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Opportunités en temps de crise ou comment relever les nouveaux défis économiques

La crise économique actuelle incite à remettre en question les fondamentaux des modèles d’entreprises. Dans ce nouveau contexte mondial, la volatilité et l’incertitude occupent le devant de la scène et subsisteront sans doute encore un certain temps.


Opportunités en temps de crise ou comment relever les nouveaux défis économiques
Toutefois, la leçon tirée des récessions passées montre que certaines sociétés continuent de prospérer en période de récession. L’enquête « Opportunités en temps de crise » publiée par Ernst & Young, en collaboration avec Economist Intelligence Unit, fait réagir 337 grandes entreprises dans le monde et permet de comprendre comment elles résistent lorsque le ralentissement économique s’intensifie.

Quelles sont leurs priorités sur les douze prochains mois ?
Comment défier la crise ?

Pour Ernst & Young, les réponses apportées par les entreprises lors de cette enquête ainsi que les analyses développées se sont traduites par la mise en place d’équipes transversales dédiées, rassemblant des expertises diverses nécessaires à cette crise.

Opportunités en temps de crise ou comment relever les nouveaux défis économiques

Faire face aux échéances immédiates de liquidités et sécuriser le présent
74% des sociétés interrogées déclarent qu’elles se préoccupent avant tout « de sécuriser le présent ». En effet, plus d’un tiers constatent que leurs concurrents se retirent du marché et que le nombre de dépôts de bilan augmente. Enfin deux tiers d’entre elles effectuent plus régulièrement des rapports sur le niveau de risque à leur conseil d’administration.

« 74% de notre panel déclare se préoccuper avant tout de sécuriser le présent. Et seul 19% prévoient de rechercher de nouvelles opportunités de marché. Cette approche à court terme révèle que les dirigeants ne sont pas encore dans une phase d’anticipation de sortie de crise », précise Jean-Pierre Letartre, managing partner d’Ernst & Young pour la France.

Plus de 80% des sociétés interrogées ont entrepris un examen attentif de leurs coûts et déclarent avoir engagé des réductions de coûts majoritairement dans les quatre domaines suivants :
- Près de 60% ont mis en place un plan de réduction des effectifs
- 44% ont rationalisé leurs dépenses informatiques
- 42% les rémunérations-avantages sociaux
- et 30% leurs biens immobiliers
Il est à noter que les entreprises européennes, plus que leurs homologues américaines, optent pour la réduction de leurs frais immobiliers et informatiques plutôt que de leurs frais de personnel directs ou indirects. Les différences en matière de droit du travail d’une zone à une autre en sont l’une des explications.

Le resserrement du crédit a contraint les sociétés à trouver d’autres façons d’améliorer leur trésorerie. Parmi les entreprises interrogées :
- 43% examinent des possibilités de cession d’actifs pour accroître leurs liquidités
- 33% cherchent des financements à court terme
- tandis que 23% d’entre elles réexaminent leurs conditions de crédits/leurs clauses de ratios financiers (convenants).
Mais cependant pour 25% des répondants, la disponibilité de trésorerie ne constitue pas un enjeu particulier.

Diminuer son risque client
Les sociétés interrogées sont particulièrement attentives à la situation de leurs clients.
Pour moitié, elles ont constaté une dégradation de la solvabilité de leurs clients (près de 60% en Europe) et 31% des répondants ont résilié des contrats à haut risque avec certains d’entre eux.

Les entreprises interrogées ont donc adapté leurs stratégies pour faire face à ce nouvel environnement : trois quarts d’entre elles se sont recentrées sur leurs clients principaux quand le tiers restant a élargi sa base de clients au regard des craintes sur leur portefeuille existant.

Quand à la relation fournisseurs, les sociétés ont recours à des stratégies diversifiées:
50% des sociétés interrogées ont réduit le nombre de leurs fournisseurs, pour obtenir ainsi de meilleurs prix ou des clauses plus favorables.
Pendant que l’autre moitié, au contraire, a élargi sa base de fournisseurs afin de réduire les répercussions subies en cas de défaillance d’un fournisseur clé.
Les entreprises négocient plus fréquemment leurs modalités de paiement et elles sont plus d’un quart à indiquer que leurs principaux fournisseurs rencontrent actuellement de graves difficultés financières.

Repenser son modèle économique afin d’affronter la tempête et mieux préparer l’avenir
Les sociétés ont également été interrogées sur leurs priorités pour les douze prochains mois. La grande majorité a indiqué que la protection des actifs, l’amélioration des performances et la réorganisation de leurs activités figuraient en tête de leurs préoccupations.

« Pour anticiper la sortie de crise et préparer au mieux leurs futurs investissements, les dirigeants doivent en premier lieu sécuriser leur business plan en s’interrogeant sur les actifs stratégiques qui sont à protéger », indique Jean Pierre Letartre, managing partner d’Ernst & Young pour la France.
« La réponse à la crise n’est pas forcément dans les solutions du passé ! Les dirigeants devront se préparer à la sortie de crise en réfléchissant à de nouveaux business models », rappelle Philippe Ausseur, associé responsable de l’activité conseil d’Ernst & Young.
40% des sociétés internationales et 53% des sociétés européennes indiquent qu’elles procèderont à la cession des actifs secondaires ou sous performants.

Elles se réorganiseront par ailleurs en faisant appel à :
- des centres de services partagés (27%),
- des alliances stratégiques (30%)
- l’externalisation (31%)
- la délocalisation (31%)
Les entreprises auront recours à l’externalisation prioritairement pour les services informatiques et la logistique.

2009, année des opportunités pour les sociétés à la structure financière solide
Les entreprises qui tirent parti de la conjoncture pour renforcer un modèle économique solide pourront non seulement survivre à la crise, mais aussi en sortir plus fortes. Elles seront idéalement positionnées pour profiter des nouvelles opportunités de croissance lors du redémarrage de l’économie.

- Ainsi 34% des sociétés internationales interrogées envisagent de réaliser des acquisitions stratégiques.
- 39% ont ou vont lancer de nouveaux produits
Enfin il est à noter que les sociétés internationales distinguent encore des débouchés importants dans les pays émergents.
Selon la plupart d’entre elles, la Chine (59 %), l’Inde (45 %), l’Asie du Sud-Est (26 %) et l’Europe de l'Est (31 %) sont les zones géographiques qui présentent le meilleur potentiel de croissance.

« Il ne faut pas laisser l’incertitude se transformer en inaction. Les crises précédentes ont démontré que les sociétés gagnantes sont celles qui pendant la récession savent identifier clairement des relais leur permettant de se développer durablement et qui ont pris des décisions stratégiques qui les démarquaient de leurs concurrents. Une période de crise peut être un moteur de changement plus rapide et efficace » indique Jean-Pierre Letartre, managing partner d’Ernst & Young pour la France.

www.ey.com/fr

Etude de 24 pages (PDF) téléchargeable ci-dessous

Mercredi 11 Mars 2009




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