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Les comportements de paiement des entreprises européennes semblent se dégrader légèrement sur le 1er trimestre 2007

Altares, le spécialiste de la connaissance inter-entreprises, constate que 60 % des transactions commerciales s’effectuent avec un retard moyen de 12,6 jours au 1er trimestre 2007 contre 12,5 jours au trimestre précédent.


Les comportements de paiement des entreprises européennes semblent se dégrader légèrement sur le 1er trimestre 2007
Le retard moyen de paiement s'établit à 12,6 jours. En baisse sensible sur 2004 puis 2005, ce chiffre s'est stabilisé en 2006. Sur ce début d'année 2007, les comportements de paiement tendent à se dégrader légèrement.

Si l'Allemagne conserve son leadership avec des retards maintenus en dessous de 10 jours, la France abandonne aux Pays- Bas sa deuxième place avec des retards qui repassent au-dessus des 12 jours. L'Italie poursuit, voire accélère, l'amélioration de ses comportements de paiement amorcée il y a deux ans. Les retards de paiement des entreprises italiennes atteignent un niveau historiquement bas à moins de 12,5 jours.
Dans le Transport, près de 7 entreprises sur 10 ne respectent pas les termes contractuels. Le retard moyen s'établit à 15,4 jours. Dans les autres activités, les comportements de paiement tendent également à se dégrader sur certains pays.

La France revient à son niveau de début 2006
Inscrits dans une tendance favorable depuis 3 ans, les retards de paiement s'étaient stabilisés en 2006 sur l'Europe à des seuils historiquement bas. En ce début d'année 2007, les comportements de paiement semblent amorcer une légère dégradation.
En France, les retards de paiement repassent ainsi au-dessus des 12 jours (12,1 jours) et retrouvent le même niveau qu'il y a un an. Ils approchent les 12 jours aux Pays-Bas.
Au Royaume-Uni, les retards se maintiennent à 12,3 jours, niveau qui n'avait plus été atteint depuis 2004 ; les délais avaient même approché les 13 jours au second semestre 2005.
Dans ce contexte, la performance italienne est sensible. En effet, l'amélioration des comportements de paiement des entreprises italiennes s'est poursuivie ce trimestre encore,permettant au pays de se situer pour la première fois légèrement en dessous de la moyenne européenne. A 12,5 jours, les retards de paiement italiens ont baissé d'1,5 jours sur un an et de près de 4,5 jours en 3 ans. Rappelons toutefois que les délais contractuels de paiement sont relativement longs en Italie
(60 - 90 jours).
L'Espagne et la Belgique conservent des retards supérieurs, respectivement de 3 et 5 jours au dessus de la moyenne européenne. Les retards irlandais et portugais restent les plus longs en Europe, au-delà de 20 jours. Les décalages portugais sont d'autant plus importants qu'ils s'ajoutent à des délais contractuels parmi les plus longs d'Europe (60 à 120 jours).

60 % des entreprises européennes payent avec retard
Dans une proportion stable sur un an, 6 entreprises européennes sur 10 payent leurs fournisseurs avec retard.
C'est en Allemagne que le respect des engagements est le plus fort. Moins de 45 % des règlements sont effectués avec retard. Ce pourcentage est néanmoins supérieur de 2,5 % à celui constaté en mars 2006.
L'Italie occupe la deuxième place : les délais de paiement, certes longs, sont toutefois respectés par près d'une entreprise sur deux (49,6 %). L'amélioration est sensible sur un an ; en mars 2006, 57,8 % des entreprises italiennes payaient tardivement.
L'Espagne est dans la moyenne européenne à 60 % de paiements différés. Cette position est cependant à considérer à la lumière de deux handicaps importants.D'une part les délais contractuels sont relativement longs (30 - 90 jours), et d'autre part la proportion de règlements en retard augmente fortement sur un an (+ 11,8 %).

Aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, le pourcentage de paiements effectués avec retard diminue sur un an, cependant 64 % des entreprises néerlandaises et 65 % des britanniques reportent encore leurs paiements.
En France, deux entreprises sur trois diffèrent leurs règlements (67,2 %), c'est 3,2 % de plus qu'en mars 2006.

Les entreprises belges et irlandaises sont plus nombreuses encore à ne pas respecter les conditions de règlement. Les délais sont repoussés dans les trois quarts des transactions ; 75 % en Belgique (+ 1,2 % sur un an) et 77,7 % en Irlande (- 6,4 %).

C'est au Portugal que la proportion de paiements tardifs est la plus forte. Près de 9 entreprises sur 10 (87 %) reportent leurs paiements. La tendance est très sévère sur un an puisqu'en mars de l'année dernière, 8 entreprises sur 10 différaient leurs règlements.

Des paiements tardifs dans les Transports
Les retards les plus longs restent ceux observés dans les Transports. A 15,4 jours en moyenne, ils sont supérieurs de près de 3 jours à la moyenne européenne ; 68,8 % des transporteurs effectuent leurs règlements avec retard.
C'est au Portugal que la proportion de paiements tardifs est la plus importante dans ce secteur à 88,2 %, suivi de l'Irlande à 81,3 %.
Les Transports en Belgique et en France sont également très au-delà de la moyenne européenne, avec respectivement 78,9 % et 76,6 % de paiements différés. Les reports sont néanmoins relativement contenus en France, puisque le retard moyen constaté est de 14,2 jours contre 17,9 jours en Belgique.
En Allemagne, Pays-Bas et Espagne le pourcentage de paiements différés est proche de 68 %. Cette forte proportion se traduit par des retards moyens de 15 jours en Allemagne, soit 5 jours de plus que la moyenne allemande des autres secteurs (9,8 jours) et de 13,2 jours aux Pays-Bas. Le report est plus lourd en Espagne où il faut compter avec des retards moyens de 23 jours.
C'est au Royaume-Uni que les retards sont les moins longs (12,5 jours) bien que 64,6 % des entreprises de Transports reportent leurs règlements.
En Italie, la proportion de paiements retardés est la plus faible d'Europe (58,5 %), mais notons encore que les délais contractuels y sont plus élevés qu'ailleurs et que lorsqu'il y a retard, celui-ci est long (21,3 jours).

