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The Financial Year Coffee - 5 mai 2014 (édition n°4 - 11H30)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre chaque matin des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

11H30

Christopher Dembik, Analyste Financier chez Saxo Banque, vous propose son éclairage sur :

La mise en garde (sans surprise) de Bruxelles à la France

La publication des prévisions économiques de printemps de la Commission Européenne a été l’occasion, sans surprise, de mettre en garde la France au sujet de ses objectifs de déficit et de croissance pour la période 2014-2015. Ce positionnement de Bruxelles intervient alors que le Président de la République a annoncé au cours du week-end un « retournement économique » qui peine cependant à se matérialiser dans les statistiques.

Pour qu’il y ait « retournement économique » durable, encore faudrait-il qu’il y ait un choc de confiance. Cependant, à en juger par le climat dans les affaires et l’indice de confiance des ménages, c’est la morosité qui domine. En d’autres termes, le gouvernement attend surtout de bénéficier des retombées de la hausse vraisemblable de la croissance mondiale au cours des prochaines années et des hypothétiques conséquences de la mise en œuvre du pacte de responsabilité.

Au regard des prévisions, tout porte à croire que le gouvernement ne parviendra pas à atteindre ses objectifs et devra, notamment, demander un nouveau délai à Bruxelles pour renouer avec un déficit public de 3%. Ce camouflet, dans un scénario idéal, pourrait inciter les responsables politiques à davantage accentuer les réformes structurelles qui sont encore manquantes pour permettre de renouer avec une dynamique économique positive de longue durée.

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10H00

Good Morning Finyear Readers!

European shares are starting the new trading week off on a negative note as the situation in Eastern Ukraine continues to escalate and as there was more disappointing economic news out of China.
With fighting intensifying in the Easter Ukraine and casualties mounting the Ukrainian crisis is taking centre stage once again this morning. Not only is there no sign of any de-escalation any time soon instead with casualties mounting especially on the pro-Russian side an intervention by Russia appears increasingly likely in the weeks ahead.
In China the final reading of the closely watched manufacturing PMI released by HSBC and Markit came in lower than expected with the second biggest economy in the world still not showing any major signs of an imminent recovery.
Overall short-term sentiment has turned negative again with markets being driven mainly by events taking place in the Ukraine instead of economic and corporate fundamentals and news. In the next few days much will depend on how much of an effort Russia and the US are willing to make to defuse situation with traders looking to sell into rallies for now.

Thank you.
Kind regards,

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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9H30

Début de semaine prudent avant la BCE

Marchés Actions :

Au chapitre des actions, Wall Street a clôturé en léger repli vendredi dernier, en dépit de très bons chiffres sur l’emploi qui contrastent néanmoins avec la stagnation des salaires et une baisse de la population active. Le nombre de création d’emplois au mois d’avril est le plus élevé depuis plus de deux ans et le taux de chômage a atteint son plus bas niveau à 6,3% en près de cinq ans et demi. Les bourses américaines restent cependant orientées à la hausse sur l’ensemble de la semaine dernière, le Dow Jones et le S&P500 ont réalisé une progression hebdomadaire de 0,9% et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a pris 1,2%.

Les principales bourses européennes sont attendues en légère hausse ce matin à l’ouverture, alors que les bourses asiatiques évoluent dans le rouge suite à la publication dans la nuit de l'indice PMI manufacturier définitif HSBC/Markit chinois pour le mois d'avril, qui a montré une contraction plus importante que celle annoncée dans les estimations. Les marchés sont fermés au Japon ainsi qu’à Londres. D’après les premières indications disponibles, le CAC40 pourrait prendre jusqu’à 0,07% et le Dax 0,13%. C’est une journée légère en annonce qui attend les investisseurs aujourd’hui.
Les investisseurs auront les yeux tournés vers la réunion de la BCE cette semaine, même s’ils ne semblent pas s’attendre à une quelconque décision. En effet, le léger sursaut de l’inflation au moins d’avril devrait permettre de repousser les scénarios les plus pessimistes concernant un risque de déflation de la zone euro.

