Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, DeFi, Blockchain News

Perspectives des marchés financiers en 2009 selon David Ganozzi - Fidelity

Privilégier la diversification et les portefeuilles équilibrés pourrait protéger les investisseurs d’une économie en déclin en 2009


Perspectives des marchés financiers en 2009 selon David Ganozzi - Fidelity
« Le début d’année 2009 s’annonce difficile pour l‘économie mondiale, dans la continuité du second semestre 2008. La croissance mondiale est en plein ralentissement, la plupart des pays développés étant entrés en récession au second semestre 2008. Les perspectives concernant l’activité demeurent sombres à l’horizon du début d’année, mais une stabilisation puis un redémarrage sont envisageables par la suite, notamment sous l’effet des mesures massives de soutien annoncées dans la plupart des pays – relance monétaire et budgétaire –, de la baisse de l’inflation et d’une possible stabilisation des marchés immobiliers dans les pays anglo-saxons. Plutôt que d’anticiper l’évolution du marché à très court terme, les investisseurs à la recherche d’un profil de risque peu élevé auraient tout intérêt à diversifier leur exposition à différentes classes d’actifs ou à investir dans un portefeuille équilibré. »

« Alors que l’inflation était la préoccupation principale des marchés au début de l’année 2008, la forte chute des prix des matières premières depuis l‘été et le ralentissement de la croissance ont définitivement éloigné le risque inflationniste à l’horizon 2009. Les obligations d’Etat seront donc probablement encore soutenues par un environnement macroéconomique favorable – baisse de l’inflation, faible croissance – et par la poursuite de la détente des politiques monétaires. Compte tenu du niveau actuel des rendements des obligations d’Etat, qui ont également bénéficié de leur statut de valeurs refuges dans un
environnement marqué par une forte montée de l’aversion pour le risque, il semble difficile d’anticiper de bonnes performances pour cette classe d’actifs en 2009. »

« La notion de rendement sera clé à l’heure où les rémunérations offertes sur les placements sans risque – monétaire – sont nettement réduites. Pour les investisseurs les plus aventureux en recherche de performance, les obligations d’entreprise sont attrayantes et offrent des rendements très élevés comparés aux obligations d’Etat, même si les investisseurs devront se préparer à une importante hausse des défauts de remboursement des entreprises par rapport
aux faibles niveaux actuels. »

« Les investisseurs en actions sont confrontés à des facteurs contradictoires : les perspectives de bénéfices vont être revues en nette baisse sous l’effet de la récession, mais les valorisations sont devenues très attrayantes du fait de la chute brutale des cours. Les rendements des dividendes sont sur des niveaux historiquement élevés et les actions semblent peu chères en comparaison des bénéfices et des valorisations des actifs. Le pire de la crise bancaire est probablement derrière nous et les valeurs de consommation ont déjà intégrées dans leur cours le scénario de récession. »

« Les secteurs défensifs, tels que la santé ou les biens de consommation non-cycliques demeurent les plus attrayants à court terme. Un retour en grâce des secteurs de consommation cycliques et des valeurs financières pourrait toutefois se produire dans le courant de l’année 2009, lorsque les perspectives de croissance s’amélioreront.»

« Le marché de l’immobilier résidentiel devrait poursuivre son déclin à court terme, même si la tendance baissière va ralentir alors que l’impact de taux d’intérêt moins élevés commence à se faire sentir. Les marchés anglo-saxons ont en outre déjà enregistré des baisses très importantes et pourraient toucher leurs points bas dans le courant de l’année 2009. L’immobilier commercial devrait continuer à être affecté par une moindre distribution du crédit bancaire. »

« Un retour à la normale du financement des échanges commerciaux pourrait soutenir le prix des matières premières car les producteurs ont été forcés de réduire leurs réserves de matières premières et pourraient avoir besoin de reconstituer leurs stocks. L’indice Baltic Dry Freight, indicateur du coût du fret maritime, pourrait augmenter rapidement si les banques recommençaient à financer le trafic maritime. Il serait cependant préférable de vendre dans une telle période de hausse. Le prix des matières premières devrait en effet rester sous une pression à la baisse du fait de la contraction de l’activité industrielle et de surcapacités du côté de l’offre. »

« La thèse de découplage, selon laquelle les marchés émergents pourraient progresser malgré un ralentissement des marchés développées, a été fortement mise à mal par lesrécessions synchronisées de nombreuses économies. Les actions des marchés développés continueront probablement à surperformer les marchés émergents à l’horizon des prochains mois. Plus spécifiquement, le marché américain bénéficiera de sa relative diversité, de son exposition forte aux actions des secteurs des biens de consommation non cycliques et de la santé. Une des surprises de 2009 pourrait être une reprise des dépenses de consommation aux Etats-Unis grâce à la baisse des prix de l’énergie et des taux d’emprunts hypothécaires. »

« A plus long terme, le scénario de reflation laissera de nouveau la place à une reprise générale et à un redémarrage plus franc du marché actions. Pour cela, il faut attendre les premiers effets de la politique de relance actuellement mise en oeuvre dans de nombreux pays, que les marchés interbancaires et des obligations privées se normalisent et que les prix se stabilisent dans le secteur immobilier. »

« Le leitmotiv pour les investisseurs en 2009 sera précaution et diversification : les investisseurs seront mieux protégés des fluctuations inattendues de marché en détenant un portefeuille équilibré et bien diversifié. »

- FIN -

FIL Limited ("FIL") et ses filiales fournissent aux principaux marchés du monde des produits et des services d'investissement destinés aux particuliers et aux investisseurs institutionnels hors Etats-Unis. L'organisation FIL gère un total de 135,1 milliards d'euros d'actifs. (Source : Fidelity au 30.09.08).
Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fluctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. Ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Nous vous recommandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Publié par FIL Investissements, entreprise d’investissement agréée par le CECEI, 29 rue de Berri, 75008 Paris. CP 12201

www.fil.com

Jeudi 4 Décembre 2008




OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES