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Les marchés sont mûrs pour une correction met en garde Walter Scott

Commentaire de Walter Scott, filiale de BNY Mellon Asset Management, spécialisée dans la gestion actions inetrnationales.


L’opinion des experts
« Les marchés sont mûrs pour une correction » met en garde Walter Scott. « Ce n’est pas le moment de mettre de coté l’esprit critique », précise Francis Sempill, gérant chez Walter Scott
- Le rallye des marchés porté par des quantités massives de liquidités ne signifie pas une reprise de l’économie mondiale indique l’équipe de gestion du BNY Mellon Long-Term Global Equity Fund et du BNY Mellon US Equity Fund
- Les investisseurs devraient relire leurs manuels d’histoire pour éviter de se laisser emporter par l’exubérance des marchés
- La politique monétaire occidentale risque de s’avérer inefficace, indique M.Sempill

Bien que le récent rebond des marchés internationaux constitue « une expérience nettement plus agréable que la période qui l’aura précédé », Francis Sempill, gérant chez Walter Scott et membre de l’équipe de gestion du BNY Mellon Long-Term Global Equity Fund et du BNY Mellon US Equity Fund, précise que l’envolée des six derniers mois « reflète un rallye des marchés porté par des quantités massives de liquidités. Lors du point bas du mois de mars, de nombreuses valeurs à travers le monde semblaient particulièrement bon marché au moment même où le rythme de détérioration des indicateurs macroéconomiques commençait à ralentir », précise-t-il. « Ainsi, les conditions étaient favorables à un rebond. Depuis, le rallye a été porté par les quantités massives de liquidité créées par les autorités, plus que par de véritables indices de reprise de l’économie mondiale. C’est la raison pour laquelle ce n’est certainement pas le moment de mettre l’esprit critique de coté. »

Une leçon d’histoire
M. Sempill et ses collaborateurs sont convaincus que l’histoire peut servir de leçon aux investisseurs qui se sont laissés emporter par l’exubérance des marchés au cours de ces six derniers mois. « Entre le point bas du marché enregistré le 9 mars 2009 et la fin du mois d’octobre, l’indice FTSE All World a gagné 68,2% aux Etats-Unis, la performance étant libellée en dollar*, précise-t-il. « Il s’agit là de chiffres époustouflants et de taux de performance qui ne sont pas soutenables. Nous savons, sur la base de notre analyse des tendances de marché de long terme, que de très mauvaises années pour les actions sont généralement suivies de vifs rebonds, mais surtout que la majorité de ces rebonds se dissipent avant l’apparition d’un nouveau marché haussier.

Par exemple, entre 1929 et 1932, nous avons observé au moins six faux départs qui ont induit beaucoup de monde à penser que le marché baissier était enfin terminé. Or, en réalité, il aura fallu attendre 1954 pour que le Dow Jones retrouve ses niveaux d’avant 1929. « Mais avant de reléguer les actions au placard pour les 25 prochaines années » indique M. Sempill, « il convient de garder à l’esprit que durant le second quart du 20ème siècle, l’économie américaine s’est contractée d’environ 30%, associé au léger détail de la Seconde Guerre Mondiale. En tout état de cause, le niveau Dow Jones à 9.712 points fin septembre est quasiment identique au niveau enregistré il y a près de 11 ans, aussi avons-nous en réalité déjà subi une période prolongée d’absence de performance globale du marché. »

Bien que les fonds soient investis dans des entreprises de croissance de haute qualité, la sévérité du ralentissement économique n’a épargné que très peu d’entreprises à travers le monde. Même les meilleures entreprises ont enregistré des baisses de chiffre d’affaires et de profits. Cependant, comme M. Sempill le précise, cette situation est source d’opportunités pour les entreprises suffisamment robustes pour résister à la tempête. « De nombreuses entreprises de renom se sont placées sous le régime de protection de la loi américaine sur les procédures collectives dite du Chapter 11, tandis que d’autres ont tout simplement disparu. En ce qui concerne les positions du fonds, il est indéniable que la faillite d’un concurrent peut s’avérer source de perturbation à court terme pour le portefeuille, mais à plus long terme cela implique également plus de parts de marchés disponibles », indique-t-il.

Des défauts fondamentaux
Toutefois, M. Sempill réserve une bien mauvaise surprise pour ces investisseurs qui espèrent que le rallye actuel se maintiendra au même rythme. « Chez Walter Scott, nous passons l’essentiel de notre temps à analyser les fondamentaux des entreprises », indique-t-il, « et il devient de plus en plus délicat de réconcilier les profits avec la performance des cours observée ces derniers mois. Le processus de désendettement est généralisé et les entreprises, tout comme les consommateurs, sont en phase de « reconstitution de leur bilan ». Cela a pour effet de retirer de la liquidité du système économique – le phénomène même que les autorités tentent d’empêcher.

« La politique monétaire accommodante engagée par les autorités à travers le monde n’a que peu d’impact sur les économies réelles », souligne M. Sempill. « La liquidité afflue vers les actifs financiers et les matières premières mais ne contribue pas à stimuler la demande finale autrement que via des mesures particulièrement ciblées, telles que l’initiative de « prime à la casse » visant à inciter les conducteurs automobiles à remplacer leurs vieux véhicules par de nouveaux modèles. Nous savons, du fait de l’expérience japonaise de ces dix dernières années, à quel point la politique monétaire peut devenir inefficace », précise-t-il. « La situation au Japon s’est finalement muée en « une lutte contre des moulins à vent » et les économies occidentales risquent désormais de connaître le même sort.

« Les marchés sont désormais mûrs pour une correction », conclue M. Sempill, « et bien que nous ne prétendons pas que les mois à venir seront faciles, une période de consolidation est généralement favorable aux stock pickers attentifs aux valorisations tels que Walter Scott. ». Pour Anne-Laure Frischlander, Directeur Général, BNY Mellon Asset Management France : « Les investisseurs français sont souspondérés en actions américaines et internationales depuis un certain temps et nous anticipons un ajustement progressif au sein de leur allocation » . Compte tenu de la hausse de la volatilité et de l’absence de tendances au sein des marchés, nous sommes heureux d’être en mesure de proposer la solution d’investissement emprunte de conviction de Walter Scott grâce au BNY Mellon US Equity Fund et au BNY Mellon Global Equity Fund, dont les positions clés à long terme devraient générer des performances de long terme. »

Walter Scott & Partners Limited est l’un des gestionnaires spécialisés de BNY Mellon Asset Management. Fondée en 1983 à Edimbourg, Walter Scott & Partners Limited est une société de gestion spécialisée dans la gestion d’actions internationales, selon une approche traditionnelle, fondamentale et de long terme, qui gère des portefeuilles pour le compte de clients institutionnels à travers le monde. Avec plus de 19,5 milliards USD d’actifs sous gestion, l’entreprise gère des mandats investis en actions internationales, régionales, domestiques et émergentes.

* Source: Lipper au 30 octobre 2009, la performance étant libellée en dollar américain.

BNY Mellon Asset Management – L’opinion des experts
Préparé à l’attention exclusive des investisseurs professionnels - novembre 2009

Mercredi 25 Novembre 2009




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