Et encore, l’indice a été tiré vers le bas par l’automobile, en recul de 1,9% sur le mois. Hors automobile (secteur pour lequel la production est en proie à une extrême volatilité), la production industrielle a gagné près de 0,5% en février.
La hausse de la production reste particulièrement forte dans les biens d’équipement (à la fois dans la branche transport, mais aussi dans les équipements mécaniques, électriques et électroniques). Il semble donc que les entreprises industrielles européennes continuent de renouveler leur stock de capital afin de gagner en compétitivité, ce qui tire la demande de biens d’équipement. Autre point, le plus rassurant dans la conjoncture actuelle : les chefs d’entreprise considèrent le ralentissement de la croissance mondial comme transitoire. Ils estiment que, une fois purgés les excès passés liés à l’immobilier américain, l’activité rebondira fortement. Sur ce point, ils ont certainement raison. Ils continuent donc d’investir. Autrement dit, ces chiffres de production industrielle suggèrent une bonne tenue de l’investissement en France et dans la zone euro au T1.
La production de biens de consommation est moins dynamique (+0,2% en février, mais pour atteindre un niveau de production encore nettement en deçà de celui de l’été 2007). Il faut certainement y voir un freinage de la demande des ménages en biens durables (dans l’équipement du foyer en particulier), à la fois en France et dans les grands pays européens (Allemagne et surtout Espagne).
Un mot sur le secteur de la construction, dont la production a crû de 0,5% en février pour atteindre un niveau record. Les faits sont têtus : au-delà des cycles conjoncturels que connaît le marché de l’immobilier, il faudra construire à l’horizon de 2012 de 300 à 400 000 logements par an pour équilibrer le marché. Le secteur de la construction a donc encore de beaux jours devant lui.
Les chiffres corrects publiés par l’INSEE confirment qu’il y a bien un fond de croissance en France. La production industrielle et le commerce extérieur se maintiennent sur une dynamique positive. La consommation des ménages résiste encore (même si cette composante de la demande est sans doute, pour l’heure, la plus fragile). Le PIB devrait donc progresser de 0,4% au 1er trimestre, et de 1,8% sur l’ensemble de 2008.
Nicolas Bouzou
La hausse de la production reste particulièrement forte dans les biens d’équipement (à la fois dans la branche transport, mais aussi dans les équipements mécaniques, électriques et électroniques). Il semble donc que les entreprises industrielles européennes continuent de renouveler leur stock de capital afin de gagner en compétitivité, ce qui tire la demande de biens d’équipement. Autre point, le plus rassurant dans la conjoncture actuelle : les chefs d’entreprise considèrent le ralentissement de la croissance mondial comme transitoire. Ils estiment que, une fois purgés les excès passés liés à l’immobilier américain, l’activité rebondira fortement. Sur ce point, ils ont certainement raison. Ils continuent donc d’investir. Autrement dit, ces chiffres de production industrielle suggèrent une bonne tenue de l’investissement en France et dans la zone euro au T1.
La production de biens de consommation est moins dynamique (+0,2% en février, mais pour atteindre un niveau de production encore nettement en deçà de celui de l’été 2007). Il faut certainement y voir un freinage de la demande des ménages en biens durables (dans l’équipement du foyer en particulier), à la fois en France et dans les grands pays européens (Allemagne et surtout Espagne).
Un mot sur le secteur de la construction, dont la production a crû de 0,5% en février pour atteindre un niveau record. Les faits sont têtus : au-delà des cycles conjoncturels que connaît le marché de l’immobilier, il faudra construire à l’horizon de 2012 de 300 à 400 000 logements par an pour équilibrer le marché. Le secteur de la construction a donc encore de beaux jours devant lui.
Les chiffres corrects publiés par l’INSEE confirment qu’il y a bien un fond de croissance en France. La production industrielle et le commerce extérieur se maintiennent sur une dynamique positive. La consommation des ménages résiste encore (même si cette composante de la demande est sans doute, pour l’heure, la plus fragile). Le PIB devrait donc progresser de 0,4% au 1er trimestre, et de 1,8% sur l’ensemble de 2008.
Nicolas Bouzou
Nicolas Bouzou - Gérant de ASTERES (Analyses et
Prévisions Economiques)
Nicolas Bouzou est à votre
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