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Rétrospective des marchés en 2012 et perspectives 2013

2012 restera dans la mémoire des investisseurs comme l’année durant laquelle les banques centrales ont fait la différence Les actions devraient mieux performer que les obligations en 2013.


Rétrospective des marchés en 2012 et perspectives 2013
- 2012 restera dans la mémoire des investisseurs comme l’année durant laquelle les banques centrales ont fait la différence. Les taux d’intérêt très faibles, les injections massives de liquidités et, surtout, la politique innovante de la Banque centrale européenne (BCE) ont largement soutenu les actions mondiales (+14% en euro). La BCE est parvenue à augmenter significativement la confiance dans la zone euro.

- À l’échelle mondiale, les valeurs immobilières (+28%) et financières (+27%) ont mené la danse. Les obligations d’entreprises (à haut rendement) et les obligations des marchés émergents se sont également distinguées. Les primes de risque se sont largement contractées.

- L’appétit et l’aversion pour le risque ont alterné, donnant le ton sur les marchés financiers. Les investisseurs ont été influencés par leurs attentes relatives aux indicateurs économiques, à la politique des banques centrales et à la crise de l’euro.

- Les indicateurs économiques encourageants et les injections massives de liquidités des banques centrales ont ainsi contribué à un rebond des cours jusqu’à la mi-mars. Début juin, lorsque les statistiques économiques ont déçu et que la crise de l’euro (Espagne, Grèce) s’est ravivée, les actions sont toutefois retombées à leur niveau le plus bas de l’année.

- L’incapacité à former un gouvernement après les élections parlementaires grecques de mai, nécessitant la tenue de nouvelles élections, a rendu les marchés très nerveux et a entraîné une réduction massive de la prise de risque.

- Les investisseurs se sont réfugiés dans les obligations d’État allemandes et américaines. Fin mai, les taux allemands sont descendus à moins de 1,2%. Les obligations à court terme d’Allemagne et d’autres pays considérés comme sûrs ont même affiché des rendements négatifs en période de crise.

- Les investisseurs ont été fortement soulagés lorsqu’un gouvernement de coalition grec a été formé en juin. Les cours ont continué à croître en raison notamment des faibles valorisations des actions et d’autres placements risqués.

- Les mesures adoptées fin juin par les chefs de gouvernement européens afin d’accroître l’intégration économique et politique des 17 États membres de la zone euro ont également contribué au sentiment positif. Ceci a ouvert la voie à un soutien direct des banques vulnérables sans impact sur le budget des gouvernements nationaux.

- En 2012, les rendements des investissements ont cependant surtout été soutenus par la BCE. Fin juillet, Mario Draghi a déclaré avec une fermeté inhabituelle que la banque centrale ferait tout ce qui serait nécessaire pour sauver l’euro. Il a détaillé ses plans en août et en septembre. Ce changement de politique n’a pas supprimé le risque systémique dans la zone euro, mais l‘a certainement réduit considérablement.

- La BCE aidera tout pays en difficulté à condition que celui-ci en fasse la demande officielle et remplisse les conditions imposées par la banque centrale. Cette nouvelle politique fait de la BCE le prêteur en dernier ressort de la zone euro, quoique moyennant certaines conditions.

- La nouvelle approche de la BCE a été payante. À partir de juillet, les primes de risque de pays comme l’Espagne et l’Italie ont fortement diminué sans que la banque centrale ait à accorder son aide. Ceci a évité à l’Espagne de devoir demander de l’aide, bien que les marchés aient longtemps considéré ce pays comme un candidat au sauvetage.

- À partir de septembre, les actions cycliques ont mieux performé que les défensives. Ce glissement vers les secteurs sensibles au cycle est surtout imputable aux signes croissants de reprise économique, essentiellement aux États-Unis, en Chine et dans d’autres pays asiatiques. Une autre raison est que les secteurs défensifs étaient devenus relativement chers.

Rétrospective des marchés en 2012 et perspectives 2013

Perspectives

Économie mondiale

- L’économie mondiale demeure sensible aux chocs. Les banques centrales et les décideurs politiques continuent dès lors à jouer un rôle crucial dans le soutien de la modeste
reprise économique. En ce qui concerne la prise de décision politique, nous pensons notamment à la nécessité pour les partis politiques américains de s’attaquer prudemment aux déséquilibres structurels du budget fédéral.

- Les signes de reprise des indicateurs économiques depuis septembre sont largement imputables aux politiques non conventionnelles de la Réserve fédérale et de la BCE, ainsi qu’à la politique de la Chine. La reprise est surtout visible aux États-Unis, en Chine et dans plusieurs autres pays d’Asie.

- Nous prévoyons une modeste reprise. En 2013, la croissance économique mondiale devrait être égale ou légèrement inférieure à la moyenne à long terme. Contrairement aux politiques stimulant la demande menées par les banques centrales, les économies réalisées par les États et les ména-ges continueront à peser sur la croissance, en particulier en Europe.

- La Réserve fédérale a annoncé en octobre qu’elle allait acheter des titres adossés à des hypothèques et qu’elle continuerait à le faire jusqu’à ce que le chômage atteigne un niveau qu’elle considère comme acceptable. La politique de la BCE a largement réduit le risque systémique dans la zone euro, mais ne l’a pas supprimé.

