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Vie pro : ami ou ennemi au bureau ?

Les relations interpersonnelles au bureau ont pour caractéristique de pouvoir rapidement changer, évoluer d’une relation cordiale à une prise de distance voire à un désaccord total. Comment bien se comporter et s’adapter en toutes circonstances ? En gardant ses amis près de soi et ses ‘ennemis’ encore plus près, comme le dit l’adage ? Pour bien faire et parvenir à maintenir de bonnes relations au sein de l’entreprise, le recruteur Robert Half prodigue quelques conseils.


« Voir soudainement un collaborateur que vous estimiez et avec lequel vous aviez plaisir à travailler s’attribuer tous vos efforts sur un projet ne peut que vous décevoir ou vous mettre en colère… Ceci n’est qu’une des diverses situations où ‘l’amitié de bureau’ peut basculer vers une profonde voire grave mésentente.», remarque Noëmie Cicurel, Directrice chez Robert Half International France.

« Pour faire face et surmonter ces circonstances, 5 attitudes sont indispensables et pourraient vous aider : vous interroger sur votre comportement, éviter les suppositions, résister à l’envie de contre-attaquer, maintenir une communication professionnelle et formelle et enfin prendre le point de vue de votre manager.».

1. « Interrogez-vous d’abord sur votre propre comportement »
Vous reprochez à votre confrère son comportement, mais qu’en est-il du vôtre ? Il se pourrait que, quelque part, vos propres actions contribuent à générer une certaine forme de concurrence... En effet, certains gestes et comportements subtils, et en apparence anodins (comme supposer que vous en savez plus que votre collègue parce que vous travaillez depuis plus longtemps dans l’entreprise) peuvent altérer votre relation.

2. « Evitez les suppositions »
Au travail, ce sont bien plus souvent les malentendus qui gâchent les relations plutôt que de réels conflits profonds... Ne le perdez pas de vue ! Si par exemple on vous a rapporté qu’un collaborateur disait du mal de vous, ne réagissez pas de manière excessive. S’il s’agit d’un problème mineur, essayez de laisser passer. En revanche, si c’est plus important, posez directement la question au collaborateur concerné car il se pourrait que l’on vous ait simplement mal informé(e)… Si ce n’est pas le cas, cherchez à identifier ce qui a pu conduire l’autre à se sentir vexé(e), demandez-lui s’il s’agit d’une réaction à quelque chose que vous avez dit ou fait et qu’il ne comprend pas.
En procédant ainsi, quelle que soit la réponse, montrez-lui que vous êtes au courant de son ressenti qui vous importe, et capable d’en discuter. Et si le problème persiste, vous saurez le traiter avec beaucoup plus de prudence à l’avenir…

3. « Résistez à l’envie de contre-attaquer »
Il est très tentant de réagir quand le comportement désobligeant d’un collaborateur est confirmé, en lui rendant la pareille après qu’il se soit attribué votre travail par exemple… ou tout du moins en expliquant la situation à vos collègues. Le risque est de voir se transformer une petite querelle en conflit ouvert. En cédant à ce genre de stratagème dans le cadre professionnel, non seulement vous passez pour quelqu’un de mesquin et d’indigne de confiance, mais cela vous prend aussi le temps et l’énergie que vous feriez mieux d’investir dans votre travail… Une vraie réflexion s’impose.

4. « Privilégiez une communication formelle »
Se protéger au bureau n’implique pas de couper toute communication avec ce collaborateur pour autant, bien au contraire. Vous avez tout intérêt à maintenir une communication professionnelle – de préférence formelle et écrite – quand vous avez des doutes sur son comportement. Dans la mesure du possible, privilégiez la communication par e-mail car il s’agit d’un échange factuel, contrairement à une conversation téléphonique ou dans les couloirs dont vous oublierez la moitié du contenu...
L’anticipation peut être très utile à ce niveau. Ainsi, si vous travaillez souvent en étroite collaboration avec cette personne, une séparation claire des tâches connue de votre manager peut vous éviter bien des ennuis. Il est très utile au début d’un projet à mener ensemble, de délimiter clairement vos responsabilités respectives. Ceci permettra de prévenir la plupart des malentendus.

5. « Prenez en compte le point de vue de votre manager »
Attention, si jamais vous vous plaignez prématurément d’une relation de travail auprès de votre manager, vous courez le risque d’envenimer les choses et de retourner la situation contre vous. Pour bien faire, avant de parler à votre manager du problème que vous estimez subir, imaginez comment vous aimeriez gérer la situation si vous étiez à sa place... Vous avez encore du mal à vous décider ? Rédigez une version purement factuelle de votre vécu/ressenti, en omettant tout jugement subjectif ou contrariété personnelle. Si cette version ressemble à quelque chose que votre manager aimerait voir/savoir, présentez-la-lui avec le plus d’objectivité possible en expliquant pourquoi la situation peut nuire à la productivité de l’entreprise.

« N’oubliez pas que les relations professionnelles doivent être gérées avec prudence, vous ne devez pas pour autant vous surprotéger. Il est important de nouer des ‘amitiés de travail’, qui pourront vous être utiles tout au long de votre carrière. Il est donc important d’accorder le bénéfice du doute à chacun de vos collègues, tout du moins au début.», recommande en conclusion Noëmie Circurel.

Groupe Robert Half

Jeudi 7 Mars 2013




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