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Morning Briefing by Finyear Coffee - March 14, 2014 (V3)

Quotidien du Financier. Marchés, cotations, indices et taux - Tableau de bord financier - Mises à jour quotidiennes. Morning Briefing by Finyear Coffee.


Commentaires du jour

Morning Briefing by Finyear Coffee - March 14, 2014 (V3)
14:00

L'incertitude géopolitique en Ukraine et le ralentissement de la Chine font plier les marchés

Marchés actions :

Cette semaine les marchés ont particulièrement souffert, et n’ont eu que peu de moments de répit. En effet, l’escalade des tensions entre les pays Occidentaux et la Russie concernant l’Ukraine mais également des perspectives économiques peu réjouissantes de la deuxième puissance économique mondiale, à savoir la Chine, ont quelque peu terni l’effervescence de ces deux dernières semaines sur les marchés américains, européens et asiatiques.

La semaine a commencé avec son lot de mauvaises nouvelles. Tout d’abord, les investisseurs ont été déçus par les chiffres du commerce extérieur chinois publiés Samedi dernier qui ont montré une baisse inattendue des exportations en Février, faisant ressortir un déficit commercial rarissime pour la Chine, ce qui relance les spéculations sur un possible ralentissement économique durable de la deuxième puissance économique mondiale. En Janvier et Février, la production industrielle a ainsi progressé à son plus faible rythme depuis cinq ans, d'après des chiffres officiels publiés jeudi à Pékin. Les ventes au détail et les investissements en capital fixe en Chine pour la même période ont également déçu les analystes. Cette annonce, couplée avec les inquiétudes sur le conflit russo-ukrainien ont pesé cette semaine notamment sur les marchés asiatiques et européens. En Ukraine, la Russie a maintenu tout au long du week-end la pression sur les autorités ukrainiennes à propos de la Crimée, où un référendum d'autodétermination est censé se tenir dans deux jours maintenant. Rappelons également que le Dax est considéré comme étant le plus exposé aux marchés russe et ukrainien parmi les Bourses européennes. Face à ces différentes tensions, les acteurs du marché se sont montrés inquiets sur les perspectives économiques chinoises et attendent des confirmations de la reprise américaine alors que celle-ci semble avoir été pénalisée par les conditions météorologiques exceptionnelles qui ont touché le territoire américain depuis le début de l’année. La Bourse de Tokyo a pu « respirer » un peu en début de semaine alors qu’un vent d’optimisme a soufflé au sein des investisseurs qui ont bien accueilli le maintien de la politique monétaire accommodante par la BoJ. Le secteur minier reste particulièrement sensible suite à des craintes concernant de nouveaux défauts d’entreprises minières en Chine, alors que la Chine consomme près 40% du cuivre mondial. Les cours du cuivre, qui sont parfois présentés comme un baromètre de l’économie chinoise, ont atteint leur plus bas niveau en près de 44 mois cette semaine. Les valeurs liées à l’exportation au Japon ont été également fortement pénalisées par le renforcement du Yen, considéré comme une valeur refuge en temps de crise.

Le contexte géopolitique est resté et reste extrêmement tendu dans l’Est de l’Europe, où selon le département d’Etat américain, les propositions avancées par la Russie n’ont pas permis de créer un environnement favorable et propice à la négociation. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry devait rencontrer demain son homologue russe Sergueï Lavrov avant le référendum Dimanche en Crimée. Rappelons que ce référendum a pour but de permettre aux habitants de choisir s’ils veulent prendre leur indépendance ou pas.

Plus globalement, les investisseurs ont du mal à se projeter alors que la situation à court terme semble difficile à définir avec ce conflit entre la Russie et les pays Occidentaux, le premier de ce type depuis la fin de la Guerre Froide et la situation à plus long terme semble tout aussi incertaine avec le ralentissement de l’économie chinoise qui pourrait avoir de graves conséquences. Ce vendredi étant peu chargée en annonces, les yeux des investisseurs seront donc tournés vers l’évolution de la situation en Ukraine. Les investisseurs pourraient continuer de fuir les actifs risqués avant un weekend qui pourrait être déterminant dans la suite du conflit ukrainien. Alors que les Etats-Unis et l’Allemagne ont lancé dans la journée de nouvelles mises en garde contre la Russie an cas de maintien du référendum, des manœuvres militaires ont lieu proche de la frontière russo-ukrainienne où des milliers de soldats russes ont été déployés. De plus, la Russie a envoyé pas moins de six avions de combat et trois avions de transport à son allié biélorusse. Ce dernier étant inquiet des manœuvres militaires organisées par la Pologne et les Etats-Unis, où une douzaine de chasseurs américains F-16 ont atterri jeudi en Pologne. L’escalade de ces tensions inquiète de plus en plus les investisseurs qui ont tendance à se tourner vers les valeurs refuge en attendant un dénouement à ce conflit.

