Une entreprise est dite familiale lorsque son dirigeant est le fondateur et parfois est accompagné de ses enfants ainsi que de membres de sa famille. Bien que dynamique, leur rentabilité n'est pas toujours au rendez-vous surtout en période de crise.

Aussi pour améliorer leur gestion, elles ont souvent recours au recrutement de professionnels extérieurs.
Mais le dirigeant habitué à être le « seul maître à bord » a du mal à lâcher le manche opérationnel de ses activités pour se consacrer pleinement au développement stratégique de son entreprise. De plus, il se trouve confronté à de nouvelles méthodes de gestion qui au lieu de le rassurer le déstabilise.
Dans ce cas, le nouveau manager doit impérativement prendre le temps d'expliquer au dirigeant les motivations des changements souhaitables et les résultats attendus par leur mise en place (voir article sur les « 100 jours » de septembre 2011)..
De son côté, le dirigeant doit être prêt à recevoir ces changements afin de les valider. Mais l'écoute du dirigeant envers son nouveau manager laisse souvent croire le contraire. Cet enjeu est d'autant plus important que la situation financière de l'entreprise est tendue.

Car cette communication qui doit être l'un des moteurs du développement des performances de l'entreprise ( voir article sur « la communication comme vecteur de performances » de juin 2011) est souvent absente ou négligée.

À suivre ...

Éric Schüller
Directeur Administratif et Financier