Le Bâtiment semble plus respectueux des échéances de paiement puisque "seules" 54,5 % des entreprises payent en retard.
Dans ce secteur, le retard moyen se situe à 11,4 jours.
En Allemagne, Espagne et Italie, moins d'une entreprise sur deux du Bâtiment paye en retard ; ratio d'autant plus remarquable que les payeurs plus lents ne reportent pas excessivement leurs paiements. Le retard moyen est ainsi de 10,9 jours en Allemagne, 12,6 jours en Espagne et moins de 9,5 jours en Italie, les chiffres les plus bas d'Europe.
En France, à peine plus d'une entreprise sur deux du Bâtiment paye au-delà du terme convenu (55,3 %) avec des retards de moins de 10 jours (9,7 jours).
En revanche, la proportion de payeurs tardifs est supérieure à 60 % en Belgique (69,5 %), aux Pays-Bas (63,9 %) et au Royaume-Uni (66,1 %). Elle dépasse les 80 % en Irlande et au Portugal.

L'Administration présente des retards moyens proches de ceux du Bâtiment à 11,5 jours. Cette moyenne européenne
masque cependant de fortes disparités.
En Belgique (19 jours), Espagne (23,4 jours), Irlande (23,4 jours) et au Portugal (35,1 jours), environ 8 administrations sur 10 reportent leurs règlements. En Italie (16,4 jours) les paiements sont différés plus d'une fois sur deux (55,2 %). Ils sont proches de la moyenne européenne aux Pays-Bas (11,2 %) et au Royaume-Uni (12,2 %) mais les paiements sont,dans ces deux pays,
reportés dans 7 cas sur 10. C'est en France (9,9 jours) et en Allemagne (8,5 jours) que les Administrations respectent le mieux leurs engagements.

Dans l'Industrie les échéances de paiement sont également assez bien respectées (11,7 jours de retard).
L'Italie et l'Allemagne se démarquent avec des paiements retardés de moins de 10 jours et à échéance convenue dans plus d'un cas sur deux. Les retards français sont à la moyenne européenne mais constatés dans près de 7 transactions sur 10.
Les comportements de paiement sont en revanche moins bons en Belgique (15,4 jours), Espagne (15,3 jours), Irlande (19,8 jours) et Portugal (25,5 jours).

Le Commerce de gros et les Services sont dans la moyenne européenne avec des retards de 12,5 jours.
Néanmoins, ceux-ci sont dans le Commerce supérieurs à la moyenne en Belgique (16,9 jours), Espagne (15 jours), Irlande (20,2 jours) et Portugal (22,6 jours).
Ces pays, auxquels s'ajoute la France, présentent également des retards de paiements supérieurs à la moyenne dans l'Industrie : Belgique (20,9 jours), Espagne (17,7 jours), France (13,6 jours), Irlande (18,7 jours) et Portugal (21,9 jours).

"Pour répondre aux exigences d'un marché toujours plus concurrentiel, les entreprises doivent être flexibles pour rester compétitives. Or, l'incapacité à pouvoir disposer des liquidités suffisantes est souvent un frein à l'innovation nécessaire pour anticiper les évolutions. Le crédit-interentreprises peut alors apparaître comme le levier d'ajustement permettant de disposer rapidement des liquidités nécessaires", relève Thierry Millon, responsable des Études Altares.
"Si 2006 avait montré une stabilisation des retards de paiement après 2 années de baisses sensibles, ce premier trimestre 2007 semble marquer une inversion de tendance. Pourtant, il faut rappeler que les retards de paiement seraient à l'origine d'une défaillance sur quatre. Ajoutons que le chiffre d'affaires additionnel à développer pour compenser un impayé est très lourd. C'est pourquoi, il est essentiel de suivre les comportements de paiement de ses clients, notamment les plus connus, sur lesquels la vigilance est souvent moindre et le risque pourtant élevé."

Renseignement :Thierry Millon - Responsable des Études Altares : 04 72 65 15 51

Etude complète à télécharger dans le document pdf ci-dessous

A propos d'ALTARES
ALTARES est née du rapprochement de la Base d'Informations Légales BIL et de Dun & Bradstreet France. Sa vocation, en tant que spécialiste de la connaissance inter-entreprises : fournir des solutions pour accélérer la croissance.
ALTARES répond aux besoins des entreprises sur deux axes majeurs : développement commercial et gestion du risque financier, en France, en Europe comme à l'International.
Membre du 1er réseau international d'informations B to B (le D&B Worldwide Network), ALTARES diffuse en France les solutions créées par le leader mondial D&B.Les clients d'ALTARES disposent du seul accès global à des données qualifiées sur plus de 100 Millions d'entreprises dans le monde.
Dirigée par Thierry Asmar, ALTARES, Filiale du Groupe FININFO, détient 40 % du marché français ; avec un CA d'environ 50 Millions d'Euros, l'entreprise compte près de 300 collaborateurs répartis sur 3 sites principaux : Nanterre, Rambouillet
et Villeurbanne.

Source : [www.altares.fr]url:http://www.altares.fr

Samedi 26 Mai 2007




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