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Supply chain - La France, deuxième pays d'approvisionnement en Europe de l'Ouest

La France, deuxième pays d’approvisionnement en Europe de l’Ouest. 39% des industriels prévoient de restreindre le nombre de leurs fournisseurs. La réduction des coûts, point clef de la relation industriel/fournisseur selon une étude internationale de KPMG


Supply chain - La France, deuxième pays d'approvisionnement en Europe de l'Ouest
KPMG publie son étude “Global Manufacturing Outlook – Relationships, Risk and Reach”, réalisée en 2010 auprès de près de 200 cadres supérieurs responsables des opérations et de la supply chain dans des entreprises industrielles (aéronautique, ingénierie, conglomérats industriels) aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest, et en Asie Pacifique au sujet de l’évolution de la supply chain dans un contexte économique incertain.

La Chine devrait rester le premier fournisseur dans le monde
Au niveau mondial, les principales zones d’approvisionnement de ressources primaires devraient évoluer dans les deux années à venir. Citée par 35% des sondés, la Chine est actuellement la première. Elle devrait renforcer sa position d’ici deux ans à venir puisque c’est le premier pays dans lequel les sondés envisagent d’augmenter leurs achats (39%). Actuellement en 6e position, l’Inde est le deuxième pays dans lequel les industriels prévoient d’augmenter leurs approvisionnements (26%). Selon 69% des sondés, ces choix sont avant tout liés à une volonté d’optimiser les coûts.

A l’heure actuelle, la France est située au 5ème rang des principales zones d’approvisionnement (citée par 13% des industries) mais ne fait pas partie des pays majeurs où les entreprises souhaitent augmenter leurs achats (4% des sondés). Toutefois, considérant les échanges interrégionaux au sein de l’Europe de l’Ouest, la France occupe la seconde place avec 30% des industriels s’y approvisionnant, loin derrière l’Allemagne (41%).

L’optimisation des coûts reste la priorité des industriels
66% des industriels considèrent que l’optimisation des coûts est l’élément le plus important de la supply chain, avant la qualité (citée par 57%) et la fiabilité (49%). Néanmoins 38% des sondés affirment que l’attention qui a été portée aux coûts a affecté leurs relations avec les fournisseurs.
63% déclarent qu’il serait adéquat de considérer davantage les éléments non financiers de la supply chain.

Vers une nouvelle collaboration client/fournisseurs créatrice de valeur
A horizon de deux ans, la réduction des couts est la principale motivation des industriels (citée par 44% d’entre eux) pour approfondir leurs collaborations avec leurs fournisseurs. Le partage des compétences et des ressources (14%), l’accès aux technologies spécialisées (13%) ou la réduction des risques (12%) les encouragent également à renforcer ces échanges.

D’une part, 41% des industriels interrogés pensent rallonger la durée de leurs contrats avec leurs fournisseurs. En parallèle, 39% prévoient de restreindre le nombre de leurs fournisseurs et 37% affirment que leur sélection favorisera ceux qui sont situés à proximité ou au sein de leurs marchés cibles.

D’autre part, les industriels souhaitent étendre leur collaboration avec leurs fournisseurs. Ils envisagent d’augmenter les responsabilités de leurs fournisseurs dans le domaine de l’innovation produit à 56%, pour le développement des produits à 54%, pour la R&D à 52%, et pour la réduction de coûts à 69%.

La gestion des risques de la supply chain dépasse les seuls risques financiers
Le suivi des fournisseurs est de plus en plus fort pour limiter les risques de défaillance. 51% des industriels interrogés effectuent des audits financiers de leurs fournisseurs clés et 80% des entreprises demandent des rapports financiers à leurs fournisseurs avant de passer commande ou d’établir un contrat. 66% revoient également une fois par an le risque fournisseur. 75% des entreprises prennent en compte le risque technique en intégrant dans leurs contrats une clause encadrant l’arrêt d’une chaine de production.

D’autres facteurs sont aussi pris en considération. Actuellement, les coûts du transport / prix de l’énergie et la variation des taux de change constituent les principales inquiétudes des industriels concernant leurs relations fournisseurs pour 48% d’entre eux. Or ces éléments ne dépendent pas de manière intrinsèque de cette relation.

D’ici deux ans, les industriels interrogés prévoient que d’autres éléments prendront une importance croissante dans leurs relations fournisseurs, notamment la protection de la propriété intellectuelle (26%, +4 points), les temps de transport (17%, +5 points), ou la fiscalité (14%, +7 points).

Méthodologie de la “Global Manufacturing Outlook – Relationships, Risk and Reach”
- Echantillon de 196 cadres supérieurs responsables des opérations et de la supply chain dans des entreprises industrielles (aéronautique, ingénierie, conglomérats industriels) aux Etats-Unis, en l’Europe de l’Ouest, et en Asie Pacifique
- Les interviews ont été réalisées en 2010 en coopération avec The Economist Intelligent Unit

KPMG

Lundi 29 Novembre 2010




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