Sauf rebond inattendu aujourd’hui, les principaux indices mondiaux devraient clôturer cette semaine dans le rouge après deux semaines consécutives en territoire positif pour le Dow Jones et le S&P et cinq semaines pour le Nasdaq. Le CAC 40, pour sa part, avait enchainé six semaines consécutives de gains alors que le Dax continue de subir pour la deuxième semaine consécutive la crise ukrainienne.

Un rappel concernant le passage à l’heure d’été aux US. Cela se traduira, pour encore les deux prochaines semaines, par une ouverture (et donc une clôture) avancée d’une heure. Les marchés américains ouvriront donc à 14h30, heure de Paris, pour fermer leurs portes à 21h30. Toutes les statistiques, outre-Atlantique, sont également publiées avec une heure d’avance par rapport aux horaires habituels.

Forex :

Sur le marché des changes, la tension a été palpable cette semaine. En effet, l'incertitude qui plane autour de l'Ukraine et les dernières statistiques moroses en Chine ont ravivé l'aversion au risque.

Pour rappel, la dernière réunion de la BCE a finalement débouché sur une absence totale de nouvelles mesures, permettant à l’euro de s’envoler vers de nouveaux plus hauts annuels. Alors que de nombreux investisseurs s’attendaient à un nouveau soutien de la part de Mario Draghi, notamment en raison d’une situation déflationniste et d’un euro fort, celui-ci a délivré un discours optimiste en stipulant qu’il n’y avait pas d’inquiétude sur l’inflation à court terme et revoyant à la hausse les prévisions de croissance pour 2014. En effet, les analystes de la BCE anticipent une période relativement longue de faible inflation avant un retour graduel vers un niveau supérieur à 1%. De plus, le président de la BCE a rappelé que l’institution disposait de nombreux outils en cas de ralentissement de l’économie en zone euro.

Cette réunion avait propulsé l’euro au-dessus du seuil de 1,39 dollar. Ce mouvement haussier s’est trouvé néanmoins ralenti cette semaine en raison de plusieurs éléments. D’un côté, le billet vert a bénéficié de plusieurs publications encourageantes, avec notamment la publication positive du rapport sur l’emploi américain vendredi dernier, la hausse à 0,3% des ventes au détail mensuelles et du recul inattendu des demandes d’allocations chômage à 315 000. Tandis que de l’autre, la monnaie unique était pénalisée par la situation géopolitique incertaine en Ukraine et des perspectives d’un ralentissement évident en Chine.

Du côté des valeurs, malgré de fort mouvements, la paire de devises EURUSD est restée à l’équilibre cette semaine et s’adjugeait au cours de la séance d’aujourd’hui à 1,3882 dollar pour un euro. La paire phare du marché des changes pourrait donc se stabiliser à court terme dans une zone entre 1,37 et 1,39. L’euro devrait en effet encore bénéficier de l’inaction de la BCE et de l’impact négatif des conditions météorologiques apparues aux Etats-Unis sur les indicateurs économiques. Néanmoins la publication cette semaine de bonnes données en provenance des Etats-Unis, qui ont par ailleurs permis au dollar de reprendre des couleurs, laissent à penser qu’une fois les statistiques mitigées du mois de février évacuées, l’économie américaine pourrait montrer à nouveau des signes d’une reprise vigoureuse. Par conséquent, le dollar pourrait regagner du terrain à moyen terme si les prochaines statistiques économiques outre-Atlantique sont au rendez-vous. De plus, dans une vision plus long terme, la Fed devrait poursuivre son tapering dans la deuxième moitié de l’année et la question d’un relèvement des taux aux Etats-Unis pourrait voir le jour d’ici à la fin d’année et soutenir le billet vert.