- De nouvelles mesures de renforcement de l’intégration économique et politique de la zone euro sont dès lors nécessaires. L’expérience montre que les avancées ne se feront pas sans heurts. Des turbulences pourraient, par ailleurs, également se produire lorsque les marchés s’attendront à une demande officielle d’aide d’un pays à la BCE.

- Les dépenses des consommateurs et les commandes de biens durables se redressent aux États-Unis. Nous distinguons aussi des signes positifs sur le marché immobilier américain. Nous prévoyons une croissance du PIB américain de 2% en 2013.

- L’économie de la zone euro se stabilise. La reprise de la croissance, en particulier aux États-Unis en en Chine, la politique non conventionnelle de la BCE et la diminution des mesures d’austérité (par rapport à 2012) devraient entraîner une reprise classique tirée par les exportations. L’Allemagne et d’autres pays tels que l’Espagne en profiteront. Grâce notamment à la croissance des exportations, la zone euro devrait échapper de justesse à la récession (croissance attendue de 0,1%).

- Les récents indicateurs économiques chinois suggèrent une reprise. Le redressement de l’économie chinoise devrait avoir un impact favorable sur les économies des autres marchés émergents, tant en Asie qu’ailleurs.

- Nous tablons sur un redressement de l’économie japonaise grâce à une amélioration de la croissance mondiale et à des politiques budgétaire et monétaire résolument expansion-nistes.

Obligations mondiales

- Compte tenu de la politique souple des banques centrales, de la modeste reprise attendue et des surcapacités toujours considérables dans les économies développées, nous nous attendons à ce que les rendements des obligations d’État restent faibles dans des pays tels que les États-Unis et l’Allemagne. Les taux pourraient cependant augmenter quelque peu par rapport à leurs niveaux actuels extrêmement faibles.

- Moyennant certaines conditions, la BCE assume le rôle de prêteur en dernier ressort pour les États membres en difficulté. Le fait que la banque centrale souhaite éviter une hausse excessive des primes de risque des obligations d’État de ces pays a accru la confiance des marchés.

- Nous restons relativement positifs à l’égard des segments obligataires plus risqués en raison de la faiblesse des taux des obligations d’État, des mesures de stimulation monétaire des banques centrales, des valorisations relativement attrayantes et de la poursuite de la quête de rendement des investisseurs.

Actions mondiales

- Eu égard notamment aux taux d’intérêt extrêmement faibles et aux rendements du dividende relativement élevés, nous sommes optimistes pour les actions mondiales. La bonne santé des bilans des entreprises et la capacité de nombreuses sociétés de racheter leurs propres actions et d’accroître leurs dividendes constituent des facteurs positifs.

- Le caractère modeste de la reprise économique des économies développées (États-Unis, Europe, Japon) implique des pressions sur les marges bénéficiaires (historiquement élevées). Il n’y aura dès lors guère ou pas de marge pour une croissance des bénéfices. La performance des actions mondiales devrait dès lors provenir d’une hausse des valorisations. Ceci est possible compte tenu de la prime de risque élevée des actions.

- Nous préférons actuellement les actions européennes. Sur la base des valorisations, les actions européennes se comparent favorablement aux actions américaines.

- Nous pensons que les marchés d’actions développés d’Asie pourraient mieux performer que l’ensemble des marchés d’actions mondiaux. Eu égard à l’amélioration des indicateurs économiques, en Chine surtout, nous sommes devenus plus optimistes pour les actions des marchés émergents au quatrième trimestre de 2012.

- Nous sommes positifs pour les actions japonaises. Sur la base du programme du gouvernement nouvellement installé, nous nous attendons à un renforcement des stimulants budgétaires et monétaires. Les investisseurs internationaux doivent cependant tenir compte du risque d’une poursuite de la dépréciation du yen.

Valeurs immobilières mondiales

- Dans les économies développées, il existe une étroite corrélation entre la performance des valeurs immobilières et les taux d’intérêt à long terme. Compte tenu des faibles taux d’intérêt à long terme, des valorisations (surtout en Europe) et du rendement du dividende, nous sommes optimistes pour les valeurs immobilières.

- La modeste reprise économique attendue, tirée par les États-Unis et la Chine, a amélioré les perspectives pour les valeurs immobilières du monde émergent également.

Marchés des changes mondiaux

- L’euro demeure vulnérable face au dollar américain. Cette vulnérabilité est imputable au risque systémique qui a largement diminué, mais n’a pas complètement disparu.

- Un autre facteur est que l’économie de la zone euro est relativement faible. Nous nous attendons dès lors à ce que la BCE abaisse à nouveau son taux directeur. La Réserve fédérale a, pour sa part, presque terminé son programme d’assouplissement monétaire.

- Les perspectives baissières pour le taux central de la BCE devraient contribuer à une dépréciation de l’euro par rapport au dollar (niveau actuel de 1,32).

Rétrospective des marchés en 2012 et perspectives 2013

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* Données au 30 Septembre 2012. Les chiffres du total des actifs sous gestion s’entendent ING IM Japon et ING IM Singapour compris, hors reste de l’Asie. Les résultats du reste de l’Asie sont rapportés en tant que « Résultat net d’opérations discontinues »

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Lundi 21 Janvier 2013




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