Forex :

La parité EUR/USD reste dans le vert depuis la semaine passée, malgré les bons chiffres tombés au Etats-Unis vendredi après-midi, et cote aux alentours des 1.3877$, soit en hausse de 0.03%. En effet, les chiffres sur l’emploi américain ont été largement meilleurs que prévu: le taux de chômage qui était attendu à 6.6% a finalement baissé à 6.3%, son niveau le plus bas depuis le mois de Septembre 2008 et les Non-Farm Payrolls (taux d’emploi non agricole) ont affiché une hausse à 288 000 contre 210 000 attendu (203 000 le mois dernier). Cependant ces chiffres n’ont que peu influencé le marché dans la mesure où les investisseurs expliquent cette baisse du taux de chômage par une chute inquiétante de la population active. De ce fait, cela ne devrait pas être une raison suffisante pour la Fed de réduire le montant de ses rachats d’actifs, actuellement de 45 milliards de dollars. Les cambistes seront dans l’attente cet après-midi de l’indice de non-fabrication ISM, attendu en légère hausse à 54.1 contre 53.1 dernièrement.

Les paires en yens sont orientées à la baisse ce matin en raison de la publication du PMI manufacturier chinois publié à 48.1 contre 48.4 attendu. La paire USD/JPY perd depuis l’ouverture de 0.18% et cote aux alentours des 102.05 yens à près de 9 heures, tout juste à la limite de passer sous les 102 yens, alors que la parité cotait au plus haut de la semaine passée aux encablures des 103.19 yens. Bien qu’il existe un potentiel à la hausse, la zone des 103 yens pourrait être franchie à nouveau à moyen terme, la tendance de la parité à court terme est baissière, et le niveau des 101.90 yens reste à surveiller. Concernant la parité EUR/JPY, elle cote aux encablures des 141.62 yens, soit en baisse de 0.14% depuis l’ouverture, cependant, la cours de la parité pourrait s’apprécier dans les jours à venir, l’évolution des cours de la parité étant orientée à la hausse et le niveau des 142 yens déjà dépassé plusieurs fois la semaine passée.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les cours du baril de pétrole débutent la semaine sur une note stable, partagés entre d’un côté les répercussions de la crise ukrainienne sur l’offre du marché, et de l’autre, le dernier chiffre de l’activité manufacturière en Chine. Selon un indicateur de la banque HSBC l’indice PMI des directeurs d’achats s’est contracté à nouveau sur le mois d’avril pour le quatrième mois consécutif à 48,1. On notera également la hausse des exportations de pétrole irakien en avril. L’Irak a en effet exporté plus de 75 millions de barils de pétrole le mois dernier. Le Brent de la Mer du Nord se négocie proche ce matin des 108,55 dollars et le WTI s’affiche de son côté sous la barre des 100 dollars à 99,89 dollars.

Les métaux précieux maintiennent leur tendance haussière en attendant la réunion de la Banque centrale européenne jeudi et le discours de la présidente de la Réserve fédérale américaine devant le Congrès américain mercredi et jeudi. Pour rappel, la Fed avait annoncé la semaine dernière un statut quo sur ses taux et une poursuite d’une réduction de sa politique monétaire. Aujourd’hui les investisseurs seront attentifs à la publication des prix à la production en zone euro pour le mois de mars alors qu’outre-Atlantique seront dévoilés l’indice PMI des services de Markit et l’ISM pour les services dans l’après-midi. L’once d’or se négocie pour 1 306,78 dollars et l’once d’argent autour des 19,59 dollars.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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9H00

Saxo Banque, newsletter hebdomadaire : Les marchés maintiennent le cap après une semaine chargée en annonces

Marchés actions :

Sur les marchés actions, la semaine a été rythmée par les réunions des banques centrales et les nombreux résultats trimestriels des entreprises cotées. Malgré les tensions en Ukraine et l’attente du rapport mensuel sur l’emploi américain qui marquera le point d’orgue de cette dernière séance, les principaux indices mondiaux sont en passe de terminer cette semaine en territoire positif.

En effet, la crise russo-ukrainienne qui est amplement suivie par l’ensemble des investisseurs, a encore fait parler d’elle en début de semaine. Pour rappel, de nouvelles manœuvres avaient eu lieu dimanche à Slaviansk, la citadelle pro-russe qui ne cesse d’être en proie à des troubles séparatistes depuis plusieurs jours. Dès lundi les sanctions ne se sont pas fait attendre, puisque les Etats-Unis ont pointé du doigt 7 responsables gouvernementaux et 17 entreprises russes proches de Vladimir Poutine. L’Union européenne a également marqué le pas en allongeant sa liste de 15 personnalités russes et ukrainiennes à mettre en garde. Malgré une escalade des tensions en fin de semaine dernière, le cas Ukrainien s’est quelque peu effacé de l’actualité dès mardi pour laisser place aux résultats des entreprises.

