouse d’Athènes principalement, mais également de l'ensemble des bourses en Europe.

De plus, les investisseurs se montrent inquiets de l’impact de la chute des cours de l’or noir sur l’économie des pays.

Néanmoins, les marchés devraient accueillir de façon positive le vote de la nouvelle loi de Finances aux Etats-Unis, qui évite une nouvelle fermeture des administrations. Il est également intéressant de noter que les Banques européennes ne se sont une nouvelle fois pas pressées « aux guichets » pour participer à la deuxième opération de TLTRO proposée par la BCE, en ne prenant que 129 milliards d’euros. Ce manque d’engouement pourrait encourager la BCE à prendre plus de dispositions et de mesures qui pourraient amener au fameux QE, tant attendu par les opérateurs de marchés.

Le CAC 40 efface ainsi près de 3 semaines de gains hebdomadaires, tout comme le Dax qui est en passe de perdre l’équivalent de la progression affichée ces deux dernières semaines. De son côté le Footsie revient proche de ses niveaux du mois d’Octobre avec une perte de près de 300 points.

Forex :

Sur le marché des devises, le billet vert a entamé sa semaine en légère baisse, pâtissant de la prise de gains des cambistes après le rallye haussier du dollar lors des 30 derniers jours et notamment des très bons chiffres sur l’emploi parus vendredi dernier à 321 000 créations d'emplois, battant les estimations à 231 000. Il aura fallu attendre le milieu de semaine pour que le dollar renoue avec la hausse, profitant des spéculations sur la possible augmentation des taux d’intérêt par la Réserve Fédérale, stimulée par des données très positives, témoins de la bonne santé économique américaine.
En effet, à l’heure où le taux de chômage outre-Atlantique n’a pas bougé de ses 5,8%, avec un recul des inscriptions au chômage pour le mois de novembre et où les ventes au détail (principal composant de la croissance aux Etats-Unis) connaissent une belle progression de 0,7%, les investisseurs attendent l’issue de la prochaine réunion de la FED prévue les 16 et 17 décembre.

Sur le vieux continent, retour à la hausse pour la monnaie unique qui a su tenir compte des propos de Mario Draghi, attestant qu’une mesure d’assouplissement quantitatif n’était pour l’heure pas au goût du jour. Cependant, le climat actuel pesant sur la zone euro continue d’appeler les cambistes à la plus grande prudence. Aussi, c’est en faisant fi de l’activité politique grecque que l’euro est resté stable cette semaine. En effet, à l’approche des élections anticipées en Grèce, les investisseurs craignent la montée de la gauche radicale, parue en tête des sondages hier. Ce parti s’oppose violemment aux mesures d’austérité qui ont été mises en place dans le pays par le plan d’aide de l’Union Européenne et du FMI. La chute de 13% de la Bourse d’Athènes a donc entrainé dans son sillon le CAC 40 et le DAX.
Finalement, on a pu noter en cette fin de semaine un recul de la monnaie unique, marqué par le résultat de la deuxième session de prêts à long terme (TLTRO) offerts aux banques par la BCE. Ces derniers ont en effet été largement inférieurs aux attentes de Mario Draghi, président de la BCE, qui a annoncé que la BCE avait finalement prêté quelques 129,8 milliards d’euros, alors qu’un minimum de 150 milliards d’euros étaient attendus par les analystes. Il faudra donc suivre l’évolution des 6 prochaines Targeted Long-Term Refinancing Operations (TLTRO), s’échelonnant jusque 2016. Pour rappel, le but de cette opération de crédit pour les entreprises est de relancer une économie devenue atone, et de contrer une baisse inquiétante de l’inflation.
La paire phare du marché des changes termine donc sa semaine aux encablures des $1,2452, après avoir gagné près de 200 pips.

Sur le continent asiatique, l’actualité de la Chine a été marquée cette semaine par une série de mauvais indicateurs, remettant une fois de plus la santé économique du pays en question.
Après un début de semaine marqué par une baisse des importations et une hausse plus lente que prévue des exportations, l’excédent commercial chinois généré (54,5 milliards de dollars) a battu les estimations établies à 43,5 milliards. Pour rappel, les importations ont chuté de 6,7% contre une hausse de 3,9% initialement attendue et les exportations ont augmenté de 4,7% contre les 8,2% attendus.
A ces chiffres se sont ajoutés mercredi un ralentissement de la hausse de l’indice des prix à la consommation et à la production, ce dernier marquant d’ailleurs un plus bas annuel de cinq ans. Le gouvernement chinois avait donc émis la possibilité de baisser les objectifs de croissance économique à 7% contre 7,5% cette année, afin de s’adapter à un rythme d’expansion plus lent.
Finalement, la semaine s'achève avec la publication des chiffres de la production industrielle, manquant les estimations de 7,5% de progression, en ne croissant que de 7,2% sur l’année.
Dans un contexte marqué par les mauvais indicateurs, l’économie chinoise semble fonctionner au ralenti, entrainant dans son sillage ses principaux partenaires commerciaux que sont la Nouvelle Zélande et l’Australie. L’Australie a donc vu sa devise perdre du terrain sur l’ensemble de la semaine face à la monnaie unique et au billet vert.

Au Japon, la devise nippone a connu un début de semaine marqué par 3 jours de hausse face à la plupart de ses homologues. Cette dernière a en effet pu profiter de trois principaux facteurs lui redonnant de l’intérêt en tant que valeur refuge, et de l’affaiblissement des actions en Asie dû à un mouvement d’aversion au risque, ce qui lui a permis de mettre un terme à une longue période de baisse. Pour rappel, le yen a réalisé une hausse sur trois jours qu’il n’avait pas connu depuis le mois d’Avril dernier. Ces trois facteurs sont bien évidement le déclin prolongé du baril de pétrole, la perte d’intérêt généralisée pour les matières premières, et le ralentissement de la croissance chinoise.
Cependant, les élections nationales de ce week-end ont renversé la tendance et mis fin au trend haussier dans lequel était entré la devise japonaise.
Les spéculations des cambistes vont en effet de bon train sur la possible récupération de la majorité des sièges par le parti libéral démocrate de Shinzo Abe. L’inquiétude est donc marquée par un risque d’extension des mesures, qui pourrait, à moyen terme, affaiblir le yen. Pour rappel, Shinzo Abe avait déjà mis en place une politique d’assouplissement monétaire, des dépenses budgétaires, ou encore des réformes structurelles. Il faudra donc suivre avec attention l’issu du vote le 14 décembre, ainsi que les décisions qui en découleront.
Après un début de semaine à 121,60 yens, il fallait débourser 118,50 yens pour obtenir un dollar. Scénario similaire sur le cross EURJPY qui, après avoir entamé la semaine aux encablures des 149,50 yens, s’échange à 12h30 à 147,24 yens pour un euro.

Matières premières :

La baisse n’en finit plus pour le pétrole. Le baril de WTI est passé en dessous des $60 en cette fin de semaine.

Le WTI pour la livraison de janvier a perdu $1.15 à $58.80 le baril. Le contrat avait perdu 99 centimes à $59.95 hier, la clôture la plus basse depuis Juillet 2009. Le volume total était 60% supérieur à la moyenne des cent jours. On est maintenant sur une baisse annuelle de 40%. Le contrat du Brent sur Janvier a perdu 78 centimes à $62.90 le baril. Le Brut européen s’échangeait avec une prime de $3.98 par rapport au WTI contre $3.23 à la fin de la semaine dernière. Les prix sont en baisse de 8.4% cette semaine et de 43% sur l’année qui se termine.

Cette semaine le baril de WTI est en baisse de 10%. L’Irak, le deuxième plus grand producteur de l’OPEP, a déclaré augmenter son rabais pour les ventes de janvier vers l’Asie ce qui confirme bien leur volonté de garder leurs parts de marché précieuses. Les américains inondent le marché en envoyant plusieurs bateaux depuis quelques semaines. Tant que la guerre des prix perdurera, les prix continueront à baisser avouent plusieurs analystes.

La nouvelle réunion de l’OPEP est déjà fixée au 5 juin prochain. Le Venezuela n’avait pas réussi à se faire entendre quant à sa volonté de baisser le quota de production des 30 millions de barils par jour face aux plus gros membres de l’OPEP. Le 10 décembre, le Ministre Saoudien du Pétrole Ali Al-Naimi a annoncé que le marché mondial du pétrole devrait se corriger rapidement.

Rappelons que sur les statistiques, la production américaine s’est encore accrue la semaine dernière à 9.12 millions de barils par jour. Les perspectives d’approvisionnement du pétrole de schiste sont maintenant au centre de toutes les préoccupations puisque si l’offre est bridée, cela pourrait donner des supports solides au marché. D’un autre côté, au vue du ralentissement économique mondial, la demande mondiale pour le pétrole brut de l’OPEP devrait diminuer de 300 000 barils par jour en 2015 à 28.9 millions.

On notera également que l’AIE a réduit sa prévision de croissance pour 2015 et cela devrait encore faire baisser les cours du pétrole d’après plusieurs analystes. L’AIE se justifie par une consommation plus faible en Russie et dans d'autres pays exportateurs tandis que la demande dans les pays de l'OCDE devrait pâtir de la morosité économique, des pressions déflationnistes et de la faible progression des salaires. La Chine, deuxième plus grand consommateur de pétrole après les Etats-Unis, a annoncé une forte baisse de ses importations ainsi que de ses exportations cette semaine ce qui confirme le ralentissement économique dans la région et tend à renforcer les inquiétudes des investisseurs. La hausse du dollar sur le marché des changes joue également en la défaveur des cours du baril.

Du côté des métaux précieux, l’or est parti pour une seconde hausse hebdomadaire grâce à un retour de l’aversion au risque. La crise politique en Grèce, la baisse des prix du pétrole et les perspectives de hausse des taux d’intérêts américains sont autant d’éléments qui pèsent sur le moral des investisseurs. La Chine a annoncé ce matin un ralentissement de sa production industrielle à 7.2% contre un consensus à 7.5% ce qui confirme encore une fois le ralentissement économique. La morosité économique en Europe contraste avec les bonnes statistiques américaines ce qui maintient l’once d’or coté en dollar à des niveaux tout de même bas par rapport au contexte économique global.

Hier l’once d’or a perdu 0.8% à $1217.50 l’once et s’échangeait à $1219.96 ce matin. Les prix ont augmenté de 2.3% cette semaine avec un plus haut à $1238.3 le 9 décembre. L’argent a perdu 0.5% à $17.0123 en se dirigeant tout de même vers une seconde hausse hebdomadaire.

Saxo Banque France
www.saxobanque.fr


N°7 - 13H30

La production industrielle en hausse de 0,1% tant dans la zone euro que dans l’UE28

Octobre 2014 comparé à septembre 2014.

En octobre 2014 par rapport à septembre 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,1% tant dans la zone euro (ZE18) que dans l'UE28, selon les estimations d’Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
En septembre 2014, la production industrielle avait progressé respectivement de 0,5% et 0,6%.

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L’emploi en hausse de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l’UE28

Respectivement +0,6% et +0,9% par rapport au troisième trimestre 2013.
Troisième trimestre 2014 par rapport au deuxième trimestre 2014.

Le nombre de personnes ayant un emploi a augmenté de 0,2% dans la zone euro (ZE18) et de 0,3% dans l'UE28 au troisième trimestre 2014 par rapport au trimestre précédent, selon les estimations basées sur les comptes nationaux et publiées par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne.
Au deuxième trimestre 2014, l'emploi avait progressé de 0,3% dans les deux zones. Ces chiffres sont corrigés des variations saisonnières.

EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°6 - 11H15

À côté du G20, quoi ?

Par Jean-Paul Betbèze.

À chaque réunion internationale, comme celle du G20 à Brisbane les 15 et 16 novembre, revient la question des réunions de ces « maîtres du monde ». Si le G20 paraît désormais installé, avec un secrétariat permanent qui assure des travaux spécifiques et continus, permettant de discuter sur des données plus précises et des engagements mesurables, la question des « autres formats » est posée. D’autres formats qui seraient plus souples, plus réactifs… et plus francs – en étant plus représentatifs.

Si le G5 de Valéry Giscard d’Estaing rencontre aujourd’hui des problèmes de légitimité et d’influence économique, si le G7 ou même le G7+, avec la zone euro, subit les mêmes critiques, les questions de l’élargissement ne vont pas d’elles-mêmes. L’invitation, puis l’intégration, de la Russie ont envoyé un mauvais message, avec son expulsion suite...

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N°5 - 10H30

France : hausse des créations d’entreprises en novembre 2014

Créations d’entreprises – Novembre 2014
En novembre 2014, le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) augmente par rapport au mois d’octobre (+1,0 % tous types d’entreprises confondus). Cette hausse est plus marquée hors auto-entrepreneurs (+1,5 %).

+1,9 % en glissement annuel sur les trois derniers mois
Tous types d’entreprises confondus, le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois s’accroît par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+1,9 %). Cette augmentation est portée par les entreprises sous forme sociétaire (+4,2 %) et les auto-entrepreneurs (+5,1 %).

Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le « commerce, transports, hébergement et restauration » et le « soutien aux entreprises ».

+2,4 % sur les douze derniers mois
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des douze derniers mois augmente par rapport aux douze mois précédents (+2,4 %), en particulier pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,6 %).

Plus d’une création sur deux est une demande de création d’auto-entreprise
En novembre 2014, 51,5 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.

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N°4 - 10H00

Crude Falls Further, Tough Macroeconomic Figures for China

Asian shares got a lift on Friday after upbeat U.S. spending data suggested weaker oil prices have some upside for the American economy, though a continued slide in crude prices kept gains in check and heralded a gloomy opening for European markets. Japan's Nikkei stock average ended up 0.7%, extending gains as the U.S. data lifted exporter shares, but booked a loss of 3.1% for the week. U.S. stocks rose on Thursday as upbeat retail sales figures and other U.S. data pointed to a strengthening economy and lifted optimism about consumer spending. The Dow Jones industrial average rose 63.19 points to 17,596.34, the S&P 500 gained 9.19 points to 2,035.33.

The U.S. data helped the Dollar wrest itself off a two-week low of 117.44 Yen on Thursday. It was last up 0.2% on the day at 118.87 Yen. The Euro slipped about 0.1% to $1.2396 after top-rated Euro zone bond yields inched lower in the previous session following a tepid response by banks to the European Central Bank's second round of long-term loans.

U.S. crude futures continued to drop after falling below the key psychological support level of $60 a barrel for the first time in five years, and stood at $59.36 in Asia, down about 1 percent on the day. Brent crude continued its march downwards on Friday and dropped to a 5-1/2-year low of $63 a barrel, bringing this week's losses to more than 8%. It was last down 0.4% on the day at $63.44. Spot gold slipped about 0.4% to $1,221.80 an ounce, though it was still on track for a gain of over 2% for a week in which it reached a seven-week high, on Wednesday.

China's economy showed further signs of fatigue in November, with factory output rising 7.2% in November from a year earlier, slowing from October's 7.7%. It missed analysts' forecasts of 7.5% and marked the second lowest expansion since the depths of the global crisis in December 2008.

