Corporate Finance, DeFi, Blockchain, Web3 News
Corporate Finance, DeFi, Blockchain News

Les entreprises du bâtiment résistent face à un environnement économique complexe

Stabilité de l’activité et de la trésorerie, légère reprise de l’intention d’embauche et démarche de qualification RGE en devenir témoignent d’une amélioration sensible de la situation des entreprises du bâtiment. Selon la cinquième édition du Baromètre de KPMG sur « l’actualité des entreprises du Bâtiment »


Les entreprises du bâtiment résistent face à un environnement économique complexe
Pour la cinquième édition de ce baromètre, l’IFOP a interrogé, du 30 mars au 3 avril 2015, à la demande de KPMG, 401 dirigeants d’entreprises françaises du bâtiment de 1 à 49 salariés sur leur activité et leurs perspectives de développement sur de nouveaux marchés.

Trésorerie : plus de la moitié des chefs d’entreprise du bâtiment évoque une stabilité pour les six mois à venir

La situation financière des entreprises du bâtiment s’améliore. Pour la première fois depuis 2011, 41 % des dirigeants interrogés qualifient leur niveau de trésorerie bénéficiaire (+7 points par rapport à septembre 2014), 32 % des dirigeants précisent qu’elle est à l’équilibre (-8 points). Le nombre de dirigeants qui expriment une trésorerie déficitaire est similaire entre octobre 2014 et mars 2015, c’est-à-dire environ 25 %. Les entreprises situées dans le Nord-Ouest semblent mieux résister en affichant une trésorerie excédentaire pour la moitié d’entre elles, contrairement au Nord-Est et au Sud-Ouest, plus déficitaires.
Pour autant, les dirigeants restent prudents sur leur projection de trésorerie à six mois : 57 % d’entre eux estiment qu’elle va rester stable (+9 points), 15 % prévoient une amélioration et 26 % une détérioration (-5 points).

Emploi : 11 % des chefs d’entreprise du bâtiment envisagent d’embaucher dans les six prochains mois contre seulement 9 % à l’automne 2014

A l’instar de l’évolution de la trésorerie, l’intention d’embaucher au cours des six prochains mois est en légère hausse, après avoir connu une baisse continue depuis mars 2011. Les entreprises de la région parisienne et du secteur de la menuiserie-serrurerie sont les plus optimistes avec respectivement 20 % et 16 % d’entre elles déclarant prévoir d’augmenter les effectifs de leur entreprise.

La typologie des contrats confirme ce regain de confiance, même timorée, dans l’avenir, puisque 61 % des chefs d’entreprise qui souhaitent embaucher le feront en CDI (contre 57 % en septembre 2014). L’intérim ne représente plus que 3 % des prévisions d’embauches contre 18 % il y a quelques mois.

L’obligation de mise en place du compte personnel de prévention et de pénibilité (CPPP) nécessite la prise de décisions et de mesures organisationnelles dans les entreprises. Sur le panel interrogé, 12 % des chefs d’entreprise ont déclaré avoir décidé d’au moins une mesure, qui concerne principalement des formations internes à l’entreprise, 86 % d’entre eux n’ont pas encore pris de mesure pour répondre à cette obligation.

Perspectives : plus de la moitié des chefs d’entreprise qualifient leur activité de « stable », un tiers prévoient une décroissance au cours des six prochains mois

Seuls 13 % des chefs d’entreprise de plus de 10 salariés constatent une légère croissance de leur activité. Plus généralement, l’activité semble se stabiliser (56 %). Le secteur de la menuiserie-serrurerie et les entreprises de 3 à 5 salariés sont les plus représentatifs de cette tendance.

Les entreprises de moins de 19 salariés et celles situées dans le Sud-Ouest, en particulier, projettent une décroissance de leur activité et font état de leurs préoccupations quant à leur trésorerie qui se détériore.

Les chefs d’entreprise restent très circonspects malgré quelques « frémissements » positifs de l’activité. Ils considèrent qu’il conviendra encore de rogner les prix pour gagner les marchés : 4 % des dirigeants envisagent une hausse de leurs prix de vente, mais 77 % d’entre eux maintiendront leurs prix en vue de préserver les emplois.

« La croissance est le souffle de l’entreprise, c’est elle qui porte le dynamisme de l’innovation et de l’évolution des compétences. Si la croissance reste atone, l’entreprise résiste par une gestion rigoureuse et une adaptation au marché. Mais cela n’est pas suffisant. Elle doit enclencher de nouveaux projets, parfois imposés par le gouvernement, à l’instar du projet numérique ou des qualifications normées », précise Annie Chauzu, Associée KPMG et Responsable du réseau Entrepreneurs du Bâtiment.

