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Partir à l'étranger ? Près d'un CFO français sur deux y pense !

Ouverts à l’international et mobiles, les CFO français avouent leur point faible : les langues…Étude exclusive Michael Page auprès de 4438 CFO de 40 pays.


Partir à l'étranger ? Près d'un CFO français sur deux y pense !
Face à une conjoncture économique qu’ils sont 79% à considérer défavorable, les CFO français sont de plus en plus nombreux à regarder vers l’international. Quelles sont les régions qui les attirent ? Ont-ils tous les atouts en main ? La deuxième édition du baromètre CFO Michael Page [1] met en perspective la mobilité géographique des directeurs financiers français et celle de leurs homologues de 39 autres pays.

L’Europe garde la faveur des CFO français

Quel que soit le pays dans lequel ils résident et exercent, les CFO interrogés voient leur propre région et l’Asie-Pacifique comme les plus attractives pour leur activité. Les Français n’échappent pas à la règle : 40% d’entre eux désignent tout naturellement l’Europe comme la région la plus propice pour exercer leur activité et 32% l’Asie-Pacifique.

Ce n’est définitivement plus vers l’Amérique du Nord que les CFO français et, plus largement, européens portent leurs regards : ils ne sont que 5% à regarder dans cette direction. A l’exception des CFO turcs, qui, par proximité culturelle, se tournent plutôt vers le Moyen-Orient et l’Afrique (41%), l’Europe arrive en tête du palmarès pour tous les Européens.

« Malgré tout, on note qu’en raison du climat économique, les Européens désignent leur propre région avec beaucoup moins d’enthousiasme que les CFO d’Asie-Pacifique ou d’Amérique Latine. Les bonnes perspectives économiques de ces deux régions vont de pair avec des opportunités professionnelles locales plus intéressantes et plus nombreuses. Il est logique que la propension des CFO à quitter ces régions soit moindre que dans le reste du monde », souligne Johann Van Nieuwenhuyse, Directeur Senior de Michael Page Finance & Comptabilité.

L’international, oui mais…

Si trois CFO français sur quatre se déclarent géographiquement mobiles, ils ne sont cependant que 46% à envisager une implantation à l’international. Ils figurent à ce titre parmi les européens les moins disposés à s’expatrier, juste derrière les Polonais (49%), les Belges (50%) et les Allemands (52%). Les CFO européens les plus enclins à bouger sont les Turcs (67%), les Russes (64%) et les Italiens (61%).

Au niveau mondial, les CFO d’Amérique du Nord et de la région Pacifique sont les moins disposés à déménager, les Canadiens étant les plus réticents de l’ensemble de l’échantillon : 41% déclarent ne pas être prêts à déménager pour raisons professionnelles. En outre, seuls 38% des CFO interrogés aux États-Unis envisagent l’expatriation comme un moyen de poursuivre leur carrière. « Ce résultat peut surprendre mais il est à rapprocher du fait que c’est aux États-Unis que l’on devient CFO le plus tardivement, en l’occurrence après 40 ans, voire 45. Ce n’est un secret pour personne que la mobilité géographique diminue avec l’âge. D’autre part, les Etats-Unis sont vastes ! On peut donc envisager d’y faire une très belle carrière sans pour autant s’expatrier. Pour un Français, ce n’est pas du tout la même chose : à partir d’un certain niveau d’expérience, une expérience à l’international s’impose pour continuer à progresser », commente Johann Van Nieuwenhuyse.

Le point faible des CFO français : les langues…

Dans un environnement international ou dans la perspective d’une expatriation, la maîtrise de plusieurs langues reste incontestablement un atout. Au regard de l’étude, les Français sont moins polyglottes que nombre de leurs confrères européens. Le CFO français parle en moyenne 1,3 langue en plus de leur langue maternelle. Sans surprise, l’anglais arrive en tête des langues qu’ils déclarent maîtriser (87% des citations, un des moins bons scores d’Europe), loin devant l’espagnol (13%) et l’allemand (12%).

« Les Français s’améliorent en langues mais il y a encore beaucoup à faire. Nous vérifions tous les jours que les candidats n’ont pas le niveau qu’ils croient, notamment en anglais. Notre enquête montre par ailleurs que les langues n’arrivent qu’en troisième position parmi les compétences que les CFO français estiment devoir développer pour avancer dans leur carrière », précise Johann Van Nieuwenhuyse.

Au niveau européen, les CFO portugais et néerlandais apparaissent comme les plus polyglottes, avec en moyenne 1,9 langue parlée en plus de leur langue maternelle. En Europe comme dans le reste du monde, les CFO des pays anglophones sont les moins polyglottes : l’anglais étant la langue de travail par excellence dans de très nombreux pays, les américains interrogés parlent 0,5 langue étrangère et les Australiens 0,6.

[1] Questionnaire auto-administré sur Internet en février-mars 2012 auprès de 4438 Chief Financial Officer en poste dans 40 pays de toutes les régions du globe : Amériques (7 pays), Europe (20 pays), Asie-Pacifique (8 pays), Moyen-Orient & Afrique (5 pays).

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Vendredi 16 Novembre 2012




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