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10 bonnes pratiques pour que transformation digitale rime avec performance financière

Près d'un tiers des dirigeants affirme que leur entreprise investit plus de 15% de son chiffre d'affaires dans le digital en 2015.


45% des dirigeants d’entreprise disent investir dans le digital avec pour objectif premier d’accroître leur chiffre d’affaires, tandis que seul un dirigeant sur cent énonce comme motivation première la volonté de créer la rupture dans son secteur ou un autre.

C’est ce que révèle la 7ème édition de l’étude du cabinet d’audit et de conseil PwC « Digital IQ », qui, à partir des réponses de près de 2 000 cadres dirigeants (responsables IT et chefs d’entreprise), explore la capacité des entreprises à tirer parti des nouvelles technologies pour créer de la valeur. PwC a identifié les 10 bonnes pratiques à mettre en œuvre pour que transformation digitale rime avec performance financière des entreprises.

Les dirigeants d’entreprise, à la recherche d’une croissance rapide de leurs revenus, investissent massivement dans le digital

Les dirigeants d’entreprise prennent conscience que le digital est en train de bouleverser leurs activités. D’après la 18ème édition de l’étude mondiale annuelle « Global CEO Survey », 58% des CEO se disent préoccupés, en 2015, par la rapidité des évolutions technologiques, alors qu’ils n’étaient que 47% en 2014. Par conséquent, 86% des CEO interrogés estiment qu’ils ont aujourd’hui pour rôle de promouvoir l'utilisation des technologies numériques au sein de leur entreprise.

10 bonnes pratiques pour que transformation digitale rime avec performance financière
73% des répondants de l’étude « Digital IQ » considèrent que leur CEO est aujourd’hui un « champion du digital », un chiffre en forte hausse par rapport à 2013 (57%). Ils mènent la transformation digitale de leur entreprise, en multipliant les investissements dans les technologies numériques. En effet, près d’un tiers des dirigeants interrogés (31%) affirme que leur entreprise investit plus de 15% de son chiffre d’affaires dans le digital.

Les investissements sont désormais supportés majoritairement (à 68%) hors de la DSI, tandis qu’ils n’étaient que 47% à provenir des budgets des autres directions, comme le marketing ou le business développement, en 2014.

Les dirigeants ciblent les investissements fournissant une plus grande valeur stratégique. Ils sont 45% à placer la croissance du chiffre d’affaires en tête de leurs attentes, 25% à rechercher une amélioration de l’expérience client et 12% à viser une hausse de la rentabilité. En revanche, seul un dirigeant sur cent affirme que son attente numéro un consiste à créer la rupture dans son secteur ou un autre, ou bien à gagner la bataille face aux nouveaux entrants sur son secteur.

« En investissant dans les technologies numériques aujourd’hui, la plupart des dirigeants cherchent à accroître leurs performances financières à court terme, sans remettre en question leurs business model sur le long terme. Ils vont pourtant devoir changer d’attitude dans les années à venir s’ils veulent s’adapter au marché de demain », analyse Matthieu Aubusson, associé Digital Services chez PwC.

Les 10 bonnes pratiques à mettre en œuvre pour que transformation digitale rime avec performance financière

Les experts de PwC, Matthieu Aubusson et Loïc Mesnage, décryptent les 10 bonnes pratiques pour améliorer les performances digitales des entreprises. Les entreprises qui les respectent ont 50% de chances supplémentaires d’atteindre une croissance rapide de leurs revenus et deux fois plus de chances d’atteindre une croissance rapide de leurs profits.

1. Le chef d’entreprise se fait champion du digital.

« Les chefs d’entreprise sont de plus en plus nombreux à conduire la transformation digitale et à proclamer son importance pour toutes les activités de l’entreprise, au détriment des Directeurs des systèmes d’information, qui pourraient voir leurs responsabilités décliner progressivement », indique Matthieu Aubusson.

Si les DSI sont encore majoritairement en tête des efforts internes et externes dans le domaine du digital aujourd’hui (40%), cette proportion devrait diminuer (à 35%) au cours des trois prochaines années. Une majorité de répondants (65%) estiment qu’en 2018, les principales responsabilités du DSI se limiteront aux efforts internes en technologies de l’information.

2. Les dirigeants responsables du digital sont impliqués dans la définition de la stratégie.

Les chefs d’entreprise donnent le ton et fixent le cap de la transformation digitale, mais les directeurs opérationnels (Directeur des systèmes d’information ou Directeur du développement, le plus souvent) sont des acteurs de premier plan pour définir la stratégie digitale de l’entreprise.

« Certaines entreprises mettent en place un conseil du digital rassemblant les membres de la DSI et de la Direction marketing ou produit, qui travaillent en collaboration de l’élaboration de la stratégie digitale jusqu’à sa mise en œuvre opérationnelle », explique Loïc Mesnage, associé responsable du Consulting en Technologie chez PwC.

3. La stratégie digitale, alignée sur le reste de l’activité, est décidée et partagée au plus haut niveau de l’entreprise.