Quant aux autres paires de devises, le yen a joué son rôle de valeur rejuge tout au long de la semaine. En effet, les tensions géopolitiques en Europe, poussent les opérateurs à se diriger vers des actifs jugés plus sûrs. De plus, la Banque du Japon a, en fin de semaine, maintenu sa politique monétaire très généreuse et a également prolongé son mécanisme d’aide au crédit bancaire pour stimuler la croissance, ce qui a notamment permis à la devise nippone de reprendre des couleurs. D’un point de vue technique, le yen, bénéficiant d’une aversion au risque de la part des investisseurs, a fortement progressé face à ses principales devises de contreparties. La devise nippone s’est stabilisée face à l’euro sur son support à 140 yens pour euro, reculant de près de 1,44% sur la semaine et s’adjugeait face au dollar à 101,48 yens pour un dollar, perdant 1,62%.

Dans un contexte d’aversion aux risques, les opérateurs se sont également tournés vers le franc suisse. En effet, la devise helvétique a gagné du terrain face à l’euro et au dollar, progressant respectivement de 0,39% et 0,46% et s’adjugeait en milieu de séance vendredi à 1,2134 franc suisse pour un euro et 0,87 franc suisse pour un dollar.

De son côté, la livre sterling a perdu du terrain face à l’euro et au dollar. Cette semaine, la livre a chuté de 0,83% face à l’euro pour venir s’adjuger à 83,65 pence pour un euro. La devise britannique perdait également du terrain face au dollar, en recul de 0,81%, s’adjugeant à 1,65 dollar pour une livre.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent de la Mer du Nord restent orientés à la baisse cette semaine à la suite de publications macroéconomiques décevantes. En effet, en début de semaine, les cours de l’or noir ont été littéralement plombés par l’annonce d’une chute de près de 18,1% des exportations chinoises en février, ce qui a eu pour effet immédiat de faire basculer la balance commerciale du pays en déficit. À cela est venu se conjuguer les ventes de détail et la production industrielle chinoise qui ont atteint des plus bas au cours des deux premiers mois de l’année, pour finalement amener de nouvelles inquiétudes sur le ralentissement de l’économie du deuxième pays consommateur de pétrole au monde. En parallèle, les investisseurs ont adopté une position attentiste sur les premières séances de la semaine en amont de la publication des stocks de Crude sur la semaine dernière. Alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1,85 million de barils, le département américain de l’Energie a annoncé une hausse bien plus forte que prévu des stocks de brut, accentuant ainsi les incertitudes sur la demande énergétique des Etats-Unis. Cet élément qui pèse sur les prix à court terme, a notamment amené le WTI sur un plus bas mensuel mercredi à 97,55 dollars.

Nous noterons toutefois sur la même période le rapport de l’OPEP qui est venu nuancer les estimations de l’EIA : l’institution estime que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter cette année en raison de la reprise économique en Europe et aux Etats-Unis. L’OPEP prévoit une hausse de la demande mondiale en 2014 de 1,14 million de barils par jour, soit 50 000 de plus que dans les précédentes estimations. Les cours de l’or noir se sont légèrement repris ce jeudi à la suite de trois séances consécutives de vive baisse, sans grande conviction toutefois. En cette fin de semaine, le contrat WTI d’échéance avril 2014 se stabilise aux encablures des 98,30 dollars le baril. Le Brent de la Mer du Nord de son côté reste soutenu par les tensions géopolitiques en Ukraine, bien que le contrat soit également orienté à la baisse. La situation n’a pas évolué entre Moscou et Kiev à trois jours d’un vote crucial sur l’avenir de la péninsule. En effet, la Crimée coupée du reste de l’Ukraine, sera soumise ce dimanche à un referendum pour être définitivement rattachée à la Russie. Dans cette attente, les Occidentaux envisagent de prendre de nouvelles mesures contre la Russie si la diplomatie n’arrive pas à débloquer les négociations en cours à l’ONU. Dans ce contexte, le Brent d’échéance avril 2014 est passé d’un plus haut de 108,80 dollars le baril en début de semaine, à 107,35 dollars ce vendredi matin. La tendance baissière a notamment été accentuée jeudi par différentes annonces européennes en demi-teinte.