Ces résultats pour la plupart sont ressortis nettement au-dessus du consensus établi, et ont évolué autour de nombreuses fusions-acquisitions dans le secteur pharmaceutique, pour finalement amener les indices sur des plus hauts. Alstom a notamment fait des émules en annonçant sa volonté d’adosser sa branche énergie au poids lourd américain General Electric, suite à une offre de 12,35 milliards d’euros. Le géant Pfizer a également confirmé son intérêt pour son concurrent britannique AstraZeneca au travers d’une nouvelle offre à 100 milliards de dollars en début de semaine. En Europe, ce sont finalement les titres Sanofi et Bayer qui ont soutenus la tendance, alors que les réunions des banques centrales américaine et japonaise débutaient.

Sans véritable surprise, la Banque du Japon a maintenu sa politique monétaire inchangée, estimant que l’objectif d’un taux d’inflation à 2% était nettement envisageable. En parallèle, la Réserve fédérale américaine a également continué de ralentir ses rachats d’actifs à hauteur de 10 milliards de dollars. Les marchés ont bien réagi à l’annonce d’une reprise économique selon l’institution, malgré le dernier chiffre de 0,1% du PIB pour le premier trimestre américain qui a quelque peu déçu les intervenants. Ces effets d’annonce ont pris le pas sur des indicateurs macroéconomiques souvent en demi-teinte dans la semaine : nous retiendrons notamment l’indice de confiance du consommateur aux Etats-Unis qui a reculé sur le mois d’avril. Dans ce contexte, le CAC 40, l’indice phare français a réussi à inscrire un double record annuel en cours de séance avant de terminer sur les 4 497,68 points, soutenu par les résultats de Société Générale et d’Orange.

En cette fin de semaine, la tendance a été quelque peu freinée par la fermeture de la plupart des Bourses européennes à l’occasion du 1er mai. Seule la place londonienne est restée active en Europe, tandis que Wall Street continuait d’évoluer ce jeudi. Le FTSE est même venu s’établir sur un plus haut de deux mois, stimulé par les résultats des sociétés BskyB et Lloyds.
Les investisseurs ont pourtant adopté une position attentiste depuis jeudi, les chiffres sur l’emploi américain étant publiés ce vendredi. L’enquête ADP sur le secteur privé a révélé 220 000 nouveaux postes contre 209 000 précédemment, mais les nouvelles inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage sont venues ternir ce résultat en fin de semaine : elles ont en effet augmenté sur la semaine close du 26 avril à 344 000 nouvelles demandes, soit un plus haut depuis fin février et contre 330 000 précédemment. Les investisseurs restent donc méfiants et évitent de se positionner massivement dans ce contexte.

La tendance reste toutefois positive ce vendredi matin avec en outre, la croissance du secteur manufacturier de l’Eurozone qui a été bien accueillie. En effet, cette dernière accélère passant de 53 en mars à 53,4 en avril et enregistre ainsi un plus haut de trois mois.

Sur l’ensemble de la semaine, le Dow Jones américain a gagné 1,21% sur la semaine. Le S&P500 s’adjuge 1,09% et le Nasdaq 1,27% sur les cinq dernières séances. En Europe, le CAC 40 cède 0,13%, le FTSE progresse de 1,95% et le Dax allemand de 0,57%. Sur le sol asiatique, le Nikkei enregistre de son côté un gain hebdomadaire de 0,20%. Le Topix, enregistre une timide baisse de 0,17% sur la semaine.

Forex :

La parité EUR/USD fluctue fortement cette semaine, tout en restant dans un range bien défini avec un top à 1.3890$ et un bas à 1.3771$, soit un gain de 0.12% hebdomadaire. La semaine a été rythmée par de très nombreuses publications macroéconomiques en Zone Euro mais surtout aux Etats-Unis. La parité phare du marché des devises a encaissé une perte de 0.26% mardi suite à la publication en baisse de la confiance des consommateurs de l’autre côté de l’Atlantique avant de se reprendre par la suite.

