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Les perspectives de marché pour l’année 2011 (M&G Investments)

Par George Tsinonis, gérant du fonds M&G Global Dynamic Allocation Fund


Les perspectives de marché pour l’année 2011 (M&G Investments)
Environnement macroéconomique
La situation des pays européens présente d’importantes divergences. D’un côté, l’Allemagne, première puissance économique et premier exportateur de la région, semble pour sa part sur la voie d’une reprise économique soutenue notamment par la vigueur de ses exportations vers les économies asiatiques. De l’autre côté, les pays plus périphériques déploient quant à eux de considérables efforts pour essayer de venir à bout de l’explosion de leurs déficits budgétaires et de l’envolée de leurs coûts de financement, comme en témoignent les spreads de leur dette souveraine. Si la Grèce et l’Irlande ont déjà reçu l’appui financier du FMI et de la zone euro, le Portugal et peut-être l’Espagne pourraient bien être les prochains pays sur la liste à devoir demander de l’aide à leur tour. Ayant adopté la devise unique, ils sont ainsi quelque peu handicapés par l’impossibilité qui est la leur de dévaluer leurs monnaies ou faire marcher la planche à billets à l’image du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

Alors que de nombreux Etats doivent faire face à des déficits publiques importants, la plupart des entreprises apparaissent quant à elles se trouver dans une situation financière beaucoup plus solide. De façon à répondre au ralentissement de la demande, les sociétés ont drastiquement réduit leurs coûts et ainsi pu préserver leurs marges. Et dans la mesure où la demande reste déprimée dans les pays occidentaux, de nombreuses entreprises cherchent à se développer grâce à des acquisitions et non à la croissance organique. C’est la raison pour laquelle on a ainsi pu observer une reprise des activités de fusions et acquisitions tout au long de l’année, les sociétés et les groupes de capitalinvestissement profitant du caractère bon marché du coût de l’emprunt afin de lever suffisamment de capitaux pour financer leurs acquisitions. D’autres entreprises se lancent dans des programmes de rachat d’actions et revoient à la hausse leurs dividendes.

Si la croissance économique se veut modérée dans de nombreux pays, surtout développés, il existe pourtant des régions dans le monde où les économies s’accroissent à marche forcée, notamment parmi les pays émergents. Et compte tenu de l’environnement international actuel, un certain nombre de grands groupes européens de premier plan peu dépendants de leurs marchés nationaux se servent de leur présence internationale pour tirer avantage de cette croissance dans les pays émergents.

Opinion à l’égard des classes d’actifs

a) Les actions
Les actions demeurent relativement bon marché sur la base des niveaux de valorisation et par rapport aux obligations, et ce, alors même que les actions de nombreuses entreprises offrent un rendement supérieur à celui de leurs propres obligations. « Actifs réels », les actions devraient aussi bénéficier des politiques monétaires accommodantes mises en oeuvre dans les pays occidentaux. Toutefois, les actions constituant des actifs à risque, elles ne manqueraient pas de faire les frais de toute détérioration de l’appétit pour le risque. Au sein des actions, nous apprécions les entreprises tirant avantage du thème de la croissance dans les pays émergents, directement ou indirectement. Mais, dans la mesure où nous favorisons également les plus grandes capitalisations plus défensives, nous nous inscrivons ainsi plutôt dans le cadre d’une stratégie de type « barbell ».

b) Les obligations
Le marché de la dette souveraine étant faussé par les vastes programmes d’assouplissement quantitatif, nous pensons donc que les rendements sont artificiellement maintenus à de bas niveaux. Cela étant dit, les emprunts émis par les Etats occidentaux considérés comme « refuges » vont bénéficier de toute détérioration de l’appétit pour le risque et c’est pourquoi nous croyons qu’ils sont dignes d’intérêt, plus pour des raisons de sentiment que de fondamentaux. A l’inverse, dans la mesure
où les fondamentaux sont plus solides dans les pays émergents, nous y privilégions les obligations d’Etat.
Les obligations d’entreprise ont fortement progressé mais, contrairement à la dette souveraine, elles continuent bel et bien d’offrir des opportunités en matière de rendements. De plus, les entreprises se trouvent également pour beaucoup dans une situation financière satisfaisante.

c) L’immobilier
Les fondamentaux pour cette la classe d’actifs sont un tant soit peu incertains compte tenu de l’environnement économique en Europe. Par ailleurs, la classe d’actifs a aussi enregistré de solides performances en 2009. Aussi, tout en offrant des rendements convenables, l’immobilier pourrait être vulnérable à la fragilité de l’environnement macroéconomique.

d) Les matières premières
Soutenues par la demande en provenance des pays émergents, les matières premières représentent indéniablement une classe d’actifs intéressante. En dépit de la sensible appréciation de leurs prix, nous pensons que la considérable demande dont font l’objet les matières premières afin de répondre aux besoins en infrastructures et que les contraintes qui existent du côté de l’offre sont autant de facteurs qui vont concourir à soutenir la classe d’actifs. Enfin, du point de vue de l’ensemble du portefeuille, les matières premières présentent également des effets bénéfiques non négligeables en matière de diversification.

A propos de M&G Investments
M&G est l’une de plus importantes sociétés de gestion d’actifs européennes. Fondée en 1901, elle gère 222 milliards d’euros d’encours (Septembre 2010) dont 97 milliards pour le compte de clients externes. M&G Investments a pour principal objectif d’optimiser la valeur des actifs de ses clients par le biais d’une gestion active. Cette philosophie se traduit par les remarquables performances de sa gamme de fonds. En mars 1999, M&G Investments a été racheté par le groupe financier international Prudential plc. En février 2001, M&G a commencé à développer son activité de distribution de fonds à l’international en Europe et en Asie. M&G Investments a ouvert son bureau à Paris en septembre 2007.

Jeudi 16 Décembre 2010




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