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1 cadre français sur 3 a des envies d’ailleurs : vraiment ?

De quelle manière la possibilité de voyager dans le contexte de son activité professionnelle est-elle perçue par les cadres en France ?


Est-ce un critère déterminant en vue d’une candidature ?
Est-ce seulement une envie prononcée ?
Et surtout, dans quelle mesure varie-t-elle selon les secteurs, les entreprises, les âges et les situations ?

Les résultats de la dernière étude Indeed, menée avec OpinionWay auprès de plus de 1000 cadres, permettent de mieux cerner les attentes de ces actifs.

Partir ou ne pas partir ? Des envies équilibrées mais accessoires

L’attrait pour l’étranger divise clairement les cadres français : alors qu’une part non négligeable aspire à voyager, une autre tient à rester en France.

• 32% des cadres interrogés souhaitent ainsi partir à l’étranger dans le cadre de leurs activités. Parmi eux, 8% sont prêts à quitter la France définitivement, tandis que 24% envisagent une expatriation temporaire.
• 25% des répondants ont quant à eux une approche assez neutre, indiquant qu’ils pourraient tout à fait voyager mais qu’il ne s’agit en aucun cas d’un critère de candidature ou d’un objectif de vie.
• 15 % déclarent préférer éviter de voyager, tout en admettant qu’ils pourraient très bien l’accepter selon le contexte.
• Enfin, près d’1 cadre sur 3 également (28%) refuse catégoriquement de travailler à l’étranger et tient à rester en France.

Si 32% des répondants aspirent donc à travailler à l’étranger, on notera toutefois qu’il s’agit d’un besoin assez superficiel : pour preuve, seuls 9% des candidats cadres indiquent que la possibilité de voyager s’avère être le critère auquel ils accordent le plus d’importance lors de la lecture d’une offre d’emploi. Ce critère est largement dépassé par d’autres tels que la rémunération et les avantages (51%) ou la flexibilité organisationnelle (19%).

Des chiffres qui cachent des disparités selon l’âge, le sexe et la géographie

L’opinion des cadres sur l’exercice de leur emploi à l’étranger varie grandement selon les âges et les situations.

• Parmi les 32% qui aspirent à sauter le pas, les 18-34 ans sont naturellement les plus concernés (41%). Ce dernier taux chute à 23% pour la tranche suivante des 35-49 ans, avant de remonter à 27% pour les 50 ans et plus. Ces variations peuvent s’expliquer entre autres par la situation familiale de chacun, en particulier la présence ou non d’enfants en bas âge au sein du foyer qui tantôt limite, tantôt encourage la mobilité professionnelle.
• A front renversé, parmi les 28% qui refusent catégoriquement de travailler à l’étranger, les 18-34 sont les moins concernés (20%), alors que les 35-49 ans (34%) et les plus de 50 ans (36%) participent à rehausser la moyenne.
• Si les 18-34 sont donc les cadres plus enclins à travailler à l’étranger, la propension de femmes de cette tranche d’âge désirant rester en France (34%) reste toutefois bien plus élevée que celle des hommes (24%). Ces moyennes cachent donc en réalité une autre disparité en matière de mobilité, cette fois-ci de genre.

D’autre part, il est important de souligner que ces aspirations dépendent ostensiblement du lieu géographique de résidence des répondants. Ainsi, parmi les 32 % des cadres qui souhaitent travailler à l’étranger, 37% viennent d’Île de France, environ 10 points de plus que ceux issus de province (entre 27 à 28%). Une telle différence peut s’expliquer par le degré d’intégration de Paris à la mondialisation libérale qui incite à de telles velléités, ainsi que par l’omniprésence de secteurs professionnels tournés vers l’extérieur (tels que le commerce par exemple).

Les secteurs d’activité et la taille de l’entreprise comptent !

Enfin, l’attrait ou non pour l’étranger semble dépendre grandement de l’environnement dans lequel les cadres français évoluent ou souhaitent évoluer, qu’il s’agisse du secteur d’activité ou de la taille de l’entreprise. Tous deux déterminent, ou tout du moins influencent grandement, les envies ou non de dépaysement professionnel.

• Ainsi, les cadres du secteur du BTP (39%) et du commerce (37%) sont plus enclins à souhaiter travailler à l’étranger que ceux issus des services (28%), dont les métiers sont davantage enracinés dans un territoire donné.
• Les cadres issus d’entreprise de TPE et petites PME sont également plus déterminés (37%) à vouloir rester en France que leurs alter-égos de grandes entreprises (28%). Cet écart illustre parfaitement la différence entre les structures colossales bénéficiant de programmes professionnels internationaux et celles, plus modestes, qui n’en ont pas.

Le désir ou refus d’exercer son poste de cadre à l’étranger peut donc facilement s’évaluer en une seule moyenne. Sauf que cette dernière est un trompe l’oeil et cache en réalité des disparités profondes en matière de mobilité en fonction de l’âge, du sexe, de la géographie, du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise.

Méthodologie
Étude menée par OpinionWay pour Indeed en mars 2021, auprès d’un échantillon de 1006 Français cadres et professions intellectuelles supérieures actuellement en recherche d’emploi, qui l’ont été ou envisagent de l’être au cours des douze derniers/prochains mois, issu d’un échantillon représentatif de 2504 cadres et professions intellectuelles supérieures du secteur privé, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence.
Résultats complets de l’étude disponibles sur simple demande.

A propos d’Indeed
Indeed est le premier moteur de recherche d’emploi au monde. Plus de 250 millions de personnes effectuent une recherche d’emploi, publient leur CV et recherchent une entreprise via Indeed chaque mois. Indeed est disponible dans plus de 60 pays, dans 28 langues et représente la première source de candidats pour des milliers d’entreprises.
indeed.com

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Mercredi 20 Octobre 2021




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