Sur le front des métaux précieux, l’or continue de faire des émules sur fond de tensions géopolitiques. Le métal jaune s’apprête à clôturer sa septième semaine consécutive en territoire positif. Les incertitudes sur la croissance chinoise et les débordements observés depuis le début de l’année dans la plupart des pays émergents ont amené l’or à jouer parfaitement son rôle de valeur refuge. L’accentuation du conflit russo-ukrainien dans l’attente du referendum de dimanche en Crimée, fait de l’or un support plus qu’attrayant pour les opérateurs qui ont du mal en ce moment à anticiper l’évolution des marchés à moyen ou long terme. Après avoir franchi les 1 340 dollars l’once en fin de semaine dernière, le métal jaune a atteint un nouveau plus haut à 1 377 dollars l’once ce vendredi avant de revenir se stabiliser aux encablures des 1 370 dollars l’once dans la matinée. Ce pic de six mois qui a été touché, pourrait toutefois être mis à mal par les prochaines statistiques en provenance des Etats-Unis et du Vieux Continent : aujourd’hui, les investisseurs pourront notamment suivre les prix à la production industrielle et la confiance des consommateurs du Michigan aux Etats-Unis, ainsi que l’indice des prix en Allemagne et la Balance commerciale en Espagne. Si ces indicateurs se révèlent positifs, les investisseurs pourraient se focaliser à nouveau sur les fondamentaux, négligeant en partie la situation ukrainienne, pour revenir sur les actifs plus risqués.

Cette semaine, nous retiendrons également le fort décrochage du cuivre en début de semaine à la suite de la publication de la balance commerciale chinoise et de la dépréciation du yuan, à 3,08 dollars la livre. Le métal rouge s’est stabilisé en cette fin de semaine mais s’apprête à enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire depuis avril dernier. Le Palladium de son côté continue de pâtir des tensions géopolitiques. La Russie est le premier exportateur de palladium au monde avec une part de marché de près de 40% en 2013 et pourrait se servir de cette arme stratégique en cas de sanctions imposées par l’Occident. Les investisseurs qui s’interrogent sur cette éventualité s’inquiètent de l’impact du conflit ukrainien sur les cours du métal. Après avoir atteint un plus haut à 785 dollars l’once jeudi dernier, celui-ci a perdu du terrain pour venir évoluer sur les 776 dollars l’once ce vendredi.

L'équipe Saxo Banque

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10:30

Good Morning Finyear Readers!

European equity markets are trading somewhat lower again this morning seeing some follow-through selling after yesterday’s dismal second half of the trading day which saw stocks falling to their lowest level of the year so far.

The problem stocks are facing is that there is still no solution in sight what the Crimean crisis is concerned instead it seems like that the two sides grow ever farther apart.
With not even a hint of any compromise in sight an escalation of the crisis seems like at this stage. All eyes will be on the meeting between US secretary of state John Kerry and Russian Foreign Minister Lavrov in London today.
While nobody expects the Crimean referendum on joining Russia scheduled to take place this Sunday being called off it needs to be seen if Russia straight way proceeds with ‘annexing’ Crimea or if both side might be willing to re-enter into further negotiations first.
Clashes between rival demonstrators overnight having caused many injuries and the first casualty is not making things any less complicated either. Instead they are clearly showing that it is not just politics which is responsible for the current crisis but also just how deeply this country is actually divided.
Technically, things looking increasingly bleak what major European indices are concerned with some major damage having been done during the last couple of days causing a whole flood of short and medium term sell signals.
The only positive thing is that major down-moves and corrections caused by politics can be reversed much quicker than moves caused by worsening economic fundamentals. Markets are short-term very much oversold at the moment, however it is unlikely that buyers will come into the market into a major way and hold on to their positions over the weekend as long as uncertainty reigns and tensions still increasing what Crimea is concerned.
While it is not without risk selling into sell-offs due to the mentioned oversold market conditions but ‘shorts’ certainly at the moment rather confident are willing to sell into rallies and still add to their positions if an opportunity presents itself.

Thank you!