Commodity stocks are in focus today due to the slide in Crude oil. Petrofac, Vedanta and Tullow Oil are all down around 4% in early trade.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°3 - 9H30

La Grèce à nouveau au cœur des préoccupations

Marchés actions
Sur les marchés actions, Wall Street a clôturé en territoire positif hier alors que, du côté du Vieux Continent, les résultats sont plus mitigés. Ainsi, le Dow Jones et le S&P500 ont surfé sur une vague de bonnes statistiques aux Etats-Unis mais leur progression a été limité par la nouvelle baisse du pétrole, qui pénalise fortement les pétrolières. En effet, les pétrolières représentent une forte pondération dans les principaux indices, alors que le Baril a perdu pas moins de 40% depuis le début de son plongeon vertigineux, et évolue pour la première fois au cours des cinq dernières années sous le seuil des 60$. Le Dow Jones s’est adjugé 0.36% à 17 596.34 points, le S&P500 0.45% à 2 035.33 points et le Nasdaq 0.52% à 4 708.16 points. En effet, après un Thanksgiving jugé particulièrement décevant par les analystes, avec une chute des dépenses, les ventes au détail ont dans le même temps progressées de 0.7% le mois dernier, alors que le chiffre du mois d’Octobre a également été révisé à la hausse à 0.5% contre 0.3% précédemment. Du côté des chiffres du chômage et des stocks des entreprises aux Etats-Unis, ces indicateurs sont ressortis conformes aux attentes du marché, aidant ainsi les indices à reprendre leur marche en avant dans un contexte toujours morose.

Du côté des bourses européennes, le CAC 40 et Footsie ont souffert, cédant respectivement 0.05% et 0.59% à 4 225.86 points et 6 461.70 points, tandis que le reste des places européennes ont terminé globalement dans le vert, avec une progression de 0.64% pour le Dax à 9 862.53 points.L

es investisseurs se montrent inquiets de l’impact de la chute des cours de l’or noir sur l’économie, alors que les craintes de défaut de la Grèce refont surfaces avant un vote décisif pour la prise du pouvoir. Néanmoins, les marchés devraient accueillir de façon positive le vote de la nouvelle loi de Finances aux Etats-Unis, qui évite une nouvelle fermeture des administrations. Il est également intéressant de noter que les Banques européennes ne se sont une nouvelle fois pas pressées « aux guichets » pour participer à la deuxième opération de TLTRO proposée par la BCE, en ne prenant que 129 milliards d’euros. Ce manque d’engouement pourrait encourager la BCE à prendre plus de dispositions et de mesures qui pourraient amener au fameux QE, tant attendu par les opérateurs de marche.

Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo a profité du rebond sur les marchés US pour grappiller 0.66% à 17 371.58 points, gains également limités par la situation du baril de pétrole. Les bourses européennes, selon les dernières indications disponibles, devraient ouvrir à la baisse en raison de la situation en Grèce et de la chute du baril.

Forex
Sur le marché des changes ce matin, le dollar évolue à la hausse, galvanisé par les bons indicateurs parus hier. Outre-Atlantique, les ventes au détail ont en effet marqué une belle progression hier à +0,7%, battant les estimations à +0,4%. Ainsi, dans un pays où la consommation est le principal composant de la croissance, ce signe du renforcement du pouvoir d’achat a su tirer le billet vert vers le haut. De plus, les cambistes ont pu profiter d’un recul des inscriptions au chômage battant une nouvelles fois les attentes du consensus à 294 000 inscriptions, contre 299 000 inscriptions attendues. La devise locale a donc évolué en légère hausse face à ses principaux homologues, dans l’attente de la prochaine réunion de la FED, prévue les 16 et 17 décembre. Les investisseurs pourront par ailleurs suivre à 14h30 la publication de l’indice des prix à la production, attendus en légère baisse à -0,1%.