D'abord impacté par une inflation inférieure au consensus en Allemagne, l'euro est parvenu à se reprendre. En effet, malgré la baisse de l’indice des prix à la consommation annuel en Zone Euro, établi à 0.7% contre 0.8% attendu, un niveau très en-dessous de l’objectif de la BCE, les investisseurs restent toujours perplexe quant à une intervention de la BCE la semaine prochaine. Ainsi, après avoir atteint un point bas à 1,3771, l'euro se reprenait.

Parallèlement, le dollar parvenait difficilement à reprendre du terrain en raison de publications macroéonomiques divergentes. Le PIB trimestriel préliminaire aux Etats-Unis est venu s’établir à un niveau qui n’avait pas été atteint depuis le mois de Février 2013, à 0.1%, alors qu’il était précédemment à 1.2%. Par ailleurs, les inscriptions au chômage ont quant à elles augmenté alors que l'ISM manufacturier affichait une progression à 54,9.

Enfin, pas de grande surprise du côté de la FED qui, à l’issue de son comité de politique monétaire mercredi soir, a déclaré diminuer encore de 10 milliards de dollars ses rachats d’actifs, pour les porter à 45 milliards de dollars chaque mois, contre 85 milliards de dollars il y a quelques mois. L’institution laisse ses taux inchangés, proches de zéro.

Ainsi, après une semaine indécise, la paire EURUSD cote aujourd’hui à près de 13h30 aux alentours des 1.3863$, en attendant le chiffre des Non Farm Payrolls aujourd’hui à 14h30, prévu en légère hausse à 218 000 contre 192 000 dernièrement. La tendance reste donc toujours aussi indécise. Il faudrait un passage sous 1,3750 ou au-dessus des 1,39 pour avoir un mouvement clair qui se dégage. Entre ces niveaux, la tendance restera incertaine. Néanmoins si la BCE décide finalement de passer à l'action et qu’en parallèle le rapport sur l'emploi américain surprend positivement, l’euro pourrait accuser le coup.

La devise nippone de son côté poursuit sa dépréciation face à ses principales contreparties pénalisée par des indicateurs économiques ressortis dans l’ensemble satisfaisants cette semaine. Les dernières nouvelles économiques poussent en effet les investisseurs à se diriger vers des actifs jugés plus risqués pour délaisser les valeurs refuges comme le Yen. Au sein de l’archipel nippon, le taux de chômage demeure sur son plus bas niveau depuis près de sept ans à 3,6% selon les chiffres du mois de mars. La Banque du Japon a de son côté abaissé cette semaine ses prévisions de croissance pour 2014-2015 à 1,1% mais maintient une hausse de prix de l’ordre de 2% ce qui permettrait au pays de sortir de la déflation. En fin de semaine, un euro se traite au-dessus de la barre des 142 yens et le billet vert s’échange pour sa part à 102,50 yens.

La livre sterling est parvenue cette semaine à gagner du terrain face à la monnaie unique pour atteindre ses niveaux d’il y a cinq ans soutenue par l’annonce d’une production industrielle à un plus haut de cinq ans. Dans ce contexte, la devise britannique s’échange pour 1,2163 euro et se négocie pour 1,6869 dollar face au billet vert.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, c’est une semaine dans le rouge qui devrait se terminer ce soir. Le WTI et le Brent, les deux bruts de référence sont proches de terminer pour la deuxième semaine consécutive dans le rouge. Le Brent subit l’annonce du retour de l’exportation d’un des ports détenu par les rebelles alors que les tensions autour de l’Ukraine ne semblent pas s’apaiser.

La crise en Ukraine a atteint un nouveau sommet le weekend dernier. Les Etats-Unis ont annoncé vouloir prendre de nouvelles sanctions à l’encontre du plus gros pays exportateur d’énergie au monde, à savoir la Russie. Ces nouvelles sanctions ont été annoncées Lundi dernier et visent principalement des entreprises russes et des personnes proches du président Vladimir Poutine. Ces sanctions sont une réponse des pays Occidentaux aux manœuvres militaires russes qui continuent de se produire au niveau de la frontière ukrainienne. Alors que Moscou a précisé que les nouvelles sanctions prises à l’encontre de la Russie pourraient amener à reconsidérer l’approvisionnement en matières premières des pays occidentaux, l’Union Européenne et les Etats-Unis dénoncent le non-respect de l’accord signé le 17 avril à Genève qui était destiné à désamorcer le conflit russo-ukrainien.