Kind regards,

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black

www.peregrineblack.com


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Les tensions géopolitiques ont finalement déclenché la correction des marchés

Marchés Actions : Sur les marchés actions, Wall Street a clôturé dans le rouge hier, effaçant les gains du début de séances après les bons indicateurs macroéconomique du début de séance suite au regain de tensions en Ukraine. De plus, les différents chiffres publiés en Chine attestent de plus en plus d’un ralentissement économique de la deuxième puissance économique mondiale, ce qui effraie les investisseurs. Le Dow Jones a cédé 1,41% à 16 108,89 points, le S&P500 1,17% à 1 846,34 points et le Nasdaq 1,46% à 4 260,42 points. Sauf remontée imprévue aujourd’hui, les différents indices américains devraient clôturer cette semaine dans le rouge après deux semaines consécutives en territoire positif pour le Dow Jones et le S&P et cinq semaines pour le Nasdaq. Un peu plus tôt dans la journée, les Bourses européennes avaient imité leurs consœurs américaines, le CAC cédant 1,29% à 4250,51 points, le FTSE 1,29% à 6 553,78 points et le Dax 1,86% à 9 017,79 points. Alors que les Etats-Unis et l’Allemagne ont lancé dans la journée de nouvelles mises en garde à la Russie, si le référendum pour rattacher la Crimée à la Russie était maintenu, des manœuvres militaires ont lieu proche de la frontière russo-ukrainienne où 8 500 soldats russes ont été déployés. De plus, la Russie a envoyé pas moins de six avions de combat et trois avions de transport à son allié biélorusse. Ce dernier étant inquiet des manœuvres militaires organisées par la Pologne et les Etats-Unis, où une douzaine de chasseurs américains F-16 ont atterri jeudi en Pologne. L’escalade de ces tensions inquiète de plus en plus les investisseurs qui ont tendance à se tourner vers les matières refuges en attendant un dénouement à ce conflit.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a dévissé en cédant 3,30% à 14 327,66 points, plongeant de 6,2% depuis le début de la semaine, inquiète du ralentissement économique en Chine et de la situation en Ukraine. Pour sa part, le Topix a perdu 3,22% aujourd’hui à 1 164,70 points. En Janvier et Février, la production industrielle de la deuxième puissance économique mondiale a progressé à son plus faible rythme depuis cinq ans, d'après des chiffres officiels publiés jeudi à Pékin. Les ventes au détail et les investissements en capital fixe en Chine pour la même période ont également déçu les analystes.

Plus globalement, les investisseurs ont du mal à se projeter alors que la situation à court semble difficile à définir avec ce conflit entre la Russie et les pays Occidentaux, le premier de ce type depuis la fin de la Guerre Froide et le ralentissement de l’économie chinoise pourrait avoir de graves conséquences sur le long terme.

Selon les premières indications disponibles, les principales bourses européennes sont attendues dans le rouge ce matin à l’ouverture, dans un contexte macro-économique très tendu. Le FTSE pourrait perdre 0,3%, le CAC40 0,6% et le Dax 0,8%. Cette journée sera peu chargée en annonces et résultats d’entreprises, les yeux des investisseurs seront donc tournés vers l’évolution de la situation en Ukraine. On pourrait assister à une fuite des investisseurs des actifs risqués avant un weekend qui pourrait être déterminant dans la suite du conflit ukrainien.

Un rappel concernant le passage à l’heure d’été aux US. Cela se traduira, pendant trois semaines, par une ouverture (et donc une clôture) avancée d’une heure. Les marchés américains ouvriront donc à 14h30, heure de Paris, pour fermer leurs portes à 21h30. Toutes les statistiques, outre-Atlantique, sont également publiées avec une heure d’avance par rapport aux horaires habituels.

Forex : La parité EUR/USD recule sur la journée d’hier et cède 0.19%. Alors que la parité avait atteint un plus haut mercredi à 1.3915$, un niveau d’Octobre 2011, elle a finalement chuté hier, repassant sous le seuil des 1.39$, atteignant au plus bas les 1.3845$. Ce matin la paire phare du marché des devises perd encore du terrain et cote aux encablures des 1.3861$, soit en baisse de 0.11%. Ce brusque changement de tendance vient des bonnes statistiques américaines, dont tous les chiffres ont été meilleurs que prévu : les ventes au détail mensuelles ont augmenté à 0.3% contre 0.2% attendu et -0.6% précédemment, les demandes d’allocations chômage ont quant à elles diminué à 315k contre 330k attendu et 324k précédemment. Toutes ces publications ont permis au billet vert de se renforcer. Par ailleurs, la monnaie unique européenne a quant à elle perdu du terrain en raison des propos de Mario Draghi, lors de la conférence de presse de la BCE.