En Europe, la monnaie unique a pâtit des résultats de la deuxième session de prêts à long terme (TLTRO) offert aux banques par la BCE. Ces derniers ont en effet été largement inférieurs aux attentes de Mario Draghi, président de la BCE, qui a annoncé avoir finalement prêté quelques 129,8 milliards d’euros, alors qu’un minimum de 150 milliards d’euros étaient attendus par les analystes. Il faudra donc suivre l’évolution des 6 prochaines Targeted Long-Term Refinancing Operations (TLTRO), s’échelonnant jusque 2016. Le but de cette opération de crédit pour les entreprises est de relancer une économie devenue atone, et une baisse inquiétante de l’inflation. Cette dernière a en effet atteint son niveau le plus bas en 4 ans, à 0,6% pour le mois de novembre en Allemagne, et à 0,3% en France. Les cambistes pourront suivre à 11h les chiffres de la production industrielle, attendus en légère baisse à 0,2%.
La paire phare du marché des changes évoluait donc dans un range serré, entre un support à $1,2390 et une résistance à $1,24. Il fallait débourser $1,2398 à 9h pour obtenir un euro.

Sur le continent Asiatique, nouvel indicateur témoin du ralentissement de l’économie en Chine avec la publication ce matin des chiffres de la production industrielle. Cette dernière a en effet augmenté moins que prévu en Chine, croissant de 7,2% sur l’année, ne confirmant pas les estimations du consensus établies à 7,5% de progression. Cependant, les ventes au détail sont légèrement supérieures aux attentes, en nette progression de 11,7% contre les 11,5% annoncés par le consensus.Malgré les nombreuses mesures de stimulation, les mauvaises données font office de signaux de ralentissement et montre une économie chinoise semblant marcher au ralenti, entrainant dans son sillage la chute des devises de ses principaux partenaires commerciaux : Nouvelle Zélande, Australie, …

Au Japon, la devise nippone confirme sa baisse face à ses principales contreparties, dans l’attente des élections nationales ce week-end. Le 14 décembre, Shinzo Abe, premier ministre japonais, devrait ainsi récupérer et offrir au Parti libéral-démocrate, plus que les 317 sièges requis pour obtenir une majorité à hauteur des deux tiers. Après la mise en place par ce dernier d’une politique d’assouplissement monétaire, de dépenses budgétaires, ou encore de réformes structurelles, l’heure est à l’inquiétude chez les cambistes. En effet, le risque d’une extension de ces mesures qui ont, par le passé, affaiblis le reste yen reste palpable. Ce dernier évoluait donc sans grandes tendances face à ses deux principales contreparties, consolidant autour des 118,90 yens pour un dollar et autour des 147,35 yens pour un euro.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, les cours du WTI ont enregistré une nouvelle baisse sur la séance d’hier pour tomber à un plus bas depuis juillet 2009. Aucun élément ne permet réellement de redonner un coup de relance pour les cours du baril. Le marché ne semble pas se remettre de la décision de l’Opep de maintenir son niveau de production de barils. En parallèle, beaucoup de facteurs économiques continuent de jouer en la faveur d’une baisse des cours. Le dollar poursuit son appréciation face à ses principales contreparties sur le marché des changes favorisé par des indicateurs économiques américains ressortis dans le vert comme les ventes de détails ou encore les nouvelles inscriptions au chômage qui affichent un recul sur la semaine dernière. Ce matin, le Brent de la Mer du Nord se négocie proche des 63,60 dollars et le WTI s’affiche de son côté désormais sous la barre des 60 dollars à 59,40.

De leur côté, les cours des métaux précieux restent stables après leur hausse de mardi dernier. L’once d’or s’échange ce matin aux alentours de 1 219,60 dollars et l’once d’argent se traite autour des 17,05 dollars.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H00

UBS daily roundup - Production and prices

Paul Donovan daily briefing.

• Japan's elections loom over the weekend, with markets paying less attention than they should (perhaps) given the relative importance of the economy. Opinion polls predict a government victory. A two thirds majority may raise questions about whether constitutional or economic reform will take precedence.