Le brut de référence européen a subi sa plus forte perte en près d’un mois lundi dernier alors que la Libye s’apprête à reprendre ses exportations de pétrole depuis le port de Zueitina situé à l’Est du pays. Ce terminal d’exportation peut délivrer pas moins de 70 000 barils par jour selon le porte-parole de la National Oil Corp, Mohamed Elharari. La Libye, qui détient les plus grandes réserves de pétrole brut d’Afrique, était devenue le plus petit pays producteur et exportateur de pétrole parmi les 12 membres des pays exportateurs de pétrole, l’OPEC, suite aux rebellions qui ont immobilisé l’activité dans l’Est du pays. Un accord a été conclu le 6 avril dernier entre les rebelles et le gouvernement pour récupérer le contrôle de Zueitina et Hariga, deux des quatre ports capturés en Juillet 2013 en contrepartie d’indemnités réclamées par les rebelles et d’une amnistie officielle. Des tireurs non identifiés ont néanmoins ouvert le feu au parlement pendant un vote important cette semaine. Environ 25 hommes armés ont tenté de prendre d’assaut le bâtiment. Mais cette attaque ne devrait pas retarder la reprise des exportations. Rappelons que ce pays produisait 215 000 barils par jour le mois dernier, contre 1,38 million un an plus tôt à la même époque.

Le brut de référence américain se dirige vers une deuxième baisse hebdomadaire et s’échange à son plus bas niveau depuis quatre semaines alors que les stocks de brut ont atteint de nouveaux records aux Etats-Unis, le plus gros consommateur de pétrole au monde, depuis que l’Energy Information Administration a commencé à publier des rapports hebdomadaires en 1982. Les stocks ont ainsi augmenté de 1,7 million de barils à 399,4 millions de barils de brut soit le plus haut niveau depuis Avril 1931. Le WTI se retrouve également pénalisé par la croissance moins rapide que prévue de la Chine notamment au mois d’Avril.

Du côté des métaux précieux, on avance également vers une semaine de perte. En dépit de l’escalade des tensions autour de l’Ukraine, qui permet à l’or de clôturer le mois d’avril avec un gain de 0,9%, le métal jaune a souffert cette semaine. En effet, les spéculations en début de semaine sur une nouvelle diminution du rachat mensuel d’obligation par la FED, qui ont été confirmées mercredi soir ont pénalisé l’or. La Banque Centrale Américaine a réduit pour la quatrième fois de 10 milliards ses achats à 45 milliards. Un indicateur de l’industrie manufacturière a augmenté en Avril, alors que les achats des ménages reviennent sur leur plus haut niveau depuis Août 2009 attestant d’une reprise solide de l’économie américaine. Les investisseurs attendront particulièrement les chiffres de l’emploi américain aujourd’hui qui sont prévus en hausse de 218 000 pour le mois d’Avril selon les estimations des analystes. De plus, les marchés de l’or étaient fermés en Asie pour le 1er mai, y compris donc ceux de la Chine et de l’Inde, les deux plus gros consommateurs d’or au monde, ce qui a entrainé une diminution des volumes traités.

Saxo Banque France. La banque des investisseurs actifs.
www.saxobanque.fr

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L'analyse de la semaine du 28 avril par Natixis AM

La BCE face aux tensions monétaires.

Points clés :
- Etats-Unis : Croissance faible au 1T14, rebond au 2T
- Taux monétaires : l’eonia au-dessus du refi
- Neutralité sur les taux, aplatissement du 2-10 ans
- La note de l’Espagne relevée par Fitch (BBB+)

Le regain de tensions en Ukraine en fin de semaine passée s’est certes transmis quelque peu aux taux mais c’est davantage l’absence de volatilité qui caractérise les marchés dernièrement. Cela favorise les stratégies de portage et renforce le net consensus acheteur sur les dettes souveraines périphériques. Le crédit synthétique abandonne un peu de performance tandis que les obligations d’entreprise affichent une évolution plus nuancée. Les spreads des covered bonds remontent vers 60pdb (+1pdb) alors que la dette senior se resserre de 2-3pdb. En parallèle, la remontée des taux monétaires se confirme. L’eonia se situe depuis le début du mois d’avril au-dessus de 0,20% et même significativement au-delà du refi de la BCE depuis plusieurs jours (0,40% le 28 avril). La dette émergente (+10pdb) peine à suivre les Treasuries. Le 10 ans américain s’échange autour de 2,70%. Sur le marché des changes, l’euro se tend vers 1,39$. Ce niveau est surveillé par la BCE dont les interventions verbales se font de plus en plus fréquentes. Les nouvelles tensions sur les taux courts demandent sans doute une réponse plus concrète de la part des autorités monétaires.