Les principales paires en yens reculent ce matin : la parité USD/JPY cède aujourd’hui de 0.07%, à 101.74 yens, après avoir chuté de près de 1% hier, exactement 0.91%, passant d’un cours d’ouverture à 102.71 yens à un cours de fermeture à 101.81 yens. La parité EUR/JPY quant à elle perd 0.15% et s’échange aux alentours des 141.07 yens ce matin. Les craintes émises par Mario Draghi hier lors de son discours dirigent les cambistes vers des devises jugées comme valeur refuge, telles que la devise nippone qui gagne du terrain.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, l’écart entre les cours du WTI et du Brent de la Mer du Nord diminue. Après trois séances consécutives de repli, le baril de pétrole WTI a légèrement rebondi hier. Les cours ont notamment été soutenus mercredi par la publication du rapport de l’agence EIA. Celui-ci a présenté des stocks de brut aux Etats-Unis en hausse de 6,18 millions de barils. Alors que le contrat à terme échéance avril a touché mercredi son plus bas niveau depuis le 7 février dernier, le cours du WTI s’est stabilisé aux encablures des 98 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord a, au cours de la séance jeudi, plongé suite aux différentes annonces européennes, avant de revenir s’adjuger sur son support à 107 dollars le baril.

Du côté du métal jaune, en raison des préoccupations sur l’économie chinoise et les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine, l’or reste clairement un support attrayant pour les opérateurs. La hausse des cours de l’or, ces derniers jours, a notamment été alimentée par des spéculations, néanmoins les récentes statistiques pourraient changer la donne. En effet, alors que des signes d’essoufflement de la croissance économique mondiale apparaissaient, les nouveaux indicateurs macroéconomiques devraient rassurer les investisseurs. Nous retiendrons la publication des ventes au détail américaines qui ont augmenté en février ainsi que du recul inattendu la semaine dernière des inscriptions au chômage. Même si la situation en Ukraine reste encore très volatile, les investisseurs pourraient se focaliser de nouveau sur les fondamentaux et se positionner sur des actifs jugés plus risqués. D’un point de vue technique, l’or se stabilisait aux encablures des 1 370 dollars l’once ce matin.

L'équipe Saxo Banque
www.saxobanque.fr


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Marchés émergents : il est temps d’aborder ces marchés autrement

Par Marc Olivier, Directeur Général France de Nordea Investment Funds. La chronique de Nordea Investment Funds - 11 Mars 2014.

Pour tirer parti de cet univers d’investissement qui reste sensible à l’impact des flux de capitaux étrangers, une approche nouvelle s’impose. S’affranchir de tout benchmark pour sélectionner les titres les plus stables ou les plus à même de profiter des grandes tendances structurelles est une des voies à suivre.

Investir dans les marchés émergents n’est pas chose facile dans le contexte actuel ! Les prémisses du tapering américain, en 2013, ont violemment ébranlé la zone, occasionnant des retraits massifs des investisseurs étrangers. A la veille d'une transition vers des économies plus équilibrées, ces pays neufs restent trop dépendants des flux de devises étrangères et les investisseurs ont préféré jouer l'amélioration conjoncturelle des pays développés.

La croissance mondiale est toujours tirée par les émergents
Mais une réalité demeure : la croissance des pays émergents reste en moyenne supérieure à 5% par an, contre un peu plus de 2% pour les pays développés. Pour les investisseurs, la question n'est donc pas de savoir s'il faut s'intéresser aux pays émergents, mais de savoir comment. La réponse réside sans doute dans des approches plus fines que celle qui consiste à considérer les émergents comme une zone homogène, voire monolithique. Pour éviter les fluctuations de court terme, potentiellement dévastatrices dans les portefeuilles, une première solution peut être de s'intéresser aux actions à faible volatilité. Un nombre croissant de gérants s'intéresse à ce type de stratégies sur les marchés développés et ce n'est pas sans raison. En effet, de nombreux travaux de recherche académiques, dont les premiers remontent à plus de 40 ans, confirment la capacité des actions à faible volatilité à générer une performance égale ou supérieure à celle du marché, avec un niveau de risque inférieur.

