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Selon les filiales de Legg Mason les investisseurs commencent à penser à l'après récession

Alors que les investisseurs commencent à se projeter au-delà de la crise actuelle, les filiales du groupe Legg Mason, 9eme gestionnaire d’actifs au monde, livrent leur analyse des différents thèmes qui animeront les marchés d’actions et d’obligations au cours des prochains mois, et des opportunités à venir :


Chez Global Currents Investment Management, Paul Ehrlichman déclare au sujet des actions internationales : « Compte tenu d’une inflation négligeable et de l’entrée en récession de plusieurs économies développées, la menace déflationniste existe à court terme. Dans ce contexte, la volatilité restera d’actualité sur les marchés, tout au moins au premier trimestre 2009. Au-delà, il existe une réelle possibilité de fort rebond des marchés d’actions internationaux, sensiblement dépréciés à l’heure actuelle.

« Les hedge funds, comme d’autres investisseurs, sont contraints de liquider certains de leurs actifs. Ces cessions forcées représentent une source d’opportunités que nous avons l’intention d’exploiter. Par ailleurs, nous resterons à l’écart des valeurs fortement cycliques pour lesquelles nous ne prévoyons pas de normalisation des résultats avant au moins deux ans. Nous consacrons beaucoup de temps à essayer d’analyser et d’appréhender le véritable potentiel de rentabilité des entreprises dans lesquelles nous investissons. La sélectivité reste notre mot d’ordre et nous choisissons uniquement les sociétés qui nous paraissent non seulement en mesure de surmonter la crise actuelle mais aussi d’en sortir renforcées. »

Chez Western Asset Management, Mike Zelouf déclare au sujet des obligations internationales :
« Il est essentiel que les investisseurs à long terme fassent fi de la panique actuelle. Dans cet état d’esprit, nous continuons de surpondérer les secteurs non-gouvernementaux, estimant que les spreads rémunèrent très généreusement des scénarios hautement improbables. Bien qu’exposées au resserrement du crédit et au ralentissement de l’économie, les entreprises devraient bien résister si le cataclysme économique est évité. Parallèlement, les volumes d’échanges devraient augmenter progressivement. Nous continuerons de privilégier la dette des entreprises de qualité investment grade et plus précisément le secteur financier. Dans ce secteur, nous préférons les émetteurs européens et en particulier la dette subordonnée qui n’est pas excessivement dépendante
du financement immobilier. Lorsque la politique d’investissement le permet, nous misons également sur le secteur du haut rendement dont les valorisations nous semblent comparativement intéressantes. Enfin, compte tenu des rachats programmés par la Fed, les titres hypothécaires émis par les organismes parapublics sont susceptibles de s’apprécier, d’autant que leurs cours intègrent une volatilité implicite élevée. »

Chez Legg Mason International Equities, Grace Yeo déclare au sujet des actions japonaises : « Le nouveau Premier ministre japonais, Taro Aso, poursuivra les efforts entrepris pour relancer la croissance économique. Compte tenu de l’atonie de la demande intérieure, aucune augmentation de la taxe sur la consommation ne devrait intervenir avant au moins trois ans alors qu’à court terme, les mesures de relance pourraient soutenir la consommation intérieure. C’est l’une des raisons pour lesquelles les perspectives de l’économie domestique nous paraissent plus encourageantes que celles du commerce extérieur, tout au moins dans l’immédiat. Par conséquent, nous avons investi dans des valeurs susceptibles de bénéficier de la politique économique de M. Aso, notamment dans le BTP et le transport ferroviaire.

« Face à la menace grandissante de récession mondiale, notre priorité est de gérer les risques avec prudence. S’agissant de notre politique d’investissement, nous maintenons notre exposition aux principaux fournisseurs d’infrastructures et d’équipements nucléaires afin de profiter de l’essor, à l’échelle planétaire, des sources d’énergie à faibles émissions de gaz carbonique. Enfin, nous surpondérons les concepteurs de logiciels de jeux, les nouveautés dans ce secteur entretenant une forte demande, ainsi que les sociétés Internet qui devraient profiter de l’évolution des comportements sociaux. »

Chez Batterymarch Financial Management, Ray Prasad déclare au sujet des actions émergentes :
« Sur le plan fondamental, les économies et les entreprises des pays émergents sont aujourd’hui en bien meilleure posture que lors des précédentes crises économiques. Nous sommes rassurés par les premières mesures gouvernementales mises en place dans le cadre d’initiatives ambitieuses destinées à soutenir la croissance future des pays émergents, parmi lesquelles des baisses de taux d’intérêt et des plans de relance économique. A moyen terme, nous pensons que les actions des pays émergents surperformeront celles des pays développés. Toutefois, la volatilité pourrait perdurer à court terme, les flux d’investissement sur les marchés d’actions restant tributaires de l’aversion pour le risque et du phénomène de désendettement. Nous continuons de détecter des valeurs
intéressantes, soutenues par le dynamisme de la demande domestique. Nous ne souscrivons pas à l’idée d’un découplage des marchés émergents mais restons convaincus du rôle de plus en plus primordial de la consommation intérieure dans la croissance économique des pays émergents.

« S’agissant du portefeuille, nous avons renforcé les positions de manière sélective dans des secteurs matures et plutôt défensifs, à l’image des télécommunications, des biens d’équipement et de l’alimentation et boissons. Au plan géographique, nous privilégions la Chine et le Brésil au détriment de la Russie, dont la pondération a été réduite. Le potentiel d’appréciation des devises, l’ampleur des réserves de change et la vigueur de la consommation domestique dans de nombreux pays émergents entretiennent un contexte favorable aux bénéfices des entreprises. »

www.leggmason.fr

Legg Mason Investments, filiale à 100% de Legg Mason, Inc., est la principale entité de distribution de Legg Mason en dehors de l’Amérique du Nord. Avec des bureaux à Londres, Paris, Francfort, Madrid, Luxembourg, New York, Miami, Hong Kong, Singapour, Taipei et Tokyo, Legg Mason Investments apporte le savoir-faire des filiales de gestion d’actifs de Legg Mason aux investisseurs d’Europe, des Amériques et d’Asie en leur proposant sa gamme de fonds.
Legg Mason, Inc., basée à Baltimore (Etats-Unis), est une société de gestion de fonds internationaux dont l’encours total sous gestion s’élève à 841.9 Md$ au 30 septembre 2008. Présente dans 180 pays, Legg Mason se classe au 9ème rang des gestionnaires d’actifs internationaux1. Ses filiales de gestion d’actifs, détenues à 100% et dont l’exploitation est indépendante, gèrent des portefeuilles d’actions et d’obligations sur les grands marchés internationaux. Ensemble, elles offrent une large gamme de styles de gestion d’actifs.

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Mercredi 7 Janvier 2009




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