Semaine chargée aux Etats-Unis

La première semaine du mois est la plus chargée en termes de données économiques aux Etats-Unis. En outre, le FOMC se réunira ce mercredi. La publication du PIB du 1T14 devrait révéler un affaiblissement sensible de la croissance américaine sur les trois premiers mois de l’année. La consommation privée a rebondi en fin de trimestre après les perturbations climatiques de janvier-février mais sa hausse devrait rester contenue sous 2%Ta au 1T14. La bonne tenue des commandes de biens durables milite également pour une poursuite de l’amélioration des dépenses d’équipement des entreprises. A l’inverse, l’investissement résidentiel et, plus encore, le commerce extérieur devraient avoir un impact négatif significatif sur la croissance économique. La faiblesse des exportations de biens en février fait craindre une contribution négative du solde externe de l’ordre de 0,8pp. Ainsi, la croissance attendue au 1T14 serait plus proche d’1%Ta que des 2%Ta espérés quelques semaines auparavant. Cela ne remet pas en cause le scénario de reprise, lisible dans la plupart des indicateurs rendus publics récemment. L’ISM manufacturier devrait ainsi s’inscrire en hausse au-delà de 54 en avril et l’emploi devrait accélérer au-delà de 200k créations mensuelles conformément à la baisse tendancielle des inscriptions au chômage.

Conditions financières : les tensions sur l’eonia s’ajoutent à la hausse de l’euro

L’eonia évolue au-dessus de 0,20% depuis la fin du premier trimestre et fixe depuis plusieurs séances au-dessus du taux refi de la BCE (0,25% depuis le mois de novembre). Certes, ces deux taux d’intérêt ne sont pas exactement comparables mais il est généralement admis que le refi devrait constituer un plafond pour la référence interbancaire au jour le jour. Il est indéniable que cette tendance haussière sur les taux à court terme va à l’encontre de l’assouplissement télégraphié depuis plusieurs semaines par la BCE. La remontée des taux à moins d’un mois (repo et en blanc) traduit un excès de demande de liquidités des banques réduisant leur dépendance au financement par la Banque Centrale. Les encours prêtés à l’eonia atteignent désormais régulièrement 32mds € contre 21mds € en moyenne au 2S13. Les remboursements de LTRO ont réduit l’excédent de liquidités à 86mds €, son plus bas niveau depuis 2011. La BCE sera contrainte d’agir, en priorité via une baisse des taux, ce qui se reflète déjà par des eonia à terme entre 0,10 et 0,15%. Par ailleurs, Benoît Coeuré a énuméré les conditions d’un plan de rachats d’actifs. La taille du programme et l’inclusion des dettes publiques sont actuellement débattues au sein du Conseil ainsi que la faisabilité et l’efficacité de la mesure pour relancer le crédit aux PME.

Taux : l’aplatissement des courbes se poursuit

Sauf nouvelle majeure en provenance d’Ukraine, le directionnel taux sera dominé cette semaine par les statistiques américaines et le ton du communiqué du FOMC. La faiblesse de la croissance du 1T14 favorable au rebond du T-Note devrait être compensée par une plus forte augmentation de l’emploi en avril. La semaine devrait donc être contrastée avec un regain de volatilité davantage lié aux fondamentaux. Le FOMC devrait prendre acte du rebond de l’activité suggéré par les enquêtes sans toutefois modifier sa politique. Le rythme de diminution des achats sera maintenu à 10mds $ jusqu’en octobre et ne constitue par un facteur de surprise à court terme. En revanche, un communiqué optimiste quant à la trajectoire de la croissance et de l’inflation mettrait sans doute une pression haussière sur le segment 2-5 ans de la courbe de taux Treasuries. Les stratégies d’aplatissement sont à privilégier tout en maintenant une exposition directionnelle proche de la neutralité.