Comment éviter les à-coups
Il y a là une sorte d'anomalie persistante qui peut s'expliquer par la réticence de certains investisseurs à prendre le risque de s'écarter de leur indice de référence. Elle permet de limiter les risques liés aux flux d'investissement très changeants dans les émergents. En sélectionnant des sociétés parmi celles ayant les indicateurs financiers les plus stables (cash flows, bénéfices, dividendes, etc), il était même possible de gagner de l'argent sur les actions émergentes en 2013, malgré la baisse des indices. Un bon exemple est le groupe sud-africain MTN qui offre des services de télécommunication dans une vingtaine de pays d'Afrique et du Moyen-Orient et dont le cours s'est apprécié de 56% ces trois dernières années.

Une autre manière originale d'aborder les marchés émergents est d'appliquer aux sociétés ayant les profils financiers les plus intéressants un filtre ISR (investissement socialement responsable). Une approche qui fait sens au moment où les autorités chinoises sont en train de repenser leur modèle économique en faveur d’une croissance plus soutenable, s’appuyant davantage sur la consommation domestique. Ces évolutions de premier plan vont induire des priorités radicalement différentes en termes de gouvernance environnementale et sociale.

Choisir des valeurs plutôt que de jouer des indices
China Everbright International est une de ces sociétés capables de profiter de ce changement de cap : la société est spécialisée dans le traitement des eaux usées et les énergies alternatives, notamment par traitement des déchets. Plus généralement, pour espérer devenir des leaders globaux, les sociétés émergentes de premier plan se doivent d'intégrer des critères sociaux ou environnementaux.

Savoir trouver les bonnes valeurs, à même de profiter des grandes tendances structurelles, au sein d'un marché qui reste disparate, voici sans doute la clé d'un investissement réussi dans les marchés émergents. Cela nécessite parfois de prendre du recul par rapport aux gros titres des journaux. Par exemple, ceux-ci ne sont guère favorables au Brésil dont les performances économiques sont régulièrement considérés comme décevantes. Cela a tendance à masquer une autre réalité, celle d'un pays dont la stabilité économique s'est considérablement accrue depuis 15 ans, notamment grâce à la baisse des taux d'intérêt réels. Non seulement le PIB par habitant a été multiplié par près de quatre en 10 ans, mais les inégalités de revenus sont sur une tendance baissière. Ce cocktail a permis un recul de la pauvreté et l'émergence d'une vraie classe moyenne qui représente aujourd'hui près des deux tiers des Brésiliens. L’essor d’une classe moyenne fait naître de nouveaux besoins, comme celui d'éduquer ses enfants : une société comme Kroton, qui accueille plus de 700.000 élèves dans ses établissements, en bénéficie durablement. Autre société brésilienne ayant le vent en poupe: Cetip, un acteur des services financiers. La cote brésilienne ne se limite pas au pétrolier Petrobras, mais comment s'en étonner... il s'agit tout de même de la septième économie mondiale !

A propos de Nordea Investment Funds S.A. : Nordea Investment Funds S.A. fait partie du groupe Nordea qui gère 228 milliards d’euros (à fin décembre 2013). La société commercialise une gamme de fonds à travers toute l’Europe via un réseau actif d’intermédiaires, parmi lesquels des banques, des sociétés d’assurance, des gestionnaires d’actifs et des conseillers financiers indépendants. Son produit phare est la SICAV Nordea 1, qui offre une large gamme de solutions «multi-boutique». Parmi les 70 compartiments activement gérés, on dénombre des fonds actions (de type Value, Growth et en actions nordiques), des fonds obligations (dont les obligations à haut rendement) et des fonds à rendement absolu.

Chiffres du jour

Énergies renouvelables dans l’UE28

La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique en hausse à 14% en 2012.
Bulgarie, Estonie et Suède ont déjà atteint leur objectif 2020.

En 2012, l’énergie provenant de sources renouvelables a contribué, selon les estimations, à hauteur de 14,1% à la consommation finale brute d’énergie de l’UE28, contre 8,3% en 2004, première année pour laquelle cette donnée est disponible.
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie est l’un des indicateurs clés de la stratégie Europe 2020.
L’objectif de l’UE28 est que cette part atteigne 20% d’ici 2020. Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des différences dans les situations de départ ainsi que du potentiel d’énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 14 Mars 2014




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