RGE : une qualification incontournable mais qui reste à gagner pour encore une majorité d’entreprises

69 % des chefs d’entreprise connaissent la démarche de qualification RGE (Reconnu Garant Environnement). 26 % ont déjà obtenu cette qualification (+9 points) et 28 % sont en cours d’être qualifiés (+16 points par rapport à juin 2014). Les secteurs du bâtiment les plus impliqués sont la menuiserie-serrurerie et la couverture-plomberie-sanitaire-électricité. Plus de 60 % des entreprises gros œuvre n’ont pas démarré ce process, et 71 % précisent ne pas le prévoir dans les actions prioritaires.

La qualification RGE garantit aux entreprises des avantages avérés qui se confirment en termes :
- d’élargissement du portefeuille clients pour 44 % des entreprises ayant obtenu la qualification ou en cours de qualification,
- d’une différenciation par rapport aux concurrents pour 32 % d’entre elles,
- d’une fidélisation de la clientèle pour 31 %.

« Pour petites et grandes entreprises du bâtiment, le futur se situe dans des enjeux moyen terme d’innovation et de qualification de la prestation. Il faut à la fois maintenir le court terme, mais également prévoir d’investir à tous niveaux de l’entreprise : dans des compétences métier mais aussi technologiques, dans des projets traditionnels mais aussi innovants. Tout cela se chiffre en se répercutant dans les coûts qu’il faut alors considérer comme de véritables investissements », commente Annie Chauzu, Associée KPMG et Responsable du réseau Entrepreneurs du Bâtiment.

Méthodologie du Baromètre « Actualité des entreprises du BTP »
Pour ce baromètre semestriel « Actualité des entreprises du BTP », l’IFOP a interrogé, à la demande de KPMG, un échantillon de 401 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises du BTP de 1 à 49 salariés. Les interviews ont eu lieu par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées sur la période du 30 mars au 4 avril 2015.

DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


The Forex Quotes are Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


ForexProsThe Exchange Rates are powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.




The Currency Converter Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal



BOURSE : Indices + CAC40 + MP


Live World Indices are Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


The Commodity Prices Powered by Forexpros - The Leading Financial Portal.


TAUX D'INTERET LEGAL & TAUX INTERBANCAIRES

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


INFORMATIONS LÉGALES

Disclaimer:
Fusion Media would like to remind you that the data contained in this website is not necessarily real-time nor accurate. All CFDs (stocks, indexes, futures) and Forex prices are not provided by exchanges but rather by market makers, and so prices may not be accurate and may differ from the actual market price, meaning prices are indicative and not appropriate for trading purposes. Therefore Fusion Media doesn`t bear any responsibility for any trading losses you might incur as a result of using this data .

Fusion Media or anyone involved with Fusion Media will not accept any liability for loss or damage as a result of reliance on the information including data, quotes, charts and buy/sell signals contained within this website. Please be fully informed regarding the risks and costs associated with trading the financial markets, it is one of the riskiest investment forms possible.

AVERTISSEMENT LÉGAL CONCERNANT LES COMMENTAIRES ET AVIS D'EXPERTS:

Les commentaires et avis d'experts figurant dans cette série d'articles publiés par Finyear sont émis à titre d’information et ne doivent pas être considérés comme un conseil d’investissement.

Plus particulièrement, les contenus figurant sur ce site Internet Finyear.com ne sauraient être interprétés comme des conseils fournis ou approuvés par tout membre du Groupe Finyear, ou comme une sollicitation ou une incitation à souscrire, vendre ou acheter un quelconque instrument financier.

Les analyses et opinions exprimées sont celles des sociétés et experts référencés dans chaque article à la date indiquée et sont susceptibles de changer à tout moment. Toutes projections économiques ou prévisions figurant dans ces articles document reflètent les hypothèses et jugements subjectifs des auteurs. Des événements imprévus peuvent se produire.
Ces commentaires et avis sont fournis uniquement à des fins d’information aux prestataires de services d’investissement ou aux autres professionnels ou investisseurs qualifiés.

Le site Internet Finyear.com ne contient aucun conseil financier, fiscal ou commercial, ni aucun conseil en investissement ou autre conseil proposé ou recommandé par le Groupe Finyear (et ne doit pas être interprété comme fournissant de tels conseils), et ne doit pas être considéré comme une liste des cours de placement, ni comme une offre, une incitation ou une sollicitation, en vue de la souscription, l'achat ou la vente de tout instrument financier.

Toute personne prenant une décision d'investissement en se fondant sur des informations disponibles sur Finyear.com agit à ses propres risques, et Finyear (y compris ses filiales) ne saurait en aucun cas être tenue responsable de toute perte subie de ce fait.

Tous les efforts ont été fournis afin de s’assurer de la justesse de l’information délivrée mais aucune assurance ou garantie ne peut être donnée.

Les médias du groupe Finyear


Lundi 1 Juin 2015




OFFRES D'EMPLOI


OFFRES DE STAGES


NOMINATIONS


DERNIERES ACTUALITES


POPULAIRES