• Chinese production data was a little weaker than expected (7.2% yoy growth, so not exactly devastatingly weak). Euro area industrial production data is due today too. The sharp move in the dollar may have an impact on the reported value of production (depending on where it is being sold).

• Spain is expected to display deflation today (in consumer prices – not in unit labour costs, which would be competitiveness enhancing). Italy should scrape a positive number, however. German wholesale prices are also due.

• The US is offering up Michigan consumer sentiment which should give a strong reading (markets may anticipate that in the wake of the retail sales data). Gasoline prices should drag down the headline producer price inflation, but the underlying rate is expected to be stable.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 8H00

AMUNDI Spécial focus : Actifs alternatifs dans une allocation : pourquoi, comment, combien ?

Les investisseurs institutionnels internationaux manifestent un intérêt croissant, accentué par la faiblesse persistante des taux d’intérêt, pour les placements alternatifs. Ils en espèrent à la fois une amélioration de la rentabilité de leur portefeuille et une diversification par rapport aux autres actifs détenus. Mais quel cadre adopter pour évaluer ces avantages ? Et comment dimensionner ces actifs dans l’allocation de l’investisseur ?

Pour formuler de premières réponses à ces questions, qui mériteront d’être approfondies ultérieurement, nous définissons les classes d’actifs typiquement incluses dans cet univers hétérogène : hedge funds et surtout actifs non cotés - immobilier, private equity, infrastructures, loans – et montrons qu’elles répondent à des objectifs d’investissement divers. Ceci nous conduit à proposer un mode de segmentation de ces actifs, en fonction de leur sensibilité à des facteurs macroéconomiques, qui peut notamment aider à l’estimation de leur rentabilité. En effet, la relation traditionnelle entre rentabilité et risque s’applique mal à ces actifs, pour différentes raisons que nous détaillons dans la deuxième partie de cet article : faible fréquence des données, mode de valorisation lissé, asymétrie des distributions de rendements,

Nous élaborons ensuite un certain nombre de recommandations pour les investisseurs institutionnels souhaitant mieux calibrer ces investissements dans leur portefeuille. Nous prônons une approche pragmatique en la matière, tenant compte des caractéristiques spécifiques de l’investisseur, en termes de contraintes de passif, horizon d’investissement, structure actuelle de l’allocation d’actifs, affinité avec les placements alternatifs. En termes de risque, nous suggérons aux investisseurs de recourir à différentes méthodes : utilisation des actifs cotés représentatifs, des paramètres de la réglementation, perte maximale probable dans des scénarios de stress. Chacune présente des inconvénients, mais leur combinaison aide à formuler un diagnostic pertinent. Enfin, les cibles définies pour calibrer ces actifs dans un portefeuille gagnent à être exprimées en termes de fourchettes de risque plutôt qu’en poids, et l’investisseur doit procéder par étapes pour les atteindre.

Lire la suite (PDF en français de 28 pages)



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Tessi prend une participation minoritaire dans la société Spigraph Group 11/12/2014
- AKKA Technologies acquiert la société de conseil en technologies allemande Auronik 11/12/2014
- Europeenne des Desserts, soutenu par Equistone, acquiert The Handmade Cake Company au Royaume-Uni 11/12/2014
- Graitec annonce une levée de fonds de 2,5 M€ auprès d’Isatis Capital 10/12/2014
- Bird & Bird sur l’ouverture du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac 10/12/2014
- Cession de la participation du Groupe BPCE au capital de Volksbank Romania 10/12/2014
- SnapCar boucle un tourde table de 2 M€ 10/12/2014
- Energie Perspective annonce une levée de fonds de 1,83 M€ 10/12/2014
- Keolis acquiert le groupe Autocars Striebig, opérateur majeur en Alsace 10/12/2014
- Webhelp acquiert l’entreprise néerlandaise R Systems Europe 10/12/2014

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 12 Décembre 2014




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