D’après Loïc Mesnage, « quand une entreprise et ses dirigeants travaillent tous vers un même objectif, les chances d’optimiser l’investissement sont plus élevées et il est plus facile d’identifier les domaines susceptibles de freiner la réussite, du fait de ressources redondantes ou, au contraire, insuffisantes. »

4. La stratégie commerciale et digitale est communiquée à tous les collaborateurs de l’entreprise.

Une stratégie ne vaut que si elle est partagée par tous. À l’heure actuelle, 69% des répondants affirment que leur stratégie commerciale et digitale est partagée à travers toute l’organisation. Ce chiffre n’était que de 55% en 2014 et 50% en 2013.

5. Un dialogue actif avec des parties prenantes est entretenu pour collecter de nouvelles idées et mettre en application les technologies émergentes.

« Les entreprises les plus performantes dans notre étude sont celles qui testent un nombre de technologies émergentes et adoptent une approche résolument tournée vers la technologie elle-même (69 contre 54%). Mais elles puisent également leur inspiration dans un large éventail de sources pour alimenter leur pipeline d’idées et entretiennent un dialogue actif avec les analystes sectoriels (63%), les clients (46%) et les écosystèmes vendeurs (44%) », analyse Loïc Mesnage.

6. L’investissement dans le digital vise avant tout l’avantage concurrentiel.

Selon Loïc Mesnage, « les technologies digitales sont autant d’opportunités de se différencier sur son secteur d’activités. Les technologies qui sont perçues aujourd’hui comme les plus stratégiques par les dirigeants tous secteurs confondus, à un horizon de 3 à 5 ans, sont relatives à la cybersécurité, à la collecte, à l’analyse et la visualisation des données, la distribution numérique et au cloud privé. »

7. L’ensemble des données sont utilisées de manière efficace pour créer de la valeur.

« Exploiter la valeur des données suppose souvent de les utiliser pour orienter ses choix stratégiques – par exemple, définir comment assurer la croissance d’une activité. Ceci continue de poser un défi à de nombreux dirigeants, qui citent des obstacles spécifiques en termes d’attitudes et de savoir-faire presque aussi souvent que les problèmes de qualité ou d’exactitude des données », explique Loïc Mesnage.

Les entreprises les plus performantes dans notre étude perçoivent mieux le potentiel commercial de l’exploitation des données, notamment les données de tiers (à 78%), les données du cloud (70%), les données issues des réseaux sociaux (69%) et les données de géolocalisation (64%).

8. L’entreprise fait preuve d’esprit proactif dans l’évaluation et la planification des risques en matière de sécurité et de confidentialité des données.

« À mesure que les entreprises s’entourent de nouvelles technologies et de nouveaux clients, partenaires, matériels et supports, le nombre d’interdépendances s’accroît et, avec lui, celui des risques. Les entreprises doivent donc faire preuve de proactivité en incluant systématiquement des risk managers et des experts en cybersécurité dans le développement d’un nouveau produit ou d’un nouveau service », analyse Loïc Mesnage.

9. Une feuille de route pluriannuelle, comprenant les compétences et processus business ainsi que les ressources digitales, est élaborée.

« Les progrès se font en dents de scie car si le digital s’impose progressivement dans l’entreprise, il est aussi plus fragmenté », estime Matthieu Aubusson.

Aujourd’hui, 53% des entreprises disposent d’une feuille de route complète, comprenant leurs capacités et leurs processus business ainsi que leurs ressources digitales, contre 63% il y a 4 ans.

10. Une mesure cohérente des résultats de l’investissement réalisé dans les technologies digitales.

D’après Matthieu Aubusson, « les dirigeants d’entreprise et leurs conseils d’administration exigent de constater la valeur tirée de l’investissement dans les technologies digitales. Démontrer les résultats exige de combiner des outils de mesure traditionnels (le ROI par exemple) pour évaluer la réalisation des objectifs de croissance et d’autres, plus modernes (le « cybermetrics »), pour mesurer les transformations résultant de cet investissement. »

Loïc Mesnage conclut : « Le numérique est sur toutes les lèvres mais peu de personnes comprennent les bonnes pratiques qui, au plus haut niveau, génèrent de la performance. Les leaders du digital cherchent à comprendre comment leurs investissements d’aujourd’hui peuvent améliorer les résultats commerciaux de demain. C’est un état d’esprit essentiel, notamment à une époque où culture et technologies numériques se font omniprésentes. »

Pour aller plus loin, téléchargez ci-dessous l’étude en anglais de 24 pages

A propos de l’étude « Digital IQ »
Pour la 7ème édition de l’étude « Digital IQ », 1 988 cadres dirigeants d’entreprise dans 51 pays ont été interrogés par PwC, entre juillet et septembre 2015. Les répondants étaient divisés équitablement entre les responsables IT et les dirigeants/chefs d’entreprise. 21% des répondants travaillent dans des organisations dont les revenus atteignent ou dépassent 1 milliard de dollars, et 52% ont des revenus compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars.

À propos de PwC France et pays francophones d’Afrique
PwC développe en France et dans les pays francophones d'Afrique des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil créatrices de valeur pour ses clients, privilégiant des approches sectorielles. La raison d'être de PwC est de renforcer la confiance au sein de la société et d’apporter des solutions aux enjeux stratégiques de ses clients. Plus de 208 000 personnes dans 157 pays à travers le réseau PwC partagent idées, expertises et perspectives innovantes au bénéfice de la qualité de service pour leurs clients et partenaires. Les entités françaises et des pays francophones d'Afrique membres de PwC rassemblent 5 000 personnes couvrant 23 pays.
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Mardi 15 Décembre 2015




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