En Zone Euro, l’inversion de la partie courte de la courbe des taux (eonia à 0,34%, Schatz à 0,18%) rend moins attrayant le portage de titres courts. Les flux acheteurs d’Allemagne se sont déplacés vers le 5 ans principalement. Cela renforce la tendance à l’aplatissement qui prévaut sur le segment 2-10 ans depuis le début de l’année. Outre la possibilité d’un QE incluant les emprunts d’Etats, ce spread, désormais 132pdb, traduit la forte croissance allemande au 1T amenée à se modérer par la suite. Parallèlement la publication de l’inflation flash attendue à 0,7%A en avril pourrait accentuer les anticipations d’un geste monétaire. La matérialisation d’un programme d’achat d’actifs pourrait ensuite déclencher un mouvement favorable au risque et donc des flux vendeurs de Bund. Nous optons pour la neutralité en duration dans les portefeuilles euro assorti d’un biais à l’aplatissement du 2-10 ans. La position longue sur le swap spread 5 ans est conservée.

La note de l’Espagne relevée à BBB+

La recherche de rendement ne faiblit pas sur les marchés de dette souveraine, quitte à rallonger les expositions. Les émissions espagnoles et portugaises de maturités autour de 10 ans ont rencontré un fort succès. Les niveaux actuels apparaissent pourtant tendus. Le 10 ans espagnol, juste au-dessus du seuil des 3% offre un potentiel de performance plus limité malgré le relèvement à BBB+ de sa notation par Fitch. Des flux vendeurs s’observent sur les BTPs (5-10 ans) correspondant à des prises de profit et à des arbitrages favorables aux Bonos ou aux indexés italiennes. Nous prenons quelques profits sur les BTPs, mais profitons de la décote du 30 ans (177pdb) pour rallonger nos expositions. Cependant, il est trop tôt pour diminuer globalement nos expositions. Dans l’optique de la sortie du plan d’aide portugais, nous relevons ainsi notre exposition aux PGB 2 ans (profitant de l’écartement récent) ainsi qu’aux titres autour de 10 ans. Nous maintenons l’essentiel nos positions acheteuses, malgré quelques prises de profit sur l’Irlande courte.

Sur les pays core, les flux de coupons des OATs ont comprimé le spread français sous les 50pdb avant les adjudications de titres longs de fin avril. Là aussi, les valorisations apparaissent tendues et nous incitent à vendre la partie longue de la courbe (10 et 30 ans). La Belgique nous semble meilleur marché sur ces maturités malgré le risque potentiel lié aux élections générales prévus en mai. Enfin, nous restons aussi vendeurs des dettes finlandaises et néerlandaises qui n’offrent pas de valeur sur le 30 ans.

Opportunités sur les dettes d’agences

Les dettes d’agences, en avance sur leurs financements, offrent des opportunités vis-à-vis des souverains, d’autant qu’une diminution des swap spreads 5 ans. Les dettes supranationales offrent une prime par rapport à l’OAT voire l’OLO sur les maturités intermédiaires pour une notation supérieure.

Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Les fonds gérés par CALAO Finance arrivent au capital de Millesia 02/05/2014
- Les Laboratoires Anios rachètent Soluscope avec le soutien d’Ardian 02/05/2014
- Rapprochement entre Avenir Finance et Inovalis 02/05/2014
- Bpifrance accompagne le groupe Séréliance 02/05/2014
- Althéo accompagne la reprise de JTelec par Philippe Millet 02/05/2014
- Groupe Santiane s’offre le Groupe Filassurance 02/05/2014
- Transdev cède London Sovereign à RATP Dev 02/05/2014
- Automic entre en discussion exclusive pour acquérir ORSYP 02/05/2014
- CUP Interactive cède une participation majoritaire à FLCP 02/05/2014
- Ardian clôture la levée de son fonds Ardian Croissance à 70 M€ 30/04/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

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Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

Le ratio d'endettement des ménages continue d'augmenter lentement

La Banque de France vous informe de la parution du Stat Info Endettement des agents non financiers - France - 4ème trimestre 2013.

Au quatrième trimestre 2013, le ratio d'endettement en % du PIB des ménages s'établit à 56,5 % ;
Le ratio de dette des administrations publiques atteint quant à lui 93,5 % du PIB à fin décembre.

Consulter ce Stat Info :
https://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/endettement-des-agents-non-financiers.html

Banque de France (23 avril 2014)

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 5 Mai 2014




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