A l’heure où la retraite est un sujet brûlant, le « papy boom » représente-t-il une opportunité pour nos entrepreneurs et nos repreneurs ?
Lorsque l’on sait que la France compte 2,5 millions d’entreprises de moins de 20 salariés, on se prend à rêver : plus de 1,2 million d’emplois créés naturellement par la voie de la reprise… de quoi rassurer les statistiques de l’ANPE et de nos gouvernants ! De quoi en tout cas faire de la reprise un enjeu prioritaire de n’importe quel Gouvernement.
Mais ne nous méprenons pas : des TPE ne survivront pas au départ de leur dirigeant historique du fait même de leur activité (commerce de détail, artisanat, etc.). En outre, pour parvenir à des créations nettes d’emplois et à un enrichissement de l’économie française à travers la reprise d’entreprises, il faut accepter qu’être entrepreneur ne s’improvise pas, que diriger une entreprise nécessite des qualités et un profil particuliers, que ce profil – défricheur, gestionnaire, développeur – doit correspondre aux besoins de l’entreprise à un instant « T » de son évolution, en clair que tout le monde n’est pas fait pour reprendre une entreprise.
Les pouvoirs publics et les organismes investis sur le terrain de la reprise (ANPE, Oséo, APCE notamment) doivent insister sur l’effort de formation auprès des profils adéquats et porter une attention particulière à ne conforter dans leur projet de reprise que ceux ou celles qui présentent effectivement les caractéristiques personnelles et professionnelles adaptées. Les actuels dirigeants doivent contribuer à cet effort en anticipant leur retraite et en regardant de près le potentiel de reprise de la société par certains de leurs collaborateurs. C’est souvent dans l’entreprise que se trouve le repreneur idéal. Dans ce cadre, les actuels dirigeants sont les plus à même de proposer au futur repreneur un plan d’accompagnement (formation, coaching, etc.).
J’insistais dans un précédent billet sur la limite des reprises « faciles » pour lesquelles on s’imagine que les bourses d’opportunités sur Internet suffisent pour faire aboutir un projet. Nous devons œuvrer pour une professionnalisation de la démarche de reprise afin d’en permettre une meilleure maîtrise et d’en faire un succès durable, longtemps après la signature de la transaction.
Pascal Houillon
www.pascal-houillon.com
Lorsque l’on sait que la France compte 2,5 millions d’entreprises de moins de 20 salariés, on se prend à rêver : plus de 1,2 million d’emplois créés naturellement par la voie de la reprise… de quoi rassurer les statistiques de l’ANPE et de nos gouvernants ! De quoi en tout cas faire de la reprise un enjeu prioritaire de n’importe quel Gouvernement.
Mais ne nous méprenons pas : des TPE ne survivront pas au départ de leur dirigeant historique du fait même de leur activité (commerce de détail, artisanat, etc.). En outre, pour parvenir à des créations nettes d’emplois et à un enrichissement de l’économie française à travers la reprise d’entreprises, il faut accepter qu’être entrepreneur ne s’improvise pas, que diriger une entreprise nécessite des qualités et un profil particuliers, que ce profil – défricheur, gestionnaire, développeur – doit correspondre aux besoins de l’entreprise à un instant « T » de son évolution, en clair que tout le monde n’est pas fait pour reprendre une entreprise.
Les pouvoirs publics et les organismes investis sur le terrain de la reprise (ANPE, Oséo, APCE notamment) doivent insister sur l’effort de formation auprès des profils adéquats et porter une attention particulière à ne conforter dans leur projet de reprise que ceux ou celles qui présentent effectivement les caractéristiques personnelles et professionnelles adaptées. Les actuels dirigeants doivent contribuer à cet effort en anticipant leur retraite et en regardant de près le potentiel de reprise de la société par certains de leurs collaborateurs. C’est souvent dans l’entreprise que se trouve le repreneur idéal. Dans ce cadre, les actuels dirigeants sont les plus à même de proposer au futur repreneur un plan d’accompagnement (formation, coaching, etc.).
J’insistais dans un précédent billet sur la limite des reprises « faciles » pour lesquelles on s’imagine que les bourses d’opportunités sur Internet suffisent pour faire aboutir un projet. Nous devons œuvrer pour une professionnalisation de la démarche de reprise afin d’en permettre une meilleure maîtrise et d’en faire un succès durable, longtemps après la signature de la transaction.
Pascal Houillon
www.pascal-houillon.com
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