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Mondialisation 2.0 : Pays émergents, entreprises émergées

Ce n'est plus un secret pour personne : de nombreux "géants" économiques issus de pays émergents sont ou seront prochainement des concurrents directs des groupes européens ou américains.


Mais que pèsent-ils exactement dans l'économie mondiale aujourd'hui ? Dans quels secteurs sont-ils les plus actifs? Et si, ces nouveaux géants avaient des performances financières et boursières comparables voire meilleures que certains de nos "champions" occidentaux? Et si, les pays occidentaux étaient eux-mêmes devenus des marchés pour ces nouveaux conquérants ? Faut-il redouter ces effets de la mondialisation ou bien y voir une source d'opportunités ? Bref, sommes-nous déjà entrés dans la Mondialisation 2.0 ?

Pour répondre à ces questions, Ernst & Young rend publique sa première étude sur les performances financières et boursières de 66 entreprises européennes, américaines ou japonaises, mises en parallèle avec celles de 32 entreprises de 8 pays émergents. En voici les principaux résultats:

Phase II de la Mondialisation : au départ destinataires des investissements occidentaux, les pays émergents se transforment en conquérants des marchés internationaux
Les résultats de l’étude viennent illustrer les premiers signes d’une tendance qui ne cessera de s’intensifier dans les prochaines années : les pays émergents ne sont plus seulement une destination pour les investissements occidentaux, ils ont su créer des « géants » économiques qui, déjà très développés au niveau local, visent désormais les marchés internationaux.

- Les entreprises des pays émergents représentent aujourd'hui 19% de la capitalisation boursière cumulée des 1000 premières entreprises mondiales (décembre 2007) contre 5% en 2000.
- Sur les 1000 premières capitalisations boursières mondiales, 221 viennent des pays émergents en 2007, contre une centaine en 2000.
- Au 31 décembre 2007, 8 groupes issus des pays émergents figurent parmi les 20 premières capitalisations boursières mondiales.

Les performances opérationnelles et financières des « géants » des pays émergents sont comparables, voire meilleures que celles de leurs concurrents occidentaux
- Selon l’étude, le taux de croissance moyenne annuelle sur 5 ans du chiffre d’affaires des groupes de l’échantillon « pays émergents » est 2,9 fois plus important que celui des groupes de l’échantillon « pays développés »
- La marge opérationnelle moyenne des groupes des pays émergents s'élève à 25% contre 14% pour les groupes comparables des pays développés
- La progression des cours boursiers des groupes de l’échantillon « pays émergents » est en moyenne 2,5 fois supérieure à celle des groupes de l’échantillon « pays développés » sur 1 an (2,2 fois supérieure sur 5 ans).

Mondialisation 2.0 : déclin ou nouvelles opportunités pour l’Occident ?
Le poids des pays émergents dans l’économie mondiale ne cesse de croître, mais les entreprises occidentales doivent-elles s’en inquiéter ? Selon l’étude, deux éléments sont à prendre en compte pour répondre à cette question. D’une part, de nombreux groupes européens, notamment les groupes français, sont eux aussi engagés dans une dynamique de croissance forte sur l’ensemble des marchés. D’autre part, la montée en puissance et l’internationalisation croissante des « champions » émergents représentent une source d’opportunités pour les pays occidentaux, capables de rendre leurs territoires suffisamment attractifs pour les investisseurs étrangers, d’où qu’ils viennent.

Méthodologie
L’intégralité des données utilisées dans cette étude est composée d’informations publiquement disponibles. L’échantillon d’entreprises analysées dans les pays émergents se compose de 32 entreprises cotées dans 8 pays, soit 6 au Brésil, 6 en Russie, 7 en Inde, 7 en Chine, 1 en Arabie Saoudite, 2 au Mexique, 2 en Corée du Sud et 1 en Argentine. Les échantillons d’entreprises européennes, américaines ou japonaises utilisés pour les analyses comparatives sectorielles regroupent 66 entreprises classées dans 18 secteurs différents. L’étude des 1000 premières capitalisations boursières au 31 décembre 2007 est fondée sur les capitalisations boursières exprimées en Euros et disponibles sur Bloomberg. Les descriptions synthétiques de l’activité des groupes étudiées ainsi que les « éléments-clés » des groupes analysés sont fondés sur les informations de Bloomberg, OneSource ou des groupes eux-mêmes (rapports annuels, sites Internet, etc.). Les chiffres d’affaires, les marges d’EBITDA et les marges nettes sont ceux de l’exercice 2006 (rapports annuels publiés en 2007). A l’exception des groupes cotés depuis peu, les performances des cours sur 1 an et sur 5 ans sont calculées respectivement du 31 décembre 2006 au 31décembre 2007 et du 31 décembre 2002 au 31 décembre 2007 sur la base du prix par action exprimé en monnaie locale.

Il convient de rappeler que les résultats et données présentés dans cette étude n’ont aucune vocation à exprimer un quelconque jugement sur les entreprises ou sur les secteurs d’activité étudiés. Ernst & Young ne saurait donc être tenu responsable de toute utilisation, interprétation ou transcription partiale, partielle ou personnelle qui pourrait être faite à partir de cette étude.

www.ey.com/fr

Lundi 23